Novel Therapy for Chronic Nightmares Decreases Stress Disorder Symptoms

 

WESTPORT, CT (Reuters Health) Jul 31, 2001 - Imagery rehearsal therapy for chronic nightmares in female sexual assault survivors with post traumatic stress disorder (PTSD) can not only decrease the nightmares, it can improve overall sleep quality and decrease the severity of PTSD symptoms, according to a report in the August 1st issue of The Journal of the American Medical Association.

In a prospective trial, Dr. Barry Krakow, of the University of New Mexico in Albuquerque, and colleagues randomly assigned 88 subjects to imagery rehearsal therapy and 80 to a wait-list control group. Most patients were concurrently receiving psychotherapy or psychotropic medication or both. A total of 114 patients were available for follow-up.

The therapy is based on a framework of an imagery and cognitive restructuring paradigm, according to the researchers' report. Patients are taught pleasant imagery techniques and cognitive-behavioral tools for dealing with unpleasant images that arise. They learn to mentally process nightmares by transforming them to more acceptable imagery. More information about the technique is available at the Web site

Une thérapie nouvelle des cauchemars améliore le Stress Post Traumatique

traduction française par le Dr Bernard Auriol

WESTPORT, CT (santé de Reuters) juillet 31, 2001 - la thérapie par répétition en rêve éveillé destinée à traiter les cauchemars chroniques dont sont victimes les survivantes de viols atteintes du syndrome de Stress Post-Traumatique (PTSD) peut non seulement diminuer les cauchemars, mais aussi améliorer la qualité globale du sommeil et diminuer la sévérité des symptômes de PTSD (selon un rapport publié par The Journal of the American Medical Association).

Dans un essai prospectif, le Dr. Barry Cracovie, de l'université du Nouveau-Mexique à Albuquerque, et ses collègues ont assigné aléatoirement 88 sujets à une thérapie par répétition en rêve éveillé et 80 à un groupe témoin (liste d'attente). La plupart des patients bénéficiaient concurremment d'une psychothérapie ou d'un traitement psychotrope ou des deux. Un total de 114 patients purent être suivis.

La thérapie est basée sur un paradigme associant langage imagé et restructuration cognitive. On enseigne aux patients des techniques d'imagerie agréable et des outils cognitif-comportementaux pour traiter les images désagréables lorsqu'elles surgissent. Ils apprennent à traiter mentalement les cauchemars en les transformant en une imagerie plus acceptable.

"By treating nightmares, what we are really doing is opening a doorway for the person where they are able to re-evaluate the way they deal with the trauma problem, even though they may not talk directly about it," Dr. Krakow told Reuters Health.

After 3 months, scores on the Nightmare Frequency Questionnaire, Pittsburgh Sleep Quality Index, Clinician-Administered PTSD Scale, and PTSD Symptom Scale were all significantly decreased (p < 0.001) among treated subjects compared with control subjects. Symptom subscales for intrusion, avoidance, and arousal related to PTSD decreased as well. Therapeutic effects were maintained at 6 months.

This treatment will not succeed for everyone, Dr. Krakow pointed out. He does not recommend it for patients with schizophrenia or dissociative disorders. "Dropout rates among patients with severe PTSD tend to be high," he added. "When people cannot divorce the nightmares from trauma, those people have much more difficulty with this technique" and require more intensive therapy.

Dr. Krakow noted that the imagery rehearsal therapy has been used effectively in patients with PTSD induced by trauma other than sexual assault. "I've treated nightmares since 1991 in Vietnam veterans, Holocaust survivors, certainly people who have been sexually tortured," he said.

He believes that the technique could also be of use in post-conflict settings and among refugees — populations with PTSD described in the same issue of JAMA.

A high level of chronic baseline psychiatric disorder and disability among Bosnian refugees is reported by Dr. Richard F. Mollica, of the Harvard Program in Refugee Trauma, in Cambridge, Massachusetts, and colleagues.

Dr. Mollica's group interviewed 376 refugees in a Croatian camp in 1996 and again in 1999. At the second interview, 45% of those initially diagnosed with depression, PTSD or both continued to exhibit symptoms. Another 16% of subjects who had been asymptomatic at baseline developed symptoms by 1999.

In a third study, Dr. Ivan H. Komproe, of the Transcultural Psychosocial Organisation WHO Collaborating Centre in Amsterdam, the Netherlands, and associates measured prevalence rates of PTSD in Algeria, Cambodia, Ethiopia and Gaza.

