(ou pranayama accompagné)
Introduction aux Méthodes de Relaxation
Dr Bernard Auriol
CHAPITRE XV
Les Yogis ont, depuis des millénaires, cultivé l'art de la respiration. Partant peut-être de la constatation que l'état de Samadhi s'accompagne d'un arrêt respiratoire, ils ont entrepris le chemin inverse qui est d'obtenir certains états de conscience par les exercices de contrôle du souffle. Une des façons les plus simples serait d'être un simple témoin de sa propre respiration en se concentrant dessus les techniques de Vipassana ou de Zazen s'y rapportent. Il est des exercices, plus délicats à manipuler, qui sont enseignés par les professeurs de Yoga ou de méditation. Nous parlerons surtout, dans ce chapitre, de l'usage médico-psychologique occidental qui, de toute façon, se rattache historiquement à la pratique indienne.
La rééducation est une donnée classique dans la thérapeutique des asthmatiques. Cependant, comme le remarque Courchet, les exercices appris chez le kinésithérapeute sont très souvent négligés ou rapidement délaissés par le patient, si bien que les effets en sont, au total, très faibles.
Pour l'essentiel, on tâche d'obtenir ce que les physiologistes appellent « ventilation sur un mode paradoxal » : l'expiration devient un temps actif, volontaire, alors que l'inspiration est laissée à la spontanéité. Par ailleurs, on convie le patient à un ralentissement aussi grand que possible de son rythme respiratoire[1]. On peut s'aider de tranquillisants à cet effet[2]. On aboutit ainsi à des rythmes lents ou très lents (deux cycles par minute) construits de la façon suivante :
La durée de chaque élément de ce rythme augmente progressivement. Le ralentissement du rythme a un effet calmant, relaxant et diminue la dépense d'énergie par décroissance du « travail ventilatoire[3] ».
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Pour favoriser le temps expiratoire (phase relaxée et relaxante) chez les asthmatiques, Courchet préconise des techniques voisines de celle (classique) que je viens de résumer, tout en faisant intervenir des données issues du Pranayama du Yoga (via la sophrologie). Il utilise comme un « leitmotiv » sous forme auditive, visuelle, etc., les mots « Soufflez, Encore, Videz le ventre, Encore » et il essaie d'obtenir un conditionnement aux initiales de ce leitmotiv : S.E.V.E. Il insiste sur le caractère symbolique de ces initiales qui suggèrent le renouveau, le printemps, le soleil, la santé, la vigueur, la jeunesse, bref, la vie très souvent, il utilise le Training Autogène comme préparation à sa propre technique. Ensuite se présentent les deux degrés de la Respiration Dynamique Relaxante (R.D.R.). Le premier degré est basé sur la prise de conscience de toutes les sensations et de tous les éléments du corps intervenant dans la respiration en mode paradoxal. Le deuxième degré consiste en une sorte de méditation sur les échanges entre les volumes d'air pulmonaire limité et l'extérieur illimité. On incite aussi à un exercice respiratoire à rythme collectivement synchronisé inspiré de la marche synchrone de la pratique Zen (Kinine). Plusieurs éléments convergent vers une détente générale le ton de la voix doux, homogène, grave avec des harmoniques élevées, les exercices, l'ambiance, l'augmentation du gaz carbonique artériel en raison des pauses respiratoires, etc. Le travail en groupe comporte un aspect sécurisant et permet des échanges verbaux à l'issue de chaque séance. Cette méthode semble beaucoup plus efficace et avoir des résultats incomparablement plus stables que la rééducation classique. Cependant elle n'est pas applicable aux insuffisants respiratoires par atteinte cardiaque. Par ailleurs, Courchet préfère la déconseiller aux sujets trop portés à l'hyperexpressivité émotionnelle.
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Au contraire, le but poursuivi par les élèves de Reich lorsqu'ils utilisent l'hyperpnée[4] est d'obtenir une libre circulation de l'énergie psychosomatique (« orgone ») selon l'axe vertical du corps. On prescrit par exemple « de respirer sans effort, c'est-à-dire de ne pas faire des exercices respiratoires comme on le voudrait ». On cherche à atteindre (et divers procédés permettent d'apporter une aide pour cela au sujet) à la respiration naturelle dans laquelle les épaules sont relaxées » ainsi que l'abdomen. Reich fait remarquer que « l'expiration profonde produit spontanément l'attitude de l'abandon (sexuel) ». Sa rétention apparaît dès lors comme l'une des techniques névrotiques de maîtrise des pulsions agressives et érotiques.
