Un scientifique épris de yoga

Pierre Etévenon

Docteur ès sciences. Directeur de Recherches honoraire INSERM

Répondre à l’aimable invitation de Mathieu d’écrire un article dans « Infos-Yoga » N°  61 de février 2007, c’est d’abord raconter un itinéraire et un chemin de vie.

Un itinéraire et un chemin de vie

À 15 ans j’ai eu l’appel de l’Inde après la lecture d’un premier livre sur l’Inde publié chez Nathan. Il y avait un chapitre sur l’hindouisme et le yoga. C’est ainsi que je découvris ensuite en librairie les livres et les premiers fascicules de Kerneïz sur le Hatha Yoga parus chez Tallandier depuis 1945. Et me voici de pratiquer en chambre un yoga sauvage et sans professeur pour me corriger. Hyperlaxe, le lotus m’était facile, tout comme l’œuf avec les deux pieds croisés derrière le cou mais pas longtemps. Des acrobaties me direz-vous ? Pas seulement car j’ai pratiqué seul longtemps et régulièrement ces techniques singulières et étonnantes, le pranayama et le « Dyana Yoga ». Puis dès 1966, notre premier enseignant de hatha yoga,  avec  Micheline Etévenon (1930-2001) à mes côtés qui devint ensuite professeur de hatha yoga et conférencière de l’E.F.Y., fut Ajit Sarkar venu à Paris après avoir été d’abord élève au Centre International d’éducation de l’ashram de Sri  Aurobindo à Pondichéry.

Cette passion juvénile pour l’Inde et le yoga persiste-et-signe encore maintenant et quatre livres en témoignent (1, 2, 3, 4) qui cherchent à présenter des ponts, des passerelles, des rapprochements entre l’Inde et le yoga d’une part, et les sciences d’autre part. Des rapprochements avec les neurosciences et plus spécifiquement l’électroencéphalographie sur ordinateur puis l’imagerie cérébrale auxquelles j’ai consacré mes recherches de 1965 à 1999 et jusqu’en 2001.  

Chimiste au départ, j’ai acquis un diplôme d’ingénieur de la première promotion de l’ESCOM à l’Institut Catholique de Paris, puis soutenu une première thèse en chimie organique sur les colorants photographiques, avant d’effectuer mon service militaire comme scientifique du contingent cette pépinière alors de talents variés de toutes disciplines dès 1963-1964.  Cela m’a ouvert de nouveaux horizons et m’a permis de partir aux Etats-Unis à Princeton en 1965-1966, muni comme viatique d’une bourse de l’OTAN, pour devenir neuropharmacologue et électroencéphalographiste quantifiant déjà les ondes cérébrales (EEG) émises spontanément par le cerveau et recueillies par des électrodes d’enregistrements collées sur le scalp.

L’étude des « états de conscience pathologiques »

Revenu en France en 1967, je suis devenu chercheur à l’INSERM (Unité 19) en neuropsychopharmacologie jusqu’à une thèse d’Etat en sciences naturelles en 1977, avant de travailler dans le Service de Santé mentale et de thérapeutique du Pr Pierre Deniker. Le thème en était « l’étude méthodologique de l’électroencéphalographie quantitative » appliquée aux effets des médicaments psychotropes, ou bien encore aux maladies et affections psychiatriques et neurologiques, que j’avais d’abord rencontrés initialement aux États Unis, puis étudiés à l’INSERM en France, d’abord au Centre Hospitalier Sainte-Anne à Paris, puis enfin à Caen en neurosciences et en imagerie cérébrale.

Il s’agissait alors d’étudier des « États de conscience pathologiques », des « états de conscience altérés ». Il y a deux autres catégories d’états de conscience considérés en recherche et en médecine.