Between 1997 and 1999, PTSD prevalence rates were 37.4% in Algeria, 28.4% in Cambodia, 15.8% in Ethiopia, and 17.8% in Gaza. The only risk factor present in all four samples was conflict-related trauma after the age of 12 years old.

Commenting on these reports, Dr. Jonathan R. T. Davidson, of Duke University Medical Center in Durham, North Carolina, notes, "It is clear that the importance of PTSD as a worldwide health problem must be recognized and that it is important for clinicians to be alert to the presence and presentation of PTSD in medical and psychiatric settings."

After JAMA 2001;286:537-562,584-587

"En traitant les cauchemars, ce que nous faisons en fait est d'ouvrir une porte pour la personne afin qu'elle puisse réévaluer la manière dont elle gère son traumatisme, alors même qu'elle n'est pas en mesure d'en parler ," (Dr Krakow) .

Après 3 mois, les notes aux questionnaires Nightmare Frequency Questionnaire, Pittsburgh Sleep Quality Index, Clinician-Administered PTSD Scale, et PTSD Symptom Scale étaient toutes sensiblement diminuées (p < 0.001) chez les sujets traités comparés aux sujets controle.

Les sous-échelles de symptômes concernant l'intrusivité, l'évitement, et le phénomène d'alerte lié au PTSD sont diminué elles aussi. Ces effets thérapeutiques ont été maintenus tout au long des 6 mois de suivi.

Le Dr. Krakow précise que ce traitement ne réussit pas forcément dans tous les cas. Il ne le recommande pas pour des patients schizophrènes ou atteints de symptomes dissociatifs. Le" taux d'abandon en cours d'étude chez les patients avec un PTSD grave tendent à être élevés," a-t-il ajouté. "Ceux qui ne peuvent séparer les cauchemars du traumatisme, ont beaucoup plus de difficulté avec cette technique" et ont besoin d'une thérapie plus intensive.

Le Dr. Krakow a noté que la thérapie par répétition en rêve éveillé a aussi été employée efficacement pour les patients avec un PTSD induit par des traumatismes autres que le viol : "j'ai traité depuis 1991 les cauchemars d'anciens combattants du Vietnam, des survivants de l'Holocauste, des gens qui avaient été sexuellement torturés".

Il croit que la technique pourrait également être utile dans les scénarios de post-conflit et parmi les réfugiés - populations avec PTSD décrites dans le même numéro du JAMA.

Un niveau élevé d'altération psychiatrique chronique parmi les réfugiés bosniaques est rapporté par Dr. Richard F. Mollica et ses collègues (programme pour le trauma des réfugiés : Harvard Program in Refugee Trauma, in Cambridge, Massachusetts). Le groupe du Dr. Mollica's a interviewé 376 réfugiés dans un camp croate en 1996 et de nouveau en 1999. À la deuxième entrevue, 45% de ceux quin lors du premier entretienn, avaient été diagnostiqués déoressifs, ou PTSD ou les deux ont continué à présenter des symptômes. Un deuxième contingent de 16% qui avaient été asymptomatiques au départ ont développé des symptômes décelables lors de l'examen de 1999.

Dans une troisième étude, le Dr. Ivan H. Komproe et ses associés, du centre collaboratif de l'Organisation Transculturelle Psychosociale de l'OMS ( Amsterdam, Pays Bas), ont mesuré le taux de prévalence du PTSD en Algérie, au Cambodge, en Ethiopie et à Gaza.

Entre 1997 et 1999, les taux de prévalence du PTSD étaient de 37.4% en Algérie, 28.4% au Cambodge, 15.8% en Ethiopie, et 17.8% à Gaza. Le seul facteur de risque commun aux quatre échantillons était l'existence d'un trauma lié au conflit au delà de l'âge de 12 ans.

Commentant ces rapports, le Dr. Jonathan R. T. Davidson, du centre médical de la Duke University à Durham, Caroline du Nord, note :"il est clair que l'importance du PTSD comme problème de santé mondial doitêtre reconnue; il est important que les cliniciens soient sensibilisés à la présence et à la présentation des PTSD dans les contextes médicaux et psychiatriques".

Google
  Web auriol.free.fr   


Psychosonique Yogathérapie Psychanalyse & Psychothérapie Dynamique des groupes Eléments Personnels

© Copyright Bernard AURIOL (email : )

16 Septembre 2008