J'aurais voulu choisir un sujet de mémoire qui sorte de l'ordinaire, raconter une histoire originale, c'est l'ego qui voulait en moi ;
Je me rends compte alors rapidement, que le quotidien dans ce qu'il a de plus banal peut devenir extraordinaire ; le sujet, ne relève plus d'un choix, il s'impose : quoi de plus banal qu'un professeur d'espagnol ?
C'est pourtant de cela que je vais parler, de cette expérience que je vis chaque jour avec mes élèves, au collège, de la 6°à la 3°.
Je raconterai pourquoi et comment j'ai introduit le yoga dans mes cours d'espagnol ; je montrerai les techniques que j'emploie, j'expliquerai que j'essaie de devenir une yogui pour être une meilleure enseignante ; enfin, j'en arriverai à me demander si le choix de ce métier ne dépasse pas les buts que l'on s'était fixés au début ;
Je me demanderai si cela ne signifie pas beaucoup plus, qu'aider l'élève à devenir un bon hispanisant
J'ai accepté, il y a six ans de cela, une classe de 4° à " pédagogie soutenue ". Cela signifie que l'on avait formé une classe de 20 élèves maximum (entre 13 et 16 ans) composée d'enfants en situation d'échec, dont certains redoublaient.
Volontaires pour faire partie de cette classe, ils suivent en mathématiques, en français et en anglais une heure supplémentaire par semaine.
En espagnol, langue commencée en 4°, ils ont un horaire " normal " de 3 heures hebdomadaires.
Dès le début, je suis étonnée par l'incapacité de certains à rester immobiles ; F. se dresse à tous moments sur sa chaise, bouge dans tous les sens. Ils s'apaisent un peu lorsque je donne à chacun l'autorisation de bouger, de se lever pour faire un tour dans la classe lorsqu'il en éprouvera le besoin.
Dans cette classe, nombreux sont ceux qui ont des problèmes de dyslexie dont on les croyait guéris ; j'apprends alors par un spécialiste que, ces problèmes peuvent réapparaître, lors de l'apprentissage d'une nouvelle langue.
D. interrogé reste bouche- bée, bégaye un peu ; j'attends, aucun son ne sort de sa bouche. Plus tard, lorsqu'il aura confiance, il dira " je ne peux pas parler " ; j'apprendrai ensuite, qu'à la ferme où son père est employé, il fait de durs travaux, qu'il prépare les repas, s'occupe du linge et qu'enfin le père l'oblige à se recueillir tous les soirs sur l'autel qu'il a élevé à la mère défunte de l'enfant.
Dans l'ensemble, ils sont tristes, déprimés, si déprimés que Sophie, elle, a tenté de se suicider peu avant le 8 septembre pour tenter d'échapper à la rentrée des classes.
Quant à S., sa mère l'a abandonnée ; elle la rencontre au hasard des rues et elle vit chez ses grands- parents " à qui elle en fait voir de toutes les couleurs ", disent- ils.
Tous ont beaucoup de mal à mémoriser, ce qui semble une conséquence normale de leurs difficultés à se concentrer, à soutenir leur attention.
Plus encore que les autres enfants, ils sont victimes des multiples incitations actuelles à " se distraire " au sens étymologique du terme à se détourner d'eux- mêmes.
Sollicités de toutes parts, tous leurs sens mobilisés à la fois dans toutes les directions, ils ne savent plus se concentrer sur un objectif précis ; ils sont emportés vers l'extérieur au gré de nombreux stimulis (cf Micheline Flack " Des élèves qui réussissent ").
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Que peuvent alors nos avertissements répétés " faites attention, concentrez- vous, vous ne travaillez pas assez " ces litanies arrivent à leurs oreilles vides de sens !
Que faire ? Leur échec était le mien, leur découragement, leur lassitude étaient l'écho de mes sentiments.
Ils ne participaient pas, mes questions restaient sans réponses.
D., un jour lève le doigt mais au moment de parler : rien, le silence habituel, alors sans hésiter je leur fais pratiquer.
