Dr Bernard Auriol
Conférence
donnée à Lisbonne - Portugal
(European Convention Yoga, Yogatherapy and Ayurveda, 21 Octobre 2006)
et
à Foix - France
(Grep-Mp, Mars 2005)
Le problème de la pensée occidentale par rapport au yoga est lié à des angles d'approche très différents :
· la pensée occidentale s'appuie sur la dialectique et ne fait appel à l'expérience que de manière minimaliste.
· le yoga, au contraire, use de toutes doctrines disponibles - autant religieuses que philosophiques - pour encadrer, mettre en forme, analyser, étendre les constatations que permet une pratique assidue de la méditation, et des techniques physiques propres à la favoriser. A noter que la méditation n'est pas prioritairement discursive, bien au contraire. Elle vise plus le vide de l'esprit que l'exercice de la mémoire, de la logique ou même de l'intuition. Elle vise plus l'ataraxie que le chatoiement des sentiments.
· Pour ce qui est de la conscience, elle se concentre, se centre sur un foyer de plus en plus étroit ou de plus en plus évanescent, elle se réduit à elle-même et se dépasse à s'oublier au point que l'expérience devient sans témoin au moment où elle culmine, sinon lors du retour ; alors reste le goût, la lumière, la présence, le son du silence comme métaphore de l'indescriptible.
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Pour la science, il s'agira simplement de se donner les moyens d'observer autant que possible, la physiologie, l'activité cérébrale, la thérapeutique liées à ces expériences.
· Abaissement du métabolisme signant le repos extrême des muscles, des processus circulatoire, respiratoire ou endocrinien
· Ralentissement des rythmes cérébraux par synchronisation, répondant à la simplification de la vie mentale,
· Cet apaisement est favorable à la santé.
Le Hatha Yoga et la méditation apparaissent comme des thérapies complémentaires, plutôt qu’alternatives, pour promouvoir et maintenir une « bonne forme » ; ils offrent un excellent exemple de la connexion agissante du corps et de l’esprit.
Le Hatha yoga crée un équilibre, physiquement et émotionnellement, en utilisant des postures, ou asanas, combinées à des techniques respiratoires, ou pranayama.
La méditation et le rêve éveillé non seulement renforcent le travail physique et émotionnel instauré par les postures et la respiration, mais ils ouvrent aussi une porte à la réalisation de soi pour favoriser l’union de la pensée, du corps et de l’esprit. (Gimbel MA, 1998)
Sensation de Bien-EtreMalathi (2000) a propose à 41 sujets de répondre aux questions du SUBI (Subjective Well Being Inventory) avant et après une période de quatre mois pendant laquelle ils ont pratiqué du yoga. Il a observé une amélioration significative pour neuf des onze échelles de ce test. |
Sensation d’énergie et Humeur Les travaux de C. Wood (1993 - Department of Experimental Psychology, University of Oxford) ont porté sur les effets de trois procédures différentes (étirements par les postures, respiration, visualisation liées à la méditation). Il a évalué les modifications obtenues sur les perceptions d'énergie physique et mentale ainsi que sur les états positifs et négatifs de l'humeur. Les sujets étaient des volontaires normaux (N = 71, gamme d'âge 21-76). Le pranayama a été le moyen le plus efficace, dans le protocole testé, pour produire une augmentation de l'énergie mentale et physique perçues, une plus grande vigilance et des sentiments d'enthousiasme (P< 0.05). La relaxation et la visualisation ont rendu les sujets sensiblement plus somnolents et lents que le pranayama (P < 0.05). Un programme de 30 minutes de stretching yogique et d’exercices de respiration simples (et qui peuvent être pratiqués même par des personnes âgées) a eu un effet nettement « fortifiant » sur la perception d'énergie mentale et physique et sur l’humeur. |
Gestion du stress
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Intelligence spatiale ? Telles (2000) a testé un groupe (n=31) d’apprentissage du yoga sur 30 jours (versus groupe contrôle). Il a constaté que le groupe yoga obtenait une meilleure performance dans le labyrinthe au re-test pratiqué 30 jours plus tard ; cela pourrait être lié à la composition du groupe (étudiants plus rapides) mais aussi à l'effet du yoga lui-même.