 

L’étude des « états de conscience naturels »

Tout d’abord « Les États de conscience naturels » qui sont étudiés dans les Centres et Laboratoires de sommeil ainsi que dans les Services d’explorations fonctionnelles du système nerveux et laboratoires d’EEG des CHU et CHR en France et de par le monde.  Trois états principaux « naturels » sont alors étudiés en électrophysiologie et biologie : l’éveil, le sommeil et le sommeil paradoxal qui chez l’homme correspond le plus souvent à un vécu subjectif de rêve. La troisième catégorie est bien plus récente et beaucoup de chercheurs en neurosciences n’y croient pas, car pour la plupart d’entre eux, la conscience se limite à « l’éveil » au monde extérieur quotidien et la « perception consciente » à des réponses aux stimuli de ce monde extérieur.

L’étude des « états de conscience modifiés volontairement »

Mais en Inde et dans la tradition indienne (5 à 8), les trois états de conscience naturels précédents sont comme les trois sommets d’un triangle équilatéral dont le centre de gravité est un « quatrième état » (turiya en sanscrit). Ce centre du triangle est un mystérieux état de conscience encore pour les scientifiques mais qui est bien connu des yogis (voir l’entretien avec Michel Hulin dans 2). Ce quatrième état est proche des états d’enstase et d’extase liés aux méditations lors de la pratique du yoga ou du zen ou des méditations bouddhiques. Nous avons appelé cette troisième catégorie d’états de conscience, en 1972 et 1973, « Les États de conscience modifiés volontairement » dans deux  articles précurseurs (9, 10) qui ont été beaucoup décriés et critiqués à l’époque dans les milieux scientifiques. Mais depuis 1990, de nombreux travaux scientifiques internationaux et particulièrement en imagerie cérébrale, valident et identifient ces « états de conscience modifiés volontairement » qui sont spécifiques des méditations pratiquées qui peuvent être verbales (mantra, prière), visuelles (yoga nidra) ou autres (posture zazen). C’est ce que je développe tout spécialement dans la première partie de notre dernier essai (1) avec Bernard Santerre qui, en tant que sophrologue a rédigé la deuxième partie sur la sophrologie qui fut créée dans les années 1970 par le Dr Alfonso Caycedo après son retour d’Inde et d’Asie.

Mon ami Jacques Donnars m’a fait rencontrer le Dr Caycedo et son épouse Colette Caycedo, à Paris, à La Domus Medica, en 1985. Puis son fils, le Dr Alain Donnars, m’a invité à communiquer au 26e Congrès de la Société Française de Sophrologie, en décembre 1992. C’est à cette occasion que Bernard Santerre m’a rencontré et m’a proposé ensuite d’écrire un livre avec lui. Dans ce dernier livre, après avoir résumé la tradition indienne et le yoga, j’ai retrouvé me semble t’il et exposé à la fin dans un modèle inédit, les sources indiennes de la sophrologie du Dr Caycedo. Cet éminent psychiatre qui s’était formé en phénoménologie auparavant auprès de Lugwig Binswanger, père de la psychiatrie phénoménologique, est parti en Inde et au Japon en 1965 et 1966. Son livre « La India de Los Yoguis » (11) m’a été offert plus tard par sa fille le Dr Nathalia Caycedo, lors de sa visite au « Laboratoire de cartographie EEG de l’Unité 320 INSERM » à Caen. Il décrit dans le chapitre 1 sur l’Inde, sa visite à l’ashram de Sri Aurobindo à Pondichéry, où je suis allé ensuite avec Micheline Etévenon entre 1970 et 1973, en ayant rencontré la Mère (1878-1973) qui fut la compagne spirituelle de Sri Aurobindo (1872-1950) et les mêmes grands disciples (Nolini, Madhav Pandit, Udar Pinto, Indra Sen) dont parle et qu’a illustré en photographies le Dr Alfonso Caycedo dans son livre de 1966 (11). J’avais connu auparavant dès 1964 à Paris, André Morisset, le fils de Mère, qui dirigeait le Centre d’Études Sri Aurobindo*. J’étais toujours « un scientifique épris de yoga » et particulièrement du yoga intégral de Sri Aurobindo. C’est pourquoi j’ai eu la chance de participer en décembre 1972 au Séminaire international de l’année du Centenaire de Sri Aurobindo (12) organisé à Delhi par Madame Indirah Gandhi, puis de participer avec Micheline Etévenon à de nombreux congrès de yoga, à des Assises de la FNEY et à des congrès européens de Zinal.