1° quelques minutes de relaxation
o Pousser livres et cahiers et sans changer de place mettre une main l'une sur l'autreo déposer une joue sur les deux mains, ou le front sur les deux mains l'une sur l'autreo fermer les yeux, si on en a envie et sentir que ça respire au niveau de l'abdomeno inspir l'abdomen se gonfleo expir il s'abaisseo on ne modifie rieno on écouteo on sent juste la respiration se faire telle qu'elle est.o Puis on remonte tranquillement vertèbre après vertèbre et on met la tête en derniero on peut ouvrir les yeux
2° Quelques étirements
o on s'étire comme lorsqu' on se réveilleo les pieds bien en contact avec le solo assis sur le bord de la chaise,on se grandito on porte les bras tendus à la verticale, au- dessus de la tête, doigts croisés eto on tourne les paumes de mains vers le plafondo on pousse le plafond avec ses paumes de mains et on reste les pieds bien collés au solo expir, on pousse le plafondo inspir immobile sans trop forcero puis on laisse cet étirement
o on bâille plusieurs fois si nécessaire
Le souvenir est lointain, il me semble que ce jour- là, tout le monde a participé, que personne n'a souri ; plus tard je leur dis que je suis aussi professeur de yoga et rapidement j'évoque les bénéfices de la détente.
L'essentiel, c'est ce qu'ils ressentent.
Ils se montrent très actifs pendant le cours ce jour-là.
D. trouve la réponse à la question posée quelques minutes avant et tous sont surpris de constater qu'ils travaillent mieux.
Quelle que soit la séance de yoga proposée,
il est demandé d'écouter le silence.
Il ya toujours un coin de silence autour de nous, écoutons- le
nous deviendrons alors capables d'écouter plus tard, le silence en nous.
Certains élèves ne veulent pas participerIls sont une minorité rarement plus de deux . Respecter leur refusAvant de proposer un instant de yoga, j’ai attendu de les connaître, j’ai attendu aussi qu’ils aient le temps d’apprécier le professeur d’espagnol , qu’ils constatent que je fais mon métier très consciencieusement avec beaucoup de sérieux ; bref j’ai attendu que « ça passe entre nous » ; parfois il m’est arrivé d’attendre un trimestre avant de sentir le moment où je pourrais leur offrir une pratique . Ceux qui ne veulent pas participer sont là, inactifs, l’air buté, ou au contraire ils s’agitent, font du bruit, regardent les autres. Je leur dis alors que je respecte leur désir de ne pas faire de yoga et que j’attends d’eux qu’ils respectent les autres et que je ne tolèrerai pas qu’ils les dérangent; je leur propose de se reposer un peu, de dormir. Les livres et les cahiers doivent être fermés ; il m’est parfois arrivé de faire des exceptions et de m’approcher d’un élève particulièrement agité, de lui proposer d’illustrer son cahier d’espagnol, pour l’occuper, parce que je connaissais son goût pour le dessin, en m’adressant à lui avec gentillesse : il viendrait me montrer à la fin de l’heure. Tous , se sont mis à pratiquer un jour ou l’autre. Un fou rire ?On laisse faire ; je continue comme si de rien n’était ; de toutes façons quoi faire d’autre ? Ils s’apaisent de toutes façons parce que le silence et la concentration de leurs camarades est communicative et, peut-être parce qu’ils se sentent acceptés tels qu’ils sont. |
Heureusement, je n'ai pas résisté au désir de leur faire du bien, à cet élan que je ressens si souvent vers eux et qui me donne les moyens de sentir ce qu'il faut faire.
Si j'avais réfléchi, avant de leur faire faire du yoga, j'aurais dû demander l'autorisation aux autorités administratives ; les pesanteurs bureaucratiques et la crainte permanente de réactions imprévisibles de la part de parents d'élèves, auraient pu compromettre cette initiative.
Très vite, ils vont demander du yoga en début de cours, parce que la petite séance de 7 à 8 minutes va retarder le moment où ils vont être interrogés. Peu importe, la courte séance les aide à se détendre, à se recentrer, ils sont moins dispersés, ils s'apaisent et nous créons jour après jour les conditions favorables à l'écoute et à la concentration.