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Contrôle des mouvements fins On observe une amélioration trémométrique de la performance statique moyenne par le yoga chez des élèves (Telles, 1993). De même chez des adultes, elle a fait des tests avant/ après 10 j d'asanas, pranayama, meditation, dévotions, and tratakas (N=20 ; 20). Tâche trémométrique : stilet dans des trous è contact=erreur; reduction significative du nombre des erreurs dans le groupe yoga et RAS pour les controles Telles (1994) De même Manjunath (1999) a étudié la dextérité après entraînement au yoga : manipulation standardisée de petits objets avec une pince à épiler ou « tweezer ». Les scores des sujets « yoga » se sont accrus significativement alors que le groupe contrôle restait stable. |
Tapping On a utilise une tâche de ‘tapping’ avec le doigt pour évaluer la vitesse motrice des deux mains chez 53 adultes et 152 enfants (avant et après entraînement au yoga) comparés à 38 adultes ne pratiquant pas le yoga et servant de référence. Tous les sujets étaient droitiers. Le tapping a été évalué au bout de 10, 20 et 30 secondes. Le test s’est amélioré après 10 jours de Yoga pour les enfants et 30 jours pour les adultes. Mais l’amélioration concernait les 10 premières secondes et pas les suivantes. C’est dire que le Yoga a permis une augmentation de la vitesse mais pas de l’endurance. (Dash M, Telles S., 1999). Le tapping spontané est censé mesurer le tempo neurophysiologique; ce tempo spontané diminue avec l’âge sans devenir moins stable (cf. Vanneste et coll., 2001) |
Fréquence Critique de Fusion La fréquence critique de fusion (critical flicker fusion frequency ou CFF) a été mesurée par Vani (1997) dans deux groupes appariés (age, sexe, N=18 : 18) Le groupe yoga pratiquait asanas, pranayamas, kriyas, meditation, sessions dévotionnelles et conférences. Au bout de 10 jours on n’a pas trouvé de différence concernant la CFF. Mais au bout de 20 et 30 jours la CFF est augmentée (10 et 15 %) dans le groupe Yoga et reste stable chez les controles. |
Temps de RéactionUne recherche de Madanmohan et coll. (1992) montre que la pratique du yoga pendant trois mois améliore significativement les temps de réactions visuel et auditif. |
Effets générauxTelles (1993) a montré chez des professeurs d’éducation physique expérimentés (N=40 ; plus de 8 ans d’entraînement) que la pratique de du yoga (trois mois) avait un effet favorable sur le poids, la tension artérielle et les fonctions respiratoires ; ils ont trouvé aussi une diminution de l’excitation autonome et une relaxation psycho-physiologique (rythmes cardiaque et respiratoire diminués) |
Les ondes cérébralesKamei et ses collaborateurs (2000, Shimane Institute of Health Science, Izumo, Japan) ont mis en évidence pendant leurs exercices, chez sept professeurs de Yoga, une augmentation des ondes alpha et une diminution du cortisol sérique. Ces deux phénomènes étaient fortement corrélés (r = -.83). |
Aires cérébrales Hans C. Lou et ses collaborateurs (1999) de l’Hopital Royal de Copenhague, ont cherché à examiner quelles parties du système nerveux sont modifiées de manière reproductible au cours de la méditation de type Yoga Nidra, et si ces modifications sont différentes de celles qui résultent d’un repos standard. On a utilisé une évaluation des flux sanguins cérébraux par la tomographie à émission de positons PET (15O-H2O) chez neuf jeunes adultes, professeurs de yoga très entraînés. On a pratiqué en même temps, chez deux des sujets une analyse spectrale EEG et une mesure du flux cérébral sanguin (Cerebral Blood Flow ou CBF). A l’état de repos standard, on trouve une activité différentielle au niveau du cortex frontal (dorso-latéral et orbital), le gyrus cingulaire antérieur, le gyrus temporal gauche, le lobule parietal inférieur gauche, le striatum et le thalamus, le pont, le cervelet, toutes structures impliquées dans le réseau attentionnel exécutif. Pendant la méditation, on a observé une activité différentielle dans les cortex postérieurs, sensoriel et associatif, connus pour leur participation aux activités d’imagerie. Ceci avec une exception notable pour l’aire visuelle primaire (aire striée près de la scissure calcarine, ou aire 17 de Brodman). |
