Broca's area (University of Alberta)

Langues secondes : dans une autre partie du cerveau (Cybersciences)

Le langage est dans l'outil (Cybersciences)

Musique de déments (Cybersciences)


Séquences musicales écoutées par les sujets (Nature Neuroscience)

 

 

La grammaire musicale

L'appréciation de la musique ferait appel aux mêmes circuits du cerveau que... la compréhension de la grammaire !

extrait de :

 

Allemagne 23/04/2001 - Détecter une fausse note dans une mélodie se ferait avec les cellules nerveuses qui gouvernent... l'utilisation de la grammaire !

 
L'aire de Broca abrite les compétences grammaticales... et musicales !

Chez les humains, les connaissances grammaticales sont cachées dans l'aire de Broca, une région du cerveau qui se situe à la jonction des lobes frontal et temporal. Cette région, plus précisément, permet de comprendre et de produire des phrases grammaticalement complexes ou, en d'autres mots, d'utiliser la syntaxe.

Sachant qu'une formation musicale peut augmenter les capacités verbales, Burkhard Maess et son équipe ont testé les « habiletés mélodiques » de l'aire de Broca. Pour ce faire, ils ont créé des mélodies de cinq accords, dont certaines qui sonnaient « faux » : un des accords de ces airs, quoiqu'en harmonie avec le reste de l'air, était mal placé dans la phrase musicale. La mélodie, en d'autres mots, était grammaticalement incorrecte.


 
Le Français Paul Broca (1824-1880) a découvert le centre cérébral du langage qui porte son nom.

Comme ces chercheurs du Max Planck Institute of Cognitive Neuroscience le rapportent dans le Nature Neuroscience de mai, les mélodies se terminant par un « faux » accord ont réveillé l'aire de Broca, contrairement aux airs justes ou à ceux dont seuls les accords du début étaient mal placés. L'aire de Broca, proposent les auteurs, réagirait seulement lorsque le cerveau « sait » quelle direction prendra la mélodie – ce qui n'est pas le cas lorsqu'à peine un ou deux accords ont été joués – et que cette attente est trompée.

Bien que l'aire de Broca soit toujours activée par le langage verbal – que celui-ci ait ou non une syntaxe correcte – il semblerait, à la lueur de ces résultats, que cette région du cerveau soit davantage liée au traitement des sons complexes qu'à la parole elle-même. Les mélomanes, tous des grammairiens en puissance ?

Anick Perreault-Labelle
apl@cybersciences.com

Dernière modification : 24/04/2001

 
 

 

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