L’itinéraire d’EROS

Dr françoise Joffrin

 

Suivons l’itinéraire d’Eros, lequel symbolise le désir qui permet  « d’aller vers » et d’entrer dans le monde de l’échange et de l’amour  selon les degrés propres de la conscience : Eros eut pour partenaire Psyché, métaphore de l’âme. 

Accompagnons cette mutation étage par étage, en nous référant aux chakras décrits sur ce site. Ceux-ci peuvent être envisagés comme des centres organisateurs de l’être, selon l’axe vertical (vertébral) du sujet parcouru par l’énergie de la kundalini ou shakti dans  le yoga, qui est puissance, force, énergie, nommée  la Schékhina dans la mystique juive, l’Esprit saint selon le christianisme qui distinguait la libido fruendi, la libido dominandi,  la libido sciendi. Cette dynamique, cette énergie, sera  décrite par Schopenhauer par des vocables comme volonté de vie, impulsion,  pulsion, que Freud  reprendra dans sa deuxième topique.

 Il s’agit dans le Banquet d’une dynamique ascensionnelle de l’amour  « par degrés » et Platon, qui se substitue à Socrate, fait conduire le dialogue, dans la deuxième partie,  à la manière d’une initiation  par Diotime, des centres les plus charnels en évoluant vers les vertus du beau, du bien et de la sublimation. Nous rappelons  pour chacun de ceux-ci la zone de jouissance, de perception, propre à l’étage et reliée à un organe d’action et de perception, l’ensemble étant  corrélé aux régions supérieures de la représentation du réel sur un mode  global et synthétique, ou sur un mode plus centré sur l’intellect la réflexivité, l’analyse, bref le logos, menant à la symbolisation, et éventuellement à l’oubli.

Eros est évoqué par Freud, qui était au courant des écrits de Platon et notamment du Banquet, mais aussi des Upanishads et des Vedas. Il décrit eros comme « Cette force qui assure l’unité et la cohésion de tout ce qui existe dans le monde » - (Essais de psychanalyse, 2ème  partie, chap. 4). Eros unit et médiatise.

On a souvent l’habitude de confondre amour, liberté et sexualité, mais EROS devra tenir compte des réalités et notamment de l’autre et de la loi, ce qui lui permettra de trouver sa place dans le monde et de donner un sens à sa vie. L’amour n’a pas toutes les perfections comme le pense Agathon et l’amour platonicien n’est pas toujours  platonique : conjonction des corps, mais disjonction de deux êtres, nous dit Lacan, et l’amour peut s’accompagner de haine.

 

1. Le SAHASRARA  : C’est le lotus à mille pétales, le chakra coronal, situé au  sommet du crâne. Lieu de la transcendance, de la pure conscience, de l’essence, abordé essentiellement dans le silence en méditation, par delà  les mots.

Son yantra[1] est un cercle, qui évoque la sphère, objet du Timée (36d-37b) ; c’est  l’origine de l’âme  du monde, combinant l’éternité en son mouvement perpétuel, dans l’infini du ciel (Apeiron, voir texte). 

2 – Le MULADHARA : celui qui porte le corps, Il concerne les jambes, le coccyx, le plancher pelvien, c’est le lieu d’extériorisation, d’excrétion des divers produits du corps ; il est relié à l’organe de perception qui est l’odorat, sens de l’intériorité, de la profondeur, mais pouvant aussi détecter ses objets à distance.

L’odeur apparaît comme une mémoire vive, comme un concentré d’histoire intime  qui résiste à l’oubli. Elle plonge l’homme  dans son passé tissé d’émotions et d’imaginations enfantines.

 Le comique Aristophane  relatant l’histoire de l’humanité, sur le mode mythique, fait appel à la sphère, symbole de l’origine, laquelle est dotée de membres comme un homonculus ; la sphère peut évoquer la cellule qui se divisera, issue de la fusion des deux cellules mâle et femelle. Son développement  formera un être à la recherche de son individualité, de son unité et de l’autre. « Eros cherche à réunir les parties de la substance vivante, à maintenir leur cohésion » (Freud, Essais de psychanalyse, 1ère partie, chap. 6, note 1).     

Lieu de la sécurité, du corps à corps, de la fusion  qu’Eros a connue avant de naître. L’autre fait partie de lui  et il est dans l’autre. Eros est comblé, enfant comme adulte dans la relation à deux. Par son odorat il reconnaît  sa mère, son/sa partenaire.