Métabolisme cérébral Herzog et ses collaborateurs (1990) ont trouvé que pendant la méditation yoga, le niveau du métabolisme du glucose (regional cerebral metabolic rate of glucose ou rCMRGlc) est significativement plus élevé au pôle frontal qu’au pôle occipital du cerveau (p < 0.05). Ces données indiquent un métabolisme cérébral plus homogène pendant la méditation yoga. |
Vyas et ses coll. (2002) ont évalué les effets de la méditation sur le système respiratoire, le système cardiovasculaire et le profil lipidique. Dans cette étude, fonctions respiratoires, paramètres cardiovasculaires et profil de lipide de méditants et de pratiquants du Raja yoga (meditants à court et à long terme) ont été comparés à des non- méditants. La capacité vitale, le volume courant et la rétention du souffle étaient sensiblement plus élevés ches les méditants. Les méditants à long terme ont une capacité vitale et une pression expiratoire sensiblement plus élevée que les autres. La tension artérielle diastolique était sensiblement inférieure pour les méditants. La fréquence cardiaque était sensiblement inférieure chez les méditants à long terme que chez les autres. Le profil lipidique a montré un abaissement significatif du cholestérol dans le sérum des méditants en dépit d’une activité physique semblable. Ceci prouve que la méditation du yoga procure une amélioration significative des fonctions respiratoires, des paramètres cardiovasculaires et du profil lipidique. |
Mantras Bernardi et ses collaborateurs (2001) ont montré que la récitation du rosaire ou de mantras avec une respiration ralentie à six par minute, induisent des effets psychologiques favorables ainsi probablement que des effets physiologiques (accroissements synchrones des rythmes cardiovasculaires pré-existant, augmentation de la sensibilité « baro-réflexe » qui régule la pression artérielle). |
Meditation cyclique Telles (2000) a comparé la combinaison cyclique d’exercices stimulants et calmants (cycles) avec shavasana. Elle a découvert une diminution significative du rythme respiratoire, une augmentation des volumes respiratoires et une diminution de la consommation d’oxygène, pour les deux méthodes. Mais la différence est significativement plus grande pour la méditation cyclique. |
Méditation tantrique Corby (1978) a montré que les méditants tantriques expérimentés ont une augmentation alpha et théta à l’EEG, pas de signes de sommeil, peu de réaction du système autonome aux stimuli externes ; mais l’approche de l’extase se manifestait par une soudaine activation du système sympathique. |
Kundalini Yoga / relaxation Narayan (1990) a cherché à quantifier (EMG) le degré de relaxation musculaire atteint lors du kundalini yoga. Il a observé (N=8, 4 hommes, 4 femmes) une réduction de 58% par rapport à la référence (ligne de base) dans les deux sexes. |
Méditation Brahmakumaris
Contrairement au changement de la fréquence cardiaque, il n'y avait aucun changement crucial pendant la méditation, pour l'ensemble du groupe, quant à la Galvanic Skin Response (GSR) palmaire, ni quant à l’amplitude du plethysmogramme du doigt, ni même quant au rythme respiratoire. |
Amélioration de la Physiologie respiratoire
Le travail de Makwana et coll. (1988) a fait une étude sur 25 hommes des fonctions respiratoires après dix semaines de pratique du yoga. Les fonctions ventilatoires ont été améliorées : rythme respiratoire diminué, capacité vitale accrue, VEMS (Volume Expiratoire Maximal forcé lors de la 1 ère Seconde), capacité respiratoire maximum et rétention du souffle, alors que le volume courant et le rapport de Tiffeneau n’ont présenté aucun changement évident. Une recherché de Madanmohan et coll. (1992) montre que la pratique du yoga pendant trois mois accroît significativement les indices ventilatoires classiques, le temps de rétention du souffle poumons pleins ou vides, et la force de la poigne (Hand Grip Strength). Birkel, (2000) a confirmé (287 sujets) que le yoga augmente la capacité vitale. |