Exercices de Yoga utilisésPremière SérieTôt le matin (à 8 h) des étirements pour se réveiller
1° Assis, le dos droit appuyé contre le dossier de la chaise, pieds en contact avec le sol
2° Dans la même posture, assis dos droit, on se laisse glisser jusqu'à amener les fessiers sur le bord de la chaise
3° Une variante, en demandant aux élèves de se décaler un peu (l’un se recule, le voisin s’avance )
4° Assis, le dos droit, avancer les fessiers
vers le bord de la chaise
5° Assis, dos droit, on monte sur les ischions,on se grandit, les épaules restent basses
6° Dos bien droit, « monter » sur
les ischions(ce sont les os que l’on a au milieu de chaque fessier)
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Exercices de Yoga utilisésDeuxième Série
1°- Dos droit,les bras s’élèvent par l’avant à la verticale, reviennent par l’avant. Le geste est en harmonie avec la respiration En ralentissant le mouvement,on ralentit la respiration
2° Respiration alternée
Quand le mouvement est « lancé » être attentif à la narine qui respire le plus quand on est du côté droit, à la narine qui respire le plus quand on est du côté gauche.
On apprécie,en gardant les yeux fermés ; quelle est notre ambiance intérieure ? Je suis étonnée de constater avec quelle rapidité les élèves « intègrent »ce type de respiration qui pourrait leur sembler compliquée
3° Ardha Matsyendrasana :Torsion
Le dos est droit,les fessiers reculés sur la chaise
Même torsion de l’autre côté
On revient lentement en inspirant et en expirant et on défait la posture .
Laisser aller la tête et le tronc vers l’avant pour se relaxer, dos rond Puis s’étirer, baîller comme lorsqu’on se réveille le matin.
Le moment de relaxation ou de yoga leur apparaît comme un sas entre le vacarme, le tumulte violent de la cour ou du couloir et le cours . Ils retrouvent leur centre,là au plus profond d’eux mêmes et ils s’y reposent tranquillement . Il leur arrive quelques fois de me demander de leur faire préparer le contrôle qu’ils vont avoir pendant l’heure suivante en français ou en anglais ou dans n’importe quelle autre matière. Préparer ça signifie se relaxer pour être frais et dispos pour être capables de mieux se concentrer.
Après quelques respirations profondes, je leur propose
La relaxation du masque (d'après « Ma séance de yoga » de Van Lysebeth) La relaxation se fait d'elle même quand on porte la pensée vers un endroit du corps et quand on l'y maintient un peu Appuyer le dos contre le dossier de la chaise
« Je suis très calme,je me concentre très bien et je réussis parfaitement le contrôle ;on se visualise en train de très bien travailler » Voilà une petite phrase d’auto-suggestion que je leur propose en leur précisant qu’ils peuvent la modifier à leur guise ;
Avant d’ouvrir les yeux, se remémorer l’objet choisi en début de séance,le visualiser prendre un peu de temps pour en voir tous les détails puis ouvrir les yeux bien s’étirer, baîller si nécessaire. |
Nous voilà à la réunion parents professeurs, où chaque professeur explique sa méthode et le programme devant les parents et devant le principal. Quel étonnement lorsqu'un parent d'élève prend la parole au nom de tous les autres pour me remercier de ces cours de yoga!
Je guette la réaction du principal tout en restant paisible : quels reproches pourraient- ils m'adresser puisque parents et élèves sont satisfaits?
Plus tard, je parle au principal de ce qui est proposé aux élèves, je lui dis que d'autres utilisent aussi le yoga. J'évoque la recherche de Micheline Flack et les expériences qu'elle a menées avec succès au lycée Condorcet à Paris.
J'évoque aussi Jacques de Coulon " Eveil et Harmonie de l'enfant " rencontré la même année qui nous avait fait travaillé dans ce sens.
Mais j'insiste surtout sur le fait que les élèves sont plus calmes, plus attentifs plus réceptifs et que les parents sont très satisfaits.