Janov indique qu'il utilise la « respiration profonde pour conduire le patient plus près de ses propres sentiments », plus près de la souffrance profonde que (dans cette théorie) la respiration superficielle permettrait de garder refoulée. Il parle de « respiration conflictuelle » pour désigner l'augmentation de la ventilation qui se produit lorsque, le patient ayant proféré des sons inarticulés à partir de son angoisse, celle-ci finit par le dépasser ; il « est pris d'un halètement profond qui a quelque chose d'animal » et finit par ressembler à un bruit de locomotive. Ensuite s'exprime la souffrance et on aboutit ainsi à la détente et à la « normalité » (dans la théorie de l'auteur).
La Bio Energie de Lowen utilise également la respiration profonde et l'hyperpnée pour amener les émotions à s'exprimer et permettre de déceler et traiter certains lieux corporels contractés.
Les recherches psychophysiologiques ont montré que l'hyperventilation a pour effet :
1. de provoquer une diminution de la vigilance ou une perte de conscience
2. de diminuer l'activité psychomotrice (50 % en 1/2 h)
3. d'augmenter la tolérance à la douleur et de favoriser l'action des médicaments analgésiques
5. de diminuer l'agressivité et l'anxiété
6. de provoquer une légère euphorie
7. de diminuer les sensations en provenance des organes.
Au niveau physiologique, on observe une diminution du débit sanguin cérébral, une augmentation de l'oxygène artériel relativement à l'oxygène veineux, une alcalinisation du sang par suite de la diminution du gaz carbonique[5]. On constate aussi une augmentation paradoxale de l'acide lactique et de l'acide pyruvique cérébral, ce qui confirme l'hypothèse d'une moins bonne oxygénation des cellules cérébrales quand l'hyperventilation est très importante[6]. Par ailleurs le volume du cerveau est moindre par diminution de la quantité de sang. On a bien établi que différentes formes de gènes respiratoires sont le fait de patients anxieux, déprimés, névrosés, etc.[7] L'obsessionnel aurait tendance à s'hypoventiler cependant que l'hystérique pencherait vers l'hyperventilation (comme d'ailleurs l'asthmatique). Les caractériels auraient également un rythme accéléré cependant que les autistes diminuent l'amplitude de leur respiration. Le fait d'obliger le patient à expirer totalement (par un appui sur le bas du thorax) entraîne, dans une forte proportion de cas, une détente émotionnelle accompagnée de pleurs et de la révélation d'événements marquants du passé[8].
La technique du « Rebirth » que Sokolov préfère appeler « Technique du souffle originel », en référence au Taoïsme, cherche à atteindre l'expérience respiratoire de la naissance (les Taoïstes parlent même de respiration embryonnaire). On a démontré que le fœtus exécute des mouvements respiratoires à partir du troisième mois de grossesse pendant les phases de sommeil agité. Il s'agît de mouvements très faibles en raison des résistances du milieu aquatique (moins d'un centimètre cube de liquide déplacé à chaque cycle)[9]. Par ailleurs, la composition du sang fœtal au point de vue oxygène est inférieure à celle du nouveau-né[10].
De même que Jacobson obtient la détente musculaire après avoir demandé de se contracter, de même, le Rebirth obtient la respiration « naturelle » après avoir exigé une respiration de stress.
En effet, il s'agit de
Ce type de respiration entraîne, chez presque tous les sujets, une crise spasmophilique lorsqu'une alcalose assez intense est obtenue dans le sang artériel (il y a alors diminution du calcium plasmatique ionisé, altération des phénomènes électriques au niveau des cellules par fuite du potassium vers l'extérieur, diminution de la quantité de sang parvenant au cerveau et diminution de son volume)[11]. On observe souvent une diminution de la tension artérielle et une accélération du pouls ; il peut survenir des bourdonnements ou des sifflements d'oreille, des impressions visuelles de brouillards, des sensations de picotements, fourmillements, crampes, etc. Les crampes sont très probablement dues au contraste de l'alcalose sanguine avec une acidose relative du muscle ; c'est dire que les zones les premières et les plus touchées sont celles d'acidité relative plus grande, c'est-à-dire celles qui contractées de manière chronique tout en étant mal irriguées par le sang (contraction simultanée des vaisseaux) étaient les mieux pourvues en acide lactique. Le but de l'opération ne réside bien sûr pas dans ces phénomènes désagréables. Ainsi s'opère une prise de conscience instantanée des « zones à problèmes ».