Telles et ses collaborateurs (Inde) ont divisé 28 filles anxieuses en deux groupes, ce qui a permis de créer des paires de même âge et de même ancienneté dans l’établissement. Les sujets de chaque paire ont été aléatoirement distribués en deux groupes : yoga (relaxation) ou jeu bien actif. Cela pendant six mois. Les deux groupes ont présenté une fréquence cardiaque de repos diminuée par rapport au début (Test de Wilcoxon) mais le groupe yoga a également eu un ralentissement respiratoire, ce qui témoigne d’une diminution stable de leur état d’anxiété et de stress. |
Yoga et respiration en altitude Bernardi et coll (2001) ont étudié les effets d’une simulation d’altitude chez des yogis par rapport à des sujets contrôle. On observe un accroissement du débit respiratoire par minute chez le sujet contrôle mais non chez le yogi. La saturation en oxygène décroît chez tous, mais plus chez les sujets standards que chez les yogis que ce soit pendant la respiration spontanée, la respiration controlée ou la respiration yogique lente. L’altitude donne une sympathicotonie (accélération cardiaque, variabilité du pouls et de la pression systolique chez les contrôles alors que cet effet est très amorti chez les yogis). Cet effet est également amorti par un ralentissement volontaire de la respiration, que ce soit chez les yogi ou les contrôles. Ceci démontre qu’un respiration yogique lente semble plus efficace en ceci qu’elle maintient une meilleure oxygénation du sang sans accroissement de la ventilation par minute. Elle réduit la sympathicotonie résultant d’une hypoxie simulant l’altitude. |
Le concept de “svara” prétend à une corrélation entre la dominance latérale de la respiration nasale (dominance narinale) et les états de repos (ida), activité (pingala) et turbulence (sushumna). Mohan (1996) a mesuré la dominance narinale et la résistance cutanée (galvanic skin resistance ou GSR) comme témoin de l’excitation ortho-sympathique. L’activité ortho-sympathique était faible pour Ida Svara, forte pour Pingala-svara et maximum pour Sushumna-svara (évalué selon les critères traditionnels). |
La respiration consciente améliore la mémoire spatiale, quelle que soit la narine utilisée La respiration unilatérale, droite vs gauche, améliore la performance dans les tâches cognitives généralement attribuées aux hémisphères gauche (verbal) ou droit (spatial) respectivement. Comme les fonctions de la mémoire sont également latéralisées, Naveen (1997) et coll. ont étudié les effets de la respiration unilatérale sur les tests de mémoire verbale et spatiale Enfants scolarisés (N=108 : 27 controles ; 10 à 17 ans) 4 groupes : respiration D, G, alterne, normale consciente pendant 10 jours Les 4 groupes comportant une « attention respiratoire » ont eu un accroissement significatif (score +84% !) du test spatial (mais non verbal) alors qu’il n’y avait pas de variation dans le groupe contrôle. |
La respiration alterne a un effet stimulant sur l’orthosympathique Telles (1996) a cherché les effets de « surya anuloma viloma pranayama » (SAV). N=12 ; 30 ans ; 4 hommes, 8 femmes 45 minutes de SAV / 45 minutes respiration spontanée La session SAV a produit une augmentation de la consommation d’oxygène et de la tension systolique (+9 mmHg), une diminution du volume du pouls digital (-45%) : vasoconstriction cutanée. |
Pranayama carréStanescu et coll. (1981) ont montré que des asanas avec pranayama carré (N=8 :8) entraîne une diminution du rythme respiratoire et de la ventilation, du volume courant et de la réponse ventilatoire au CO2. Paola Monnazzi, et ses collaborateurs de La Sapienza à Rome (2002), ont montré qu’une respiration ralentie avec des pauses brèves entre inspir et expir, (respiration « rectangulaire » ou « carrée ») peut induire une régularisation rapide au niveau cardio-vasculaire et une diminution de la cortisolémie succédant à un stress physique (escalade). |
Kapalabhati (respiration rapide =>120/min) Une étude de Desai et Gharote (1990) conduite sur 12 hommes en bonne santé a montré une diminution de l’urée sanguine et une augmentation de la créatinine et de la tyrosine dans le sang après une minute de la respiration rapide (120/min) appelée Kapalabhati. Il s'agit d'expirer avec force au moyen des muscles abdominaux. L'inspiration se fait d'elle même.
