Armoise annuelle (Artemisia annua)

Extraits sélectionnés par le Dr Bernard Auriol
à partir de l’article éponyme de Wikipédia.

Comment lire une taxobox Armoise annuelle

Artemisia annua

Artemisia annua

Classification classique

Règne

Plantae

Sous-règne

Tracheobionta

Division

Magnoliophyta

Classe

Magnoliopsida

Sous-classe

Asteridae

Ordre

Asterales

Famille

Asteraceae

Genre

Artemisia

Nom binominal

Artemisia annua
L., 1753

Classification phylogénétique

Ordre

Asterales

Famille

Asteraceae

L'armoise annuelle (Artemisia annua - en chinois: qinghao (青蒿)) est une plante annuelle glabre originaire de Chine naturalisée en Europe et en Afrique du Sud.

Description

Les tiges très ramifiées ont une longueur comprises entre 30 et 100 cm (pouvant atteindre plus de 3 m en culture), les feuilles sont très divisées et les capitules ont une longueur 1-1,5 mm se positionnant en grappes lâches et terminant les branches. La floraison est estivale. On la trouve dans tous les terrains vagues (y compris au milieu des habitations) des zones tempérées chaudes.

Confusion possible

Attention de ne pas confondre l’armoise annuelle avec l’ambroisie reconnue comme l’une des première cause d’allergies polliniques (y compris cutanées). Les feuilles de l’armoise annuelle sont très divisées de couleur vert clair et l’odeur est très forte quand on les froisse dans les doigts tandis que celles de l’ambroisie n’ont aucune odeur.

Utilisation

L'armoise annuelle est utilisée par les herboristes chinois dans le traitement de nombreuses maladies, telle que des dermatites ou bien encore contre la malaria depuis l'antiquité.

En effet la plante contient de l'artémisinine (qinghaosu (青蒿素)) une lactone sesquiterpénique qui s'est révélée efficace à titre curatif et non préventif contre des formes graves de paludisme (en particulier contre Plasmodium falciparum devenu en de nombreux endroits résistants aux médicaments classiques).

De multiples études scientifiques confirment cette propriété et l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) encourage des programmes de soins et de culture. Il faut noter toutefois que cette même OMS déconseille la monothérapie à base d'artémisinine et recommande les traitements combinés (polythérapie). L'utilisation en tisane est déconseillée par l'OMS car cette approche pourrait favoriser la résistance du parasite à la molécule d'artéméther (dérivé semi-synthétique de l’artémisinine).

Production

Actuellement, la seule possibilité de se procurer de l'artémisinine pour la fabrication de médicaments est la récolte de plantes cultivées d'Artemisia annua, mais il est à noter qu'il y a des difficultés de culture en zone tropicale rendant le processus très complexe.

La récolte chinoise bien que déterminante pour les sociétés pharmaceutiques est devenue insuffisante. Des cultures sont également en place en Europe de l'Ouest (principalement sur le pourtour des Alpes). Une production africaine s'y ajoute maintenant. Artemisia annua verdit déjà au Cameroun, au Nigeria, au Kenya, en Tanzanie, en Ouganda et à Madagascar. Deux projets d'envergure ont récemment vu le jour en Afrique de l'Est pour la culture d'Artemisia annua et la fourniture d'artémisinine (East African Botanicals au Kenya, Ouganda et Tanzanie (un millier d'hectares répartis sur ces 3 pays) et Bionexx à Madagascar (600 hectares)).

Liens Une plante chinoise contre le paludisme LE MONDE | publié le 25.11.05 (fr)


 

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5 Mars 2009