 C’est le centre de  la recherche et de l’appropriation de l’espace propre du sujet, de l’habitat, de la jouissance des biens, du narcissisme  primaire, de l’amour propre, nécessaire à tout individu. Si ce centre est bien ancré, le sujet avancera avec confiance en lui dans la vie, il travaillera et aura des relations avec plaisir, mais le risque est de s’en tenir aux possessions matérielles, de les sacraliser, de les accumuler.

3 – Le SVADHISTHANA : Chakra de l’élément eau, représenté par un croissant de lune bleu ciel dans un cercle de six pétales vermillon, il se situe au niveau des   organes génitaux, de la vessie, en relation avec le plexus sacré et  le « hara » des japonais, localisé à deux travers de doigt au-dessous du nombril.

 Ce centre se rapporte plus particulièrement à différentes énergies créatrices, au don de vies nouvelles, énergies sexuelles, nourricières, il accueille et donne, et à ce niveau se produit une mise en route, contrairement à l’aspect statique de Muladhara.

Eros progressivement s’est rendu compte que l’objet était à l’extérieur de lui  dans une dynamique de présence/absence, et d’éloignement. L’enfant sort progressivement de son cocon familial : prendre avec la main, porter à la bouche (l’organe de perception étant le goût, l’organe d’action, la main), prendre l’autre dans ses bras, l’embrasser. Son éloignement peut causer un manque douloureux : l’angoisse de la séparation. Les risques  de rester fixé à ce chakra en sont : la gourmandise, la boulimie, l’anorexie,  l’excès dans la sexualité ou bien dépassé par des élans fusionnels incontrôlables, le sujet peut frôler ou réaliser l’inceste.

 Dans les addictions Eros peut être en manque sur un mode  douloureux : après l’euphorie qui suit l’absorption de substances psycho-actives, alcool et autres drogues, le sujet a une impression de vide, de mal être, le poussant à rechercher le toxique.


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4 – Le MANIPURA : Eros élargit son champ d’action grâce à l’étendue de son regard, il y a un début de contrôle de son corps et de l’autre.  Situé au niveau du plexus solaire, c’est le lieu de l’élément  feu, du métabolisme de la digestion, mais aussi le feu qui brûle, réduit en cendres nos dettes, nos erreurs. C’est le lieu de l’ambition, de la volonté, mais si l’énergie est bloquée à ce niveau, il peut y avoir désir de pouvoir, orgueil, séduction, susceptibilité, désir de paraître : c’est le masque dont se pare l’acteur, la persona  selon Jung.

Eros, par la jouissance et la tentation du voir peut se laisser fasciner par les formes des autres, le spectacle érotique qui se présente à sa vue, lequel  peut déclencher le désir incontrôlable de se montrer, de s’exhiber et d’engendrer plaintes et poursuites par l’autre et la justice.

La personnalité d’Alcibiade illustre bien ce centre : il est brillant, orgueilleux de son rang et a tenté de séduire Socrate. Homme politique, il entraîna les Athéniens dans une expédition contre la Sicile qui coûta la destruction complète de la flotte. Il pactisa avec Sparte contre Athènes, sa ville. Recherché, il fut mis à mort. (VI) Sur le plan  de la clinique nous pouvons le ranger dans le groupe des psychopathes : tendance à l’agir, impulsivité, mépris des émotions tendres, transgression des lois sociales, conflit permanent avec son milieu ; le psychopathe fait sa propre loi.

 

5 – L’ANAHATA : Eros évolue dans l’étage du cœur, c’est la tendresse, la  caresse, l’amour, l’amitié, la compassion ; le tact est le sens de cet étage, avec la générosité, le pardon, l’acceptation de soi et des autres, la joie et l’union. Ce centre réalise la synthèse des trois chakras inférieurs et des trois chakras supérieurs, c’est l’intermédiaire (métaxu), entre des positions  extrêmes ou des concepts opposés, entre l’amour purement érotique et l’amour mystique, entre avoir et être.

La peau est aussi notre enveloppe protectrice : le toucher et la caresse font exister l’autre. La peau instaure aussi une limite (peira, voir texte) entre soi et l’autre, soi et le monde : aimer ne signifie pas s’annihiler au profit d’autrui et l’amour commence par le respect de soi-même qui nous rend capable d’apprécier l’autre.

