extrait des archives du Tarn et Garonne Villefranche de Rouergue, registres de 1570 à 1572, folio 331.
Monsieur de Gauléjac souligne que la défense nous reste inconnue, le document ayant été détruit
Jean de la Valette est fidèle au roi et à Montluc. Les parties adverses ne prirent pas les armes. Ils restaient enfermés dans leurs maisons. Ils ne se disent ni pour l'un, ni pour l'autre mais "ils fréquentent des protestants" et ont été "soi-disant cause de l'incendie du château de Parisot.
d'un côté les catholiques, Montluc et de
La Valette,
de l'autre, les protestants : les Rabastens, les La
Valette-Labro et les de Fénelous.
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Jean de Fénelons avait pour gendre Jean de Rabastens; ce dernier était de la religion réformée; il avait des biens à Caylus et était gouverneur de Verfeil.
Les soldats de Montluc auraient pris du blé à Jean de RabastensJean de Fénelons se serait alors écrié :
"Ce blé saisi sera la ruine de La Valette"
En 1568, Jean de Fénelon fit venir à Parisot le capitaine de Sérinhac "de la troupe du vicomte de la Ferté, qui, avec 800 hommes mit le feu aux portes du château.
En 1569 Jean de Fénelous vit, plusieurs fois, Jean de Rabastens à Lavaur; ils s'entendirent avec Robert de la Valette-Labro. Ils rassemblèrent à la "caminade" les habitants et leur firent comprendre que des troupes allaient passer par Parisot, pour éviter d'envoyer quelqu'un près du Vicomte de Bruniquel qui était allé à Vailhourle à une lieue de Parisot et pour avoir une exemption il fallait fournir 300 écus à Roques qui vint lever la somme le lendemain.
A 9 heures du soir, son frère alla trouver les soldats de Parisot. Il chercha à leur faire peur leur disant de quitter le fort; alors ils partirent.
Il appela ensuite Jean de Rabastens.
Jean de Rabastens leva les impôts sur les habitants de Parisot, impôts qui étaient levés habituellement par Jean de Fénelous, seigneur de Parisot.
Comme quelques uns n'avaient pas encore payé, Jean de Fénelous et son fils Jean du Cluzel les forcèrent à payer.
Jean de Rabastens ne voulait pas que l'on dépose contre lui pour l'incendie du château.
Jean de la Valette demanda alors à Jean de Rabastens :
Une lacune du registre (pages arrachées et détruites) priva Jean de la Valette de la dépense des inculpés et du jugement.