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Malathi (2000) a propose à 41 sujets
de répondre aux questions du SUBI (Subjective Well Being Inventory)
avant et après une période de quatre mois pendant laquelle
ils ont pratiqué du yoga. Il a observé une amélioration
significative pour neuf des onze échelles de ce test.
Les travaux de C. Wood (1993 - Department of Experimental Psychology, University of Oxford) ont porté sur les effets de trois procédures différentes (étirements par les postures, respiration, visualisation liées à la méditation). Il a évalué les modifications obtenues sur les perceptions d'énergie physique et mentale ainsi que sur les états positifs et négatifs de l'humeur. Les sujets étaient des volontaires normaux (N = 71, gamme d'âge 21-76).
Le pranayama a été le moyen le plus efficace, dans le protocole testé, pour produire une augmentation de l'énergie mentale et physique perçues, une plus grande vigilance et des sentiments d'enthousiasme (P< 0.05).
La relaxation et la visualisation ont rendu les sujets sensiblement plus somnolents et lents que le pranayama (P < 0.05).
Shell (1994) comparant deux groupes de femmes
(yoga vs lecture en position confortable) n’ont pas trouvé
de différence pour certains paramètres endocrines ou pour
la tension artérielle ; ils ont observé une diminution de
la fréquence cardiaque pendant le yoga, plus de satisfaction, plus
d’extraversion, moins d’excitabilité, d’agressivité,
d’émotionalité, d’ouverture et de plaintes somatiques,
une meilleure gestion du stress et une humeur améliorée.
Telles (2000) a testé un groupe (n=31) d’apprentissage du yoga sur 30 jours (versus groupe contrôle). Il a constaté que le groupe yoga obtenait une meilleure performance dans le labyrinthe au re-test pratiqué 30 jours plus tard ; cela pourrait être lié à la composition du groupe (étudiants plus rapides) mais aussi à l'effet du yoga lui-même.
Contrôle des mouvements fins
On observe une amélioration trémométrique de la performance statique moyenne par le yoga chez des élèves (Telles, 1993).
De même chez des adultes, elle a fait des tests avant/ après 10 j d'asanas, pranayama, meditation, dévotions, and tratakas (N=20 ; 20). Tâche trémométrique : stilet dans des trous è contact=erreur; reduction significative du nombre des erreurs dans le groupe yoga et RAS pour les controles Telles (1994)
De même Manjunath (1999) a étudié
la dextérité après entraînement au yoga : manipulation
standardisée de petits objets avec une pince à épiler
ou « tweezer ». Les scores des sujets « yoga » se
sont accrus significativement alors que le groupe contrôle restait
stable.
24 Novembre 2006