Dans la troisième partie sur « le yoga » du livre qui vient de paraître (1), des contraintes d’édition m’ont empêché  de développer mes sources.  Au premier congrès de Grenoble sur le yoga en 1968, avec Jean-Georges Henrotte, nous avons présenté nos premiers travaux d’analyse spectrale de l’EEG (9, 10) à partir des enregistrements du moine zen Maître Taisen Deshimaru et de ses premiers disciples, en posture de méditation zazen, ainsi que des enregistrements EEG de Liliane Silburn, Directeur de Recherches et spécialiste du shivaïsme du Cachemire à laquelle Marc-Alain Descamps vient de consacrer un remarquable chapître dans un récent livre (13). La littérature sur les méditations bouddhistes et le zen est abondante (14, 15, 16), à commencer par les ouvrages de Maître Taisen Deshimaru (17). À ce congrès de Grenoble de 1968, Jean Klein fit une conférence silencieuse et très intériorisée sur l’Advaita Vedanta de Shankara qui est le titre d’un livre lumineux de Michel Hulin (18). J’aurai souhaité développer encore le Sâmkhya (19) et le yoga de Patanjali (20, 21) qui, avec le tantra (21) sont les fondements de l’œuvre de Sri Aurobindo (22, 23) qui m’est très chère et dont beaucoup d’ouvrages sont heureusement traduits en français à partir des trente livres en anglais publiés dans l’édition du centenaire (24).

Toute la vie est yoga

Pour Sri Aurobindo « Toute la vie est yoga » et sa perspective de l’évolution de l’homme, de l’humanité et de l’univers part de l’involution qui conduisit ensuite à la gnose de Plotin et des néo-platoniciens comme Scot Erigène au moyen-âge (1). Cette pensée néo-hindouiste, selon Ysé Tardan-Masquelier (21), a inspiré le père Teilhard de Chardin qui a connu les premiers chapitres de « La vie divine » (25) d’après le père de Lubac bien avant d’écrire « Le phénomène humain. » Cette vision de l’évolution est celle d’un philosophe, d’un yogi et d’un poète et sa « Synthèse des yoga » (26) présente trois aspects du divin : le transcendant non manifesté d’abord, le « Tat » (Tat svam asi : Tu es « Cela ») proche du Brahman de l’Advaita. L’immanent ensuite, avec les trois plans du Supraconscient (L’existence - Sat, la Conscience-Force - Chit-Tapas, la Béatitude - Ananda, la Vérité supramentale – Vijnana)), du Conscient (le surmental et le mental, le psychique, le vital, le physique), de l’Infraconscient (subconscient, inconscient, nescience).  Enfin l’être psychique qui est le témoin caché, l’être intérieur – l’ antaryamin, situé derrière le coeur profond et « pas plus grand qu’un pouce » selon les Veda et qui préside en secret à notre vie sur terre. Le « retournement de la conscience » est nécessaire pour que le psychique passe devant et peut régir consciemment notre mental, notre vital et notre corps physique. Cette première transformation « psychique » précède la transformation « spirituelle » de notre esprit – le jivatman et anticipe la « transformation supramentale » qui est en cours à notre époque et la cause cachée de notre crise de civilisation selon Sri Aurobindo.  (26)

De Caycedo, Jung et Assagioli à Sri Aurobindo

Lorsque Sri Aurobindo parle d’être psychique  organisé autour de l’étincelle divine et reflet de son être spirituel, le Dr Caycedo parle de « conscience phronique » qui entoure le « moi phronique », tandis que Jung parle du « Soi » et d’individuation et qu’Assagioli parle du « Je » et du Supraconscient. Un récent exposé à Paris, de Danièle Raynal au 40ème Congrès de la Société  Française de Sophrologie (à paraître dans les Actes du Congrès 2006 aux Editions de l’Harmattan sous l’égide du Dr Benoît Fouché), intitulé « Lorsque les relaxations dynamiques provoquent le retournementdans les thérapies des addictions » parle du « retournement de la conscience » cher à Sri Aurobindo et que Caycedo introduit progressivement dans ses pratiques des relaxations dynamiques au-delà du quatrième degré et qui vont actuellement jusqu’au douzième degré.