Avec Anahata nous apprenons à accueillir l’autre, tout en conservant notre personnalité entière, non refoulée mais largement ouverte, épanouie et généreuse : nous nous affirmons tels que nous sommes, afin d’orienter nos talents, nos forces, nos qualités. L’organe d’action de ce centre est le phallus, symbole de la prospérité, de l’affirmation de soi, du désir, de la créativité. Diotime nous fait voir dans l’Amour une force créatrice au cœur du vivant, qui assure l’unité et l’identité de chaque être à travers le devenir, la « génesis », la succession des existences mortelles, mais l’autre sens de ce terme « engendrer » contient toute la puissance créatrice de l’homme, la poïesis, la créativité par laquelle le mortel produit de l’existence, le passage du non être à l’être, l’amour permettant d’accéder à l’éternité et l’immortalité (208b). Pour Platon il s’agit de la création de belles œuvres : les amants sont des poètes, la beauté est ce qui suscite et éveille en eux le désir d’engendrer ; la personne aimée nous ouvre un chemin, on  va au delà de celle-ci, notre amour s’en trouve renforcé, et la source du désir n’est pas le manque mais une plénitude intérieure. La création fait partie aussi  de la tache de la cité à la recherche de la justice, incluant  le philosophe et le politique.

 6 – Le VISHUDDA : Situé au niveau de la gorge et du haut des épaules : nommé le purifié, sans tâche, chez les yogi, avec comme élément l’éther, celui des ondes acoustiques vibrant dans les molécules d’air. L’organe de perception en est l’ouïe, qui permet le langage et la musique. Eryximaque  affirme qu’Eros régit la  médecine ainsi que  la musique, cette dernière créant l’harmonie en nous, par la  consonance et l’accord entre les sons aigus et graves, les mélodies  et les rythmes. Serait-il  le précurseur de la thérapie sonique ? : « Il n’y a aucune difficulté, dit-il, à diagnostiquer les phénomènes d’amour ». « Chaque fois que l’on doit recourir, à destination des hommes, au rythme et à l’harmonie, soit en créant la musique (la composition), soit en utilisant les mélodies et les vers déjà crées, alors se fait sentir la nécessité d’un bon praticien »

Dans ce centre, les éléments pulsionnels sous-jacents subissent une restriction, voire certains renoncements, une part de l’individu étant soumise au refoulement, mais  celui-ci peut aussi  inhiber des éléments précieux pour le dynamisme de l’individu : c’est l’ombre avec son ambivalence, décrite par Jung, et théorisée par Baudoin.

Centre de la parole, lieu de la communication verbale et non verbale, il permet à Eros d’exprimer l’amour du chakra du cœur, le verbe divin, qui est pur amour  et brille dans  les écritures sacrées. Le sentiment amoureux et la parole étant intimement liés à partir de ce centre, la parole ouvre les portes de l’échange, chasse les aveuglements, les quiproquos, les erreurs stériles. Le fait de dire ses émotions, ses pensées, ses fantasmes permet d’en prendre des distances, on les regarde de loin ou  autrement.

Nommer c’est dire un objet en son absence pour l’inscrire dans sa représentation et sa mémoire, cette absence pouvant être évocatrice de la mort réelle, imaginaire ou symbolique ; changer c’est mourir à soi-même pour renaître autrement.

Il y a le temps de l’écoute pendant lequel nous apprenons à recevoir la parole de l’autre et à contrôler la nôtre : Eros devra se rendre compte de la puissance des mots qui peuvent guérir, être dans l’ironie, mais aussi injurier, tuer.

 C’est le lieu des mantras, formules répétées intérieurement, agissant essentiellement par leur forme phonique, comme la prière du cœur et le Dhikr chez les soufis.

Dans les discours de Platon : « Le Phèdre » où la discussion s’oriente vers la beauté et l’amour, Socrate déclare : « je veux purifier mes oreilles, si je puis dire, de la salure de mes premiers propos, avec l’eau douce d’un nouveau discours ; mais je conseille aussi à Lysias de reprendre la plume plus vite pour montrer qu’à mérite égal il faut préférer l’amant au poursuivant sans amour ».

L’éducation (la paideia)  à Athènes s’effectuait de façon collective, mais aussi en relation duelle, c’était avant tout une affaire d’homme, entre un ancien expérimenté et un jeune éphèbe ; elle supposait un art de vivre, un savoir-faire social, en un compagnonnage qui se substituait  aux relations familiales. Elle visait à révéler les qualités humaines de l’adolescent au moyen des arts du corps comme ceux de l’esprit : arts de la guerre  et de la chasse mais aussi écriture, musique, dessin, jeux. Platon, qui a créé l’Académie, et dans le Banquet, se substitue à Socrate, prônait les méthodes actives basées sur le dialogue, la réflexion et la découverte et non l’endoctrinement : les relations maître-élève étaient des relations de parole. Il était par ailleurs admis que  l’éducateur soit l’amant de son élève, ayant des relations corporelles et homosexuelles, évoluant entre le jouissif et l’éducatif.