Peuvent apparaître alors divers phénomènes émotionnels de type souvent extrêmement archaïque, comme des colères de nourrisson, des cris, des larmes, des mouvements de succion des lèvres, un sommeil impérieux, certains états plus ou moins stuporeux, des phénomènes hallucinatoires ou hallucinosiques, etc. Plusieurs fois, j'ai pu reconnaître l'explosion « primale » telle que la décrit A. Janov, avec posture de flexion soudaine suivie d'un cri indescriptible déchirant. Certains sujets revivent, notamment au niveau des sensations de la peau et des muscles, de la respiration, des cris, ce qui apparaît comme une « nouvelle naissance », ou plutôt la reviviscence de leur naissance. Certains auteurs ont fait l’hypothèse que la douleur subie par le nouveau-né lors d’un accouchement compliqué pourrait favoriser les suicides « violents » à l’âge adulte ; le suicidant tendrait à recréer inconsciemment le vécu traumatique de leur naissance[12].
Après le dépassement de ce vécu archaïque, on laisse la respiration trouver son rythme naturel. Elle prend des caractéristiques très particulières (lente, avec un son très doux) et s'accompagne d'impressions souvent intenses de bonheur, de joie, de paix, de détente, de lumière, d'abolition du temps, etc. Toutes choses proches des états autogènes avancés ou des états mystiques.
Le déroulement d'une séance retrouve parfois la description de la grande crise d'hystérie telle que la décrivait Charcot[13]
S'il est vrai, comme l'expérience tend à le faire croire, que la technique du Rebirth est utile, curatrice de certains troubles, il faudrait en conclure que la crise d'hystérie est une tentative spontanée d'un organisme en difficulté vers sa propre guérison.
Chaque séance de Rebirth dure entre une heure et quatre heures (parfois davantage). Il suffirait de quelques séances (une dizaine) pour obtenir de très importants effets thérapeutiques sur certains troubles respiratoires, allergiques, psycho-fonctionnels. Les sujets spasmophiles verraient leur état s'amender, les déprimés (voire les mélancoliques[14]) retrouveraient un optimisme et un entrain surprenants. Dans l'état actuel des observations[15], il n'est pas conseillé de pratiquer cette technique si on a fait des expériences d'hallucinations ou de délire spontané, ou très mal supporté des toxiques provoquant de tels phénomènes (alcool, marijuana, L.S.D., etc.).
Léonard Orr suppose que l'hyperventilation n'est qu'une étape du processus, étape répondant à toute une vie d'hypoventilation. Sondra Ray[16] déclare :
« après avoir observé dix mille personnes passer au travers de l'expérience de l'hyperventilation, nous pouvons conclure que les seuls prérequis nécessaires à la réussite sont le calme, la sécurité et l'encouragement pendant l'expérience. »
Léonard Orr a fait évoluer sa technique en proposant, sous l'influence du yoga, un procédé plus doux :
Il s'agit d'un cycle respiratoire continu, sans interruption ni arrêt d'aucune sorte, comparé à une roue qui tourne harmonieusement.
Il n'y a aucune pause entre inspiration et expiration pas plus qu'entre expiration et inspiration
L'expiration est détendue, jamais contrôlée, l'air entre et sort par le même orifice : si on inspire par le nez c'est par le nez qu'on expulsera l'air; de même pour la bouche. On peut rapprocher cette respiration de celle issue du TAO.
Comme nous l'avons dit, on peut comparer ce cycle respiratoire, à une roue qui tourne harmonieusement et sans à-coups. Pour cette raison, on a parlé des "respiration circulaire".
Elle se distingue pourtant nettement de la "respiration circulaire" qui consiste à souffler en permanence par la bouche, même pendant l'inspiration (qui se fait alors par le nez) afin de jouer sans interruption d'un instrument à vent : Didjeridu, Saxophone, Flute, Tuba, Harmonica, Trompette, Launeddas, Hautbois, Gyaling, Clarinette, Arghoul, Doudoug, Trompes de l'Himalaya, etc.
On distingue actuellement trois types de cycle, à utiliser en fonction de ce qui arrive pendant la séance
La respiration du bas des poumons a montré son intérêt à côté de celle, conseillée au départ, qui devait se centrer sur le haut du thorax. Les effets sont alors moins spectaculaires mais, bien souvent, tout aussi thérapeutiques.
Dans tous les cas, il est utile d'insister sur la continuité, l'absence de coupure ou de saccades. Lorsque l'inspir démarre, il est très faible en volume puis augmente jusqu'à un maximum, situé au milieu du temps consacré à cet inspir. Au delè de ce point, la quantité d'air inspirée se met à décroitre, jusqu'à un point où elle devient nulle pour laisser la place à la phase d'expir : ici encore, l'air mobilisé est d'abord très minime, augmente jusqu'à un maximum en milieu de période, pour s'étioler jusqu'à atteindre à nouveau un volume nul pour amorcer une nouvelle phase d'inspir.