Pour clore cette présentation d’un scientifique épris de yoga qui prévoit de nouveaux ouvrages en préparation ou la « science des états de conscience » tendra progressivement vers « une conscience de la science » avec peut-être une fusion des deux,  car « science sans conscience n’est que ruine de l’âme », il nous faut encore citer l’oeuvre d’Assagioli, qui s’est beaucoup inspiré de l’Inde lui aussi dans sa « Psychosynthèse. » (27) La psychosynthèse d’Assagioli et les nouvelles méthodes d’intégration psychosomatique, conduisent à des états qui peuvent être encore considérés comme des états de conscience modifiés « volontairement », états de conscience phronique selon Caycedo, états supraconscients selon Sri Aurobindo. Assagioli, psychiatre à Pise, a ajouté une dimension « supraconsciente » à l’opposé de l’inconscient, qui n’est pas loin du concept d’individuation de Jung. En ce sens, c’est une montée en dimensions que proposent Assagioli, Jung et Caycedo et que j’ai récemment présentée (1) car ce dernier livre s’achève par une ouverture vers une dimension d’intériorité et d’évolution.

Quelle sera la fin de l’histoire ? (28) C’est à nous de la chercher, de la dé-couvrir, de la trouver, à la mesure de nos talents et du parcours de notre vie car…

« …Si le miel pouvait se goûter lui-même et goûter toutes ses gouttes à la fois, et si toutes ses gouttes pouvaient se goûter l’une l’autre, et chacune goûter le rayon tout entier comme elle-même, telle serait la fin pour Dieu, pour l’âme de l’homme et l’univers. » Sri Aurobindo, Aperçus et pensées.

 

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© Copyright Bernard AURIOL (email : )

30 Mars 2007

première parution dans « Infos-Yoga » N°  61 de février 2007

Copyright Pierre Etevenon et Infos-Yoga

 

 

Références

1) Pierre Etévenon et Bernard Santerre. États de conscience Sophrologie et Yoga, Le corps à vivre, Editions Tchou, 2 novembre 2006

2) Pierre Etévenon. L'Homme Éveillé. Paradoxes du sommeil et du rêve, Le corps à vivre, Sand-Tchou, 1990

3) Pierre Etévenon. Du rêve à l'éveil. Bases physiologiques du sommeil, Albin Michel, 1987

4) Pierre Etévenon. Les Aveugles éblouis. Les états limites de la conscience, Albin Michel, 1984

5) P. Etévenon. Etude comparée des états de conscience dans la tradition Indienne. 17-20, La Vie Médicale, 55,  n°spécial : yoga et relaxation,  Paris, 1974

6) P. Etévenon. Les états de conscience dans la tradition indienne, 23-29, La Vie Médicale, 55,  n°spécial : yoga et relaxation,  Paris, 1974

7) P. Etévenon. Connaissance et maitrise des états de sommeil, 31-32, La Vie Médicale, 55,  n°spécial : yoga et relaxation,  Paris, 1974

8) P. Etévenon. Vers la maitrise du sommeil conscient,. 35-39, La Vie Médicale, 55,  n°spécial : yoga et relaxation,  Paris, 1974

9) J.G. Henrotte, P. Etévenon, G. Verdeaux. Les états de conscience modifiés volontairement. La Recherche, 1099-1102, 29, décembre 1972, Paris

10) P. Etévenon,  J.G. Henrotte,  G. Verdeaux. Approche méthodologique des états de conscience modifiés volontairement (Analyse spectrale statistique). Rev. EEG Neurophysiol. clin. , Paris, 3, 2, 232 - 237, 1973