On voit que Kapalabhati, pratiqué depuis des siècles par les yogis, permet - outre les effets que lui attribue la tradition indienne -de bénéficier d'une meilleure oxygénation cardiaque et cérébrale. |
Une étude de Shirley Telles, Meesha Joshi, Manoj Dash, P Raghuraj, K V Naveen, H R Nagendra (Vivekananda Yoga Research Foundation, Bangalore, India. anvesana@vsnl.com) intitulée An evaluation of the ability to voluntarily reduce the heart rate after a month of yoga practice. dans la revue Integr Physiol Behav Sci 2004 Apr-Jun 39(2):119-25 avait pour but de déterminer si les débutants dans le Yoga seraient capables de diminuer volontairement leur rythme cardiaque et si la magnitude de cette réduction serait accrue après un entraînement d'un mois. Deux groupes (yoga et contrôle de 12 sujets chacun) subirent une évaluation le premier puis le 30° jour de l'expérience. Pendant ces 30 jours le groupe "yoga" reçut un entraînement dans les techniques du yoga alors que le groupe "contrôle" poursuivat sa propre routine. Pour chacune des évalyuations, on enregistrait la ligne de base du rythme cardiaque pendant une minute, puis on, demandait aux participants d'essayer de diminuer volontairement leur rythme cardiaque, en utilisant la stratégie qu'ils voudraient sur une durée de 6 minutes. Aussi bien la ligne de base que le rythme cardiaque le plus bas atteint volontairement furent systématiquement plus bas dans le groupe "yoga" le 30° jour par rapport au premier jour. La diminution de la ligne de base fut de 10.7 bpm (battements par minute) et la diminution volontaire surajoutée de 6.8 bpm (p<.05 au test de Wilcoxon pour les différences couplées). Par contraste, il n'y avait aucun changement significatif, ni pour la ligne de base, ni pour le rythme cardiaque minimum en période intentionnelle, dans le groupe contrôle, entre le 30° et le premier jour. Ces résultats suggèrent que l'entraînement au yoga
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Régulation artérielle améliorée par action de type parasympathique La sensibilité du baroreflexe a été quantifiée grâce à deux index par Bowman (1997) : un index hautes fréquences : HF (0,15 ; 0,35 Hz, lié à l’action du parasympathique) et un index des fréquences moyennes, MF (MF; 0.05 ; 0.15 Hz témoin de l’activité orthosympathique). Ces index sont calculés par analyse spectrale des fluctuations spontanées du rythme cardiaque et de la tension artérielle. Un entraînement aérobic de Court-durée ne modifie ni MF ni HF chez des sujets âgés, normotendus en bonne santé. Le HF mais pas le MF a augmenté avec la pratique du yoga. |
Endurance Physique augmentée Raju (1986) a pu montrer que le yoga (90 jours ; N=12 ; 6 hommes, 6 femmes), en diminuant l’acide lactique dans le sang après une tâche longue et monotone, favorise l’endurance physique. |
Fibres musculaires lentes favorisées La puissance aérobie (VO2 max, c’est à dire le débit maximum possible d’oxygène consommé lors d’un effort) et la puissance anaérobie ont été estimées chez des étudiants en médecine avant et après six semaines de formation yogique par Balasubramanian et Pansare (1991). On a observé une augmentation significative de puissance aérobie et une diminution significative de puissance anaérobie. Ceci pourrait être dû à une conversion d'une partie des fibres musculaires rapides (« fibres blanches », fast twitch) en fibres lentes (« fibres rouges » slow twitch) grâce à la pratique du yoga. |
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Les états de la Conscience |
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Non-Agir (repos) |
Agir |
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E V E I L |
Eveil Paradoxal
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Eveil Trivial
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S O M M E I L |
Sommeil Trivial
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Sommeil Paradoxal
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Les quatre états de la conscience
LexiqueBhastrika => Rapide succession d’expirations et d’inspirations énergiques. L’air est aspiré et rejeté avec force comme au moyen d’un soufflet de forge. Kapalabhati => Respiration rapide : 120/min. Ujjayi => L'inspir et l'expir se font par le nez, les deux temps sont équilibrés dans la durée, un léger frottement de l'air dans la gorge produit le son spécifique de cette respiration. |
21 Décembre 2007