La respiration circulaire du rebirth |
Etapes typiques d'une séance de rebirth accompagnée
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Une de mes patientes m'a enseigné la respiration alterne haut-bas qu'elle a spontanément créée et qui est très intéressante du point de vue de la sérénité qu'elle peut induire :
La respiration alterne haut-bas |
Certaines des formes de rebirth et d'hyperventilation en général engendrent des modifications physiologiques intenses, parfois comparables à un exercice sportif intense. Il est donc sage de s'assurer que le sujet demandeur de rebirth ou à qui on le propose, soit indemne d'affections ou de fragilités (par exemple cardiaques) qui le mettrraient en danger au cours de la pratique.
C'est le plus souvent le cardiologue ou le médecin généraliste
qui pourra valablement conseiller le sujet et/ou son thérapeute.
Le « rebirther » ajoute, bien souvent, des « affirmations positives », optimistes marquées même d'une sorte particulière de fidéisme dont le principe est que « quelque soit notre désir, si l'on y croit assez fort, il se réalisera immanquablement », comme par exemple, de retrouver son poids idéal, devenir immensément riche et physiquement immortel. Il est vrai que cette « programmation », comme toute forme d'hypnose peut engendrer quelques conséquences bénéfiques, au moins à court ou moyen terme, mais toute ivresse a sa gueule de bois et cet aspect illusoire du rebirth entre certaines mains implique de se renseigner sur le praticien et ses convictions avant de lui demander son aide.
Elles sont puisées dans différentes cultures et cherchent à provoquer une brusque métamorphose de la conscience (la « Réalisation »), événement unique et définitif, transformant totalement l'individu par l'abolition complète de ce qu'il y a en lui d'égotique. Bagwan recommande d'essayer une centaine de techniques afin de découvrir celle qui sera le mieux adaptée à soi-même. Il propose notamment des méditations qui ressemblent en partie à l'expression corporelle. Il utilise des danses, des respirations accélérées secondées par des musiques très rythmées. etc. Ainsi, l'occidental pourrait se libérer de tensions acquises tout au long des siècles et sortir de son personnage trop sérieux qui le fige. Le corps, entraîné par la musique, vivant une véritable transe, on assiste à l'arrêt de la ronde des pensées et à un vécu corporel silencieux intense. R. Toupotte a montré que la méditation chaotique[18] » procurait un grand bien-être, caractérisé ainsi par les participants d'un stage (thérapeutes en formation) : « oubli de tout, joie du corps, sécurisation ». Cependant la valorisation des échanges amoureux, l'impression d'ouverture et de liberté, la fusionnalité groupale et la dévotion au maître ont entraîné quelques conséquences désagréables : incidence élevée des maladies vénériennes dans l'ashram, scandales financiers, interventions pénales, etc.
Le danseur et chorégraphe Michel Raji dont les prestations sont empreintes de poésie et de spiritualité, propose une danse liée à l'esprit soufi et la pratique confrérique et qui prend appui sur la respiration et le tournoiement. http://www.generation-tao.com/videos/telechargement/souffle,68?&page=3 |
[1] L'accélération et le ralentissement du rythme sont commandés par différentes zones de la substance réticulée dont MAGOUN (in Le cerveau éveillé. P.U.F., 1960) a montré le rôle éminent dans la vigilance et la somnolence, états dépendant de la quantité d'information non spécifique et non uniforme par unité de temps.
[2] J.M. DUBOIS DE MONTREYNAUD et coll., « La méthode de respiration volontairement ralentie sous diazépam » in Vie Médicale, 11 mars 1975, 3, pp. 983 sq.
[3] P. DRUTEL, Etat des recherches en physiologie pulmonaire», in C.M., 1-X-66, 88-40, pp. 5731 et sq. Habituellement, la respiration connaît un moment actif d'inspiration auquel succède l'évacuation de l'air qui se fait d'elle-même, en raison de l'élasticité des poumons et du thorax. Cela rend compte du fait que la phase expiratoire est généralement plus longue que la phase inspiratoire. A la fin de l'expiration, on atteint un équilibre des pressions entre les poumons et le milieu extérieur. Les physiologistes parlent alors de volume de relaxation (au sens de la mécanique). Plusieurs obstacles peuvent s'opposer à l'expiration spontanée : tension des muscles inspiratoires, tensions au niveau du passage de l'air (gorge, cordes vocales, bronches, etc.), Voir P. DEJOURS, « Respiration », in Physiologie de C. KAYSER, Flammarion, 1963, t. III.