11) A. Caycedo, La India de Los Yoguis, Editorial Andes Internacional, Barcelone, 1977 ; première édition : Letters of Silence, Bhawnani & Sons, New Delhi et India of Yogis, National Publishing House, New-Delhi, 1966

12) P. Etevenon. From modern science towards Sri Aurobindo’s integral knowledge, pp. 206-211 in K.R.S. Iyengar Ed., Sri Aurobindo. A centenary tribute, Sri  Aurobindo Ashram Press, Pondicherry, 1974

13) Marc-Alain Descamps. Rencontres avec douze femmes remarquables, Alphée, 2006

14) Karlfried Graf Dürckheim. Méditer. Pourquoi et comment, Le courrier du livre, 1976

15) Jean-Pierre Schnetzler. La méditation bouddhique. Une voie de libération, Spiritualités vivantes, Albin Michel, 1994.

16) Marc De Smedt. Techniques de méditations, Spiritualités vivantes, Albin Michel, 1983

17) Maître Taisen Deshimaru. La pratique du zen, Spiritualités vivantes, Albin Michel, 1981

18)  Michel Hulin. Shankara et la non-dualité, Bayard Éditions, 2001

19) Prithwindra Mukherjee. Le Sâmkhya. Sources, méditations, applications, Epi, 1983.

20) Ysé Tardan-Masquelier. L’Hindouisme, Bayard  Éditions, 1999.

21) Ysé Tardan-Masquelier. L’esprit du yoga, Albin Michel, 2005.

22) Prithwindra Mukherjee. Sri Aurobindo, Desclée de Brouwer, 2000.

23) Peter Heehs. La Vie de Sri Aurobindo, Editions du Rocher, 2003.

24) Sri Aurobindo. Birth Centenary Library, 30 volumes, Sri Aurobindo ashram, Pondicherry, All India Press, 1970

25) Sri Aurobindo, The Life Divine, Sri Aurobindo Ashram, Pondichéry, 1949 et 1955, 1977 ; Shrî Aurobindo, Spiritualités vivantes, La vie divine 1, 2, 3, 4, Albin Michel, 1973 

26) Sri Aurobindo, La synthèse des Yoga. I. Le Yoga des œuvres, 1972 ; II. Le Yoga de la connaissance intégrale. Le Yoga de l’amour divin, 1974 ; III. Le Yoga de la perfection de soi, Buchet-Chastel, 1977

27) R. Assagioli, Psychosynthèse, principes et techniques, Viking compass, New York, 1965 et Épi, 1976

28) P. Etévenon. Éveil, attention, concentration…transformation, Revue Française de yoga, 9, Dhâranâ, 91-103, 1994

Liens Internet & Weboscopie

( à  paraître dans le N° 62 d’Infos-Yoga )

Etats de conscience naturels

sommeil.univ-lyon1.fr

ura1195-6.univ-lyon1.fr

http://sommeil.univ-lyon1.fr/articles/savenir/electricite/electricite.html

http://sommeil.univ-lyon1.fr/articles/savenir/auteurs/etevenon/biblio.htm

http://www.sfrms.org

http://www.oniros.fr

Sophrologie

www.sophrologie-française.com

http://iseba.fr

http://www.sophrologie-info.com/

http://ecoles.sophrologues.fr/

http://www.academie-sophrologie.fr

http://www.sophrologie-caycedienne.com

Inde, yoga et zen

http://www.lemondeduyoga.org/

http://www.ff-hatha-yoga.com/

http://www.evaruchpaul.asso.fr/01-1-Presentation.htm

www.dojozendeparis.com

http://www.sriaurobindoashram.org/index.php

et *Centre d’études Sri Aurobindo, 35 rue de Bellefond, 75009 Paris

(144 Cahiers parus depuis 1970)

www.indeaparis.com

www.incredibleindia.org

www.efeo.fr

http://www.infosyoga.info

Transpersonnel

http://www.europsy.org/aft/.

Editeur

            http://www.editions-menges.fr/f/index.php?sp=coll&collection_id=18