Les méthodes pour Maigrir

(diminution du poids chez l'obèse)

Dr Bernard Auriol

 

Les Médicaments

Catherine Petitnicolas note dans Le Figaro que selon une étude parue dans le Lancet, « les effets à long terme des médicaments censés lutter contre l'obésité sont encore mal connus et devraient être mieux évalués ».


La journaliste cite ainsi les auteurs de l'article, Raj Padwal et Sumit Majumdar, de l'hôpital de l'université d'Alberta à Edmonton (Canada), qui écrivent qu’« avant d'autoriser la commercialisation ou une large utilisation de ces traitements, il faudrait exiger la mise en place d'essais cliniques susceptibles de démontrer des réductions importantes de la mortalité et de la morbidité liées à l'obésité ».
Catherine Petitnicolas précise que les auteurs, qui « ont consulté de nombreuses bases de données concernant des articles publiés entre 2000 et 2006, remarquent aussi que ces traitements ont « une efficacité modeste mais un coût élevé» ».


La journaliste se penche notamment sur l’orlistat :

« Après un suivi sur 4 ans, la perte de poids moyenne serait de 3 kilos, accompagnée d'une diminution de la progression vers le diabète chez les patients à hauts risques. Mais au prix d'effets secondaires fort désagréables : diarrhée graisseuse (dans 15 à 30 % des cas), incontinence fécale (7 %) et déficience en vitamines liposolubles (A et D surtout) ».



Catherine Petitnicolas relève en outre que la sibutramine « entraîne une perte de poids de 4 à 5 kg en moyenne, et améliore les taux de triglycérides et de «bon» cholestérol ».


« Mais outre des insomnies, des nausées et de la constipation, elle provoque une hausse de la tension artérielle. Elle est donc déconseillée aux patients atteints d'hypertension mal contrôlée ou de tachycardie », poursuit la journaliste.
Catherine Petitnicolas note que Padwal et Majumdar « s'interrogent » pour savoir s’« il faut continuer à prescrire aussi massivement » ces médicaments, et « plaident pour accentuer les recherches visant à mettre au point des traitements radicalement novateurs ».
Les Echos remarquent également, sur quelques lignes, que selon les chercheurs, « les médicaments contre l’obésité doivent encore démontrer que les bénéfices qu’ils apportent pour la santé sont supérieurs à long terme aux risques éventuels
».

En 2010, La presse explique (Nouvel Observateur, numéro 2378) : « Comment un médecin anonyme a fait interdire un médicament dangereux ». Le Parisien indique que « c’est grâce au travail méthodique d’une femme médecin de Brest qu’un médicament dangereux a été retiré du marché, le 25 novembre 2009 ».
Le journal note que « le Dr Irène Frachon publie aujourd’hui «Mediator, combien de morts ?» (Ed. Dialogues), l’histoire de son combat contre cet antidiabétique, utilisé en fait pour maigrir ». Le quotidien relève que « vendu à 2 millions de patients depuis 1976, il a, selon elle, provoqué au moins 5 décès et des centaines d’effets indésirables cardiaques graves ».

Le Parisien indique que « le laboratoire Servier, son fabricant, […] conteste la dangerosité de son produit, et a engagé une procédure judiciaire pour que l’appellation «Combien de morts ?» disparaisse de la couverture ».

Le quotidien publie un entretien avec la pneumologue, qui déclare :

« Ce fut un vrai polar sanitaire. Si je ne m’étais pas battue avec acharnement sur ce dossier, ce médicament dangereux serait toujours en circulation. Avec des collègues cardiologues, on a ouvert des dizaines de dossiers médicaux de patients qui avaient eu des valvulopathies et on a découvert qu’ils avaient en commun de prendre du Mediator ».

Le Nouvel Observateur consacre une page à cette « bataille victorieuse », qui aura duré 3 ans.
et le magazine relève que, sans le Dr Frachon, "le célèbre coupe-faim du laboratoire Servier continuerait à faire des ravages" .

D'après Laurent Frichet
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L'utilisation des "régimes"

Elle comporte souvent de graves inconvénients liés aux déséquilibres alimentaires qu'ils préconisent : on assiste au phénomène d'accordéon, aux carences dommageables, à la fatigue et à la frustration.

Une des approches éprouvées est celle que proposent les "weight watchers".

 

La modération

Il s'agit de laisser dans chacune des assiettes qu'on s'est servi, au moins une bouchée. Il ne s'agit donc pas de refuser tel ou tel aliment, ni de faire des régimes héroïques : simplement en laisser un peu dans l'assiette; ce peu de nourriture sera jeté en dépassant la culpabilité de notre enfance selon laquelle il serait criminel et sans pitié pour les affamés de jetyer la moindre parcelle comestible.

Il s'agit de savourer ce qu'on absorbe, d'en respirer l'arome, d'en goûter les saveurs, de le mastiquer suffisamment.

Il s'agit d'arrêter de manger dès que l'on sent que c'est suffisant : ne pas finir le plat, ne pas finir l'assiette, ne pas en reprendre.

 

La respiration, les étirements et la relaxation

La pratique du hatha yoga avec ses exercices respiratoires, ses étirements posturaux, ses moments de relaxation jouissive est peut être la clef du succès

 

La compréhension de soi

En essayant de se comprendre et de "jouer" avec son problème, en se visualisant courageusement avec une meilleure silhouette, au besoin en faisant appel à l'aide d'un psychanalyste, d'un relaxologue, d'un comportementaliste ou d'un coach, on aboutira à mieux se comprendre et à mieux pouvoir se gérer au niveau alimentaire et au niveau de l'action physique.

 

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Psychosonique Yogathérapie Psychanalyse & Psychothérapie Dynamique des groupes Eléments Personnels

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3Juin 2010