[4] W. REICH, La fonction de l'orgasme, L'Arche, 1970, pp. 259 sq ; A. LOWEN, Le plaisir, Tchou ? 1976, pp. 27 et sq ; A. JANOV, Le cri primal, Flammarion, 1975, pp. 132 sq.
[5] RHEAULT et coll., « Effets de l'hyperventilation sur le cerveau ». in Union Médicale du Canada. juill. 1967, t. 96, pp. 887 sq ; S. SEMPLE, « Respiration and the cerebrospinal tluid », in Brit. J. Anaest., 1965, 37-262, juill. 1965.
[6] L'hyperventilation de brève durée a été utilisée pour induire l'hypnose. D'après KRESS et RITTER, « Hypnose en thérapeutique psychiatrique », E. M. C., sept. 1969, 37820 B 50, 1.5. M. CRISTENSEN et coll., « Cerebral apoplexy treated with or without prolonged artificial hyperventilation », 2e art., in Stroke, juill. 1973, vol. 4, pp. 620-631 - H. ROSOMOFF, « Distribution of intracranial Contents with controlled hyperventilation », Anaesthesiol., sept. 1963. 24, pp. 640 sq - H. WYAMA et coll., « Effect of hyperventilation on c.r. fluid pressure and brain volume », in Anaesth. Analgesia, 1963, 42, 581 - GRANHOLM, « Cerebral effects of hyperventilation », in Acta Physiol. Scandinav., 1971, 81, 307.
[7] Le volume d'air déplacé par chaque respiration varie de 1/2 litre à 2 litres. Le nombre de respirations par minute peut aller de deux à vingt - deux (au repos).
[8] B. DEWIS, « Hyperventilation syndromes clinical and physiological evalualion », in California Med., 1959, vol. 91, pp. 121 sq. (Cité par A. Janov).
[9] C. TCHOBROUTSKY, « Le premier Cri », in La
Recherche, nov. 1975, n° 61, pp.993 sq.
[10] H. PAUCOT et coll., Obstétricie pratique. Le François, 1963, 6° éd., p.15.
[11] Cf. supra et aussi J. EMILE et coll., « Troubles
respiratoires d'origine neurologique », in E.M.C., 1976, 17044 H 10,9.
p. 4.
[12] De fait, on trouve chez les suicidés par moyen violent
plus d’antécédents de traumatisme obstétrical et un usage moindre de médicaments
anti-douleur pour la mère accouchant que pour la naissance de leurs frères
ou sœurs. (B. Jacobson and al., Obstetric care and proneness of offspring to suicide
as adults : case-contrôle study, BMJ, 317 ; 1346-1349, 1998).
[13] J.M. CHARCOT. Leçons
du mardi. Delahaye et Lecrosnier. 1889. - H. EY et coll., Manuel de psychiatrie,
Masson. 1960, pp. 393 sq.
[14] On n'obtient chez le mélancolique un effet libérateur que dans la mesure où il est capable de respirer sur ordre notamment si l'anxiété domine l'inhibition et provoque déjà une respiration accélérée ou bruyante.
[15] Les connaissances
à ce sujet ne datent que de quelques années (1975) et n'ont fait l'objet
que d'observations empiriques, même si elles semblent convaincantes. J.
DONNARS propose lui aussi l'utilisation de la transe à titre thérapeutique
(Transe Terpsichore Thérapie). Les Africains connaissent la valeur curatrice
de ces procédés comme on pourra s'en convaincre en regardant le film de
COLLOMB, N'Doep (Sandoz éd.).
[16] Cf. Léonard ORR et Sondra RAY, « La méthode américaine Rebirthing. re-naissance au nouvel âge », Guy Saint Jean Ed.. Laval, Québec (1982) ; J. LÉONARD et P. LAUT. Le rebirth, l'art de jouir pleinement de sa vie. MCL, Montréal, 1984.
[17] Voir aussi à catharsis glaudienne : Proposée en 1978, cette psychothérapie s’appuie sur l’idée que beaucoup de problèmes de santé résultent d'événements occultés, généralement vécus dans l'enfance (entre 3 et 6 ans). Sections en Belgique, France et en Suisse. (1406, boul. le Skieur Sainte-Adèle (Québec), J0R 1L0 514-229-4813 Fax: 514-229-9449
[18] R. Toupotte : Musicothérapie hindoue Rajneesh, polycopie éd. par Institut Français de Yogathérapie. 24 rue de la Caussade, Albi (s.d.).