Voilà comment le yoga est devenu une pratique régulière. Nous l'avons exercé au début dans cette seule classe à " pédagogie soutenue " puis très vite les autres élèves de 3° ou de 4°, informés par leurs camarades en ont réclamé à leur tour et cela est devenu une façon de soutenir la pédagogie de l'espagnol.
Et si nous faisions une pause ?1¡ Assis sur la chaise,
2° Se relever en montant vertèbre après
3° Avancer les fessiers au bord de la chaise
Ils découvrent seuls. Ils sont calmes, apaisés, c'est eux- mêmes qui l'affirment. Comment le yoga est- il accepté au niveau académique ? Des mois ont passé, on m'a nommée entre- temps conseillère pédagogique. Le conseiller pédagogique reçoit dans sa classe un ou plusieurs stagiaires pour les préparer à la pratique de l'enseignement. Des formateurs de l'I.U.F.M. (institut universitaire de formation des maîtres) me demandent alors de venir parler de mon expérience des élèves en difficultés. Je les préviens que je ne pourrai pas traiter ce sujet sans parler du yoga que je fais pratiquer en classe. Sont réunis ce jour- là une douzaine de professeurs stagiaires, un conseiller d'orientation, un principal adjoint (celui de mon collège) et l'I.P.R. (inspecteur pédagogique régional) d'espagnol. Je souhaitais surtout leur faire découvrir ce que je proposais à mes élèves par un peu de pratique, dans les mêmes conditions, assis derrière une table. Je ne savais pas si j'oserais rompre ainsi avec les habitudes qui président à ce genre de réunion. J'ai connu ce jour là, un moment de gr‰ce : la théorie a été expliquée rapidement, puis on en est venu à la pratique très naturellement. Les stagiaires qui venaient dans mes classes y étaient habitués. Même l'inspectrice a tenté l'expérience. Le silence était d'une qualité rare et l'échange se faisait comme une vague qui va de l'enseignant vers l'enseigné, et qui revientÉ et qui repart, incessante. On a parlé du bien être qui succède à cette pratique, de l'état de calme, un réel enthousiasme les animait. Il était donc possible de continuer la pratique du yoga dans les cours d'espagnol sans plus rien craindre, cela avait pris un ton officiel ; quoique, réflexion faite, des peurs, il n'y en avait jamais eu. De toutes façons, il aurait été difficile de faire autrement : le yogui est indissociable du professeur d'espagnol. L'Adaptation de la technique au collègeAttention portée sur les piedsIl est très difficile de rester immobile pendant des heures que l'on soit adulte ou enfant. En les regardant s'agiter ainsi, me vient l'image du " culbuto " : ce jouet dont la base très lourde permet de retrouver la stabilité alors même que l'enfant vient de le " culbuter " en tous sens. Il est profitable pour eux de " sentir " leurs racines de mettre du plomb dans leurs pieds plutôt que d'alourdir leur cerveau d'une masse de connaissances nouvelles (je pense aux élèves en difficultés pour lesquels l'horaire était plus chargé dans certaines matières) " On ne cesse de criailler à nos oreilles, comme qui verserait dans un entonnoir " Le percepteur idéal serait, selon Montaigne, celui qui " ... ferait goûter les choses, les choisir et discerner d'elles mêmes." Les piedso Sentir le contact des pieds avec le sol o Prendre conscience des talons, des orteils, en les faisant bouger à l'intérieur des chaussures o Prendre conscience de la vožte plantaire évaluer sa hauteur, visualiser sa forme o Observer par la pensée l'ongle d'un orteil précis o Se diriger mentalement vers un autre ongle qui aurait une forme ou une qualité particulière o Ressentir toute la longueur et toute la largeur de la plante des pieds en contact avec la chaussure Les élèves apprécient : " ça réchauffe ! " De l'importance de la posture pour favoriser l'écouteNécessité de maintenir le dos bien droit, sans raideur, pour favoriser l'écoute du professeur du magnétophone très employé