|
Durant ces années passées en
tant qu’étudiante infirmière, il m’a été donné d’observer, particulièrement
lors des stages, la présence de quelques difficultés chez les étudiants les
amenant parfois à se poser cette inévitable question: « Suis-je réellement
qualifié pour ce métier ? »
Attribuées par certains à la
fatigue par d’autres au stress, ces difficultés devenant vites accablantes et
handicapantes se manifestent par :
oubli de matériel lors d’un soin, malhabileté dans l’application d’une
technique…
Qualifiées de périodiques par
les étudiants, elles semblent répondre à la présence de certains
« facteurs d’influences » : supervision par un professeur ou une
infirmière, exécution d’une technique nouvelle…
Dans le secteur infirmier le
stress est présent en quasi-permanence, les plus touchées directement sont
les unités spécialisées : les soins palliatifs, les unités de réanimation,
les urgences… Cependant, le stress n’est pas une exclusivité de celles- ci, on
le retrouve aussi dans les services de médecine et de chirurgie. Pourquoi les
stagiaires infirmiers seraient immunisés contre lui ? Je pense qu’au même
titre que les professionnels, ils en ressentent les effets. Bien sûr, celui- ci
est quelque peu différent, mais les principes causals s’y retrouvent :
fatigue, surcharge de travail, épuisement intellectuel.
De nombreux d’ouvrages traitent
du stress dans la profession paramédicale, cependant, très peu parlent ou ont
permis d’évaluer le stress que ressentent les étudiants stagiaires infirmiers.
C’est pourquoi j’ai tenu à réaliser ce travail afin d’analyser la présence
réelle de facteurs d’influences tant appartenant au milieu estudiantin
(supervision par un professeur, études) qu’appartenant au milieu professionnel
(prise en charge d’un patient possédant un lourd nursing, gestion de plusieurs
patients ou d’autres stagiaires).
![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() |
dernière mise à jour le 15 Juillet 2001