Socrate interrogeant Agathon, va faire apparaître par le jeu du signifiant, la fonction du manque  : il va passer de la mythologie à la dialectique, substituant à Eros le dieu, Eros le désir, en faisant préciser à son interlocuteur « de quoi l’amour est-il le corrélatif » : c’est l’amour du prochain, il  a un objet, (l’objet a)  cause du désir chez Lacan.

Socrate écoute les intervenants du Banquet, il les interroge, un transfert est créé. Il les invite  progressivement  à préciser leur pensée, il ponctue, et prétend ne pas être dans le savoir. En frustrant Alcibiade de sa demande, il lui donne son interprétation et sa première leçon de philosophie : le problème est au fond de toi-même.

  Dans la deuxième partie du Banquet est apparue une autre substitution : c’est Diotime, figure de la philosophie, l’initiatrice, qui va conduire le dialogue, Socrate se conduisant en élève : « Tu as raison… admettons.. » Un nouveau mythe de la naissance d’Eros est crée : c’est Pénia, sa mère, la pauvreté, représentant  le signifiant du manque, qui  eut un désir  et séduisit Poros, signifiant de la ressource, de la voie, du chemin. 

 7 – L’AJNA : chakra du front, «  le troisième oeil », à la racine du nez entre les deux sourcils : Eros rencontre le Maître dont la conscience est accomplie. C’est un être de vibration divine, c’est l’amour spirituel (Agapè), inconditionnel, qui rayonne pour les autres.

Socrate est invité  dans cette assemblée qu’est le Banquet dont le  sujet est l’amour, (Le Banquet est la traduction de Symposium : rencontre  d’un groupe d’amis partageant le plaisir de boire, entourés de musiciens, et discourant autour d’un thème). Socrate représente la sagesse : contrairement aux orateurs précédents, il recherche la vérité et non la gloire des mots de celui qui sait bien parler. Il est le témoin de toute chose, il se comporte en observateur agissant dans la vie ; il médite, fait le vide, avant d’entrer dans l’assemblée, ce qui cause son retard : « c’est une habitude qu’il a : quelques fois il reste à l’écart, debout là où il est, à mon avis il va venir tout de suite » (175a) déclare l’invité qui a accompagné Socrate.

Les perceptions en Ajna sont extra sensorielles, elles sont nombreuses et nous ne citerons que  la télépathie, la clairvoyance, la lévitation, fruit de l’ouverture du troisième œil.

C’est l’autorité du Maître qui rayonne et va donner confiance et autonomie à son élève, par delà ses leurres et ses illusions et plus près de nous, dans la cité, il représenta aussi la loi avec ses limitations et ses interdits. L’enseignement de Diotime est relaté sous la forme d’une d’initiation aux mystères de l’amour et de la beauté, qui est en fait le cheminement de la conscience : à partir de l’amour d’un seul corps, il convient de penser la  beauté dans sa forme, laquelle se généralise à tous les corps et à l’âme à laquelle sont attachées  des qualités morales  et intérieures, (goût pour les sciences, la  justice, l’activité intellectuelle), puis par la voie de la réflexion ou de celle de la contemplation, découvrir l’idée du beau en soi. 

 

Bibliographie 

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3.     BAUDOUIN Charles « De l’instinct à l’esprit » - Ed. Delachaux & Niestlé - 1970

4.     M. BOUBLI «Clinique psychanalytique de la sensorialité»

5.     A.KONICHECKIS et al. Dunod-2002

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7.     KRUSCHE Hellfried

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28.  PROUST Dominique «L’harmonie des sphères» - Préface de Hubert Reeves – Ed. Seuil-2001 (D. Proust est astrophysicien et musicien).

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30.  ROMILLY (de) Jacqueline «Alcibiade» - Ed. de Fallois – 1997

31.  de ROUGEMONT Denis «Les mythes de l’amour» - Ed. Gallimard-1967

32.  de ROUGEMONT Denis «L’amour et l’Occident» - Ed. Plon – 1988

33.  SCHOPENHAUER Arthur «Le monde comme volonté et comme représentation» Lib. Félix Alcan 1912 - PUF 2009 – traduit par Burdeau A.

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