pour enseigner les langues - Le dos droit appuyé contre le dossier de la chaise, les deux pieds en contact avec le sol, - l'oreille gauche ou l'oreille droite dirigée vers le magnétophone, les yeux clos éventuellement, voilà l'attitude propice à une écoute profitable. Le yoga facilite la prononciation de sons propres à l'espagnol Parce qu'il permet une connaissance des lieux du corps, parce qu'il permet l'écoute des sensations corporelles, on peut l'utiliser pour faciliter la prononciation. Tous les ans, au début de l'apprentissage, nombreux sont les élèves qui ne parviennent pas à rouler les " rr " On leur demande alors, et l'exercice est proposé à toute la classe, de - Fermer les yeux - fixer l'attention sur le bout de la langue - faire comme le petit enfant lorsqu'il imite le vrombissement de la voiture ou la sonnette de la porte d'entrée : " drrin, drrin " - sentir le mouvement rapide de la langue contre les incisives supérieures ; Ils remarqueront ensuite que la consonne r en espagnol la " erre " exige les mêmes mouvements de la langue ; Il leur sera alors plus facile de prononcer " guitarra " ou narrador " comme il se doit Pour la " jota " ce seront au départ, les mêmes difficultés : les petits espagnols aussi connaissent cette difficulté et préfèrent remplacer cette consonne par un " r " - Se concentrer sur l'arrière de la langue tout au fond - elle frotte l'arrière du palais - visualiser ce mouvement, le voir par la pensée - ressentir ces vibrations - écouter tout en disant " ja, jé, ji, jo, ju (jou) " La concentration, le fait de porter la pensée sur l'arrière de la langue, qui vient frotter l'arrière du palais, de visualiser ce mouvement, leur permet de prononcer plus aisément. |
Bien sûr, il est rare que ces exercices ne provoquent pas l'hilarité de tous, mais pourquoi la leur interdirait-on ?
Pourquoi ne pourrait-on pas en faire un jeu ?
C'est parce qu'ils prennent conscience des sensations corporelles, parce qu'ils localisent en le visualisant, le point d'émergence du son, qu'ils sont aptes à le reproduire
Le yoga en outre permet la simplicité : celle de chanter un refrain espagnol à la mode, avec ou sans musique, pour leur faire mémoriser une forme grammaticale ou un certain vocabulaire par exemple, la forme progressive
" Estoy pensando en ti, porque quiero adivinar "
Estar + gérondif = forme progressive
J’ai fait l’expérience de visualiser en chaque élève le très bon élève ;même si on a en face un élève, dont on peut penser, à cause de ses résultats qu’il s’agit d’un élève médiocre,le fait de poser un regard différent sur lui, modifie les choses, son attitude et ses résultats s’améliorent.
Par notre regard,nous phagocytons l’élève,nous l’avons classé enfermé dans une catégorie d’où il lui est difficile d’émerger.
En le regardant différemment, en voyant en lui le bon élève ou si cela nous est possible en voyant l’Etre en lui,comme en chacun de nous, nous lui ouvrons un chemin de liberté sur lequel il lui sera possible de progresser.
Je voudrais remercier du fond du coeur Roger Clerc avec qui j'ai découvert et pratiqué le yoga de l'énergie.
Je voudrais exprimer aussi ma gratitude à Eliane Claire Thiercelin mon professeur qui a bien voulu superviser ce mémoire.
Je remercie Jean Pierre Laffez et tous les enseignants de l'école de yoga de l'énergie du sud ouest où j'ai suivi la formation.
Bien que toute la pratique du yoga à laquelle je me réfère provienne de ces maîtres, elle est devenue si naturelle, si bien intégrée à ma pédagogie, que je n'ai pas assez souvent pensé sans doute à citer ceux auxquels je suis redevable des bases de cet enseignement .
Enfin, je voudrais remercier aussi le Docteur Bernard Auriol qui m'a apporté un concours précieux pour l'élaboration et la publication de ce mémoire .
[1] Ce Mémoire a été réalisé dans le cadre d'une accréditation comme Pr de Yoga