Huguenot Society Proceedings­

Volume XI (1915-1917)

Notes sur la famille Auriol

Par HENRY d'AURIOL.

La famille Auriol ou d'Auriol (Haag, France protestante, 2° édition, Bordier et Agnew, p.171) est issue du Languedoc, d'où les historiens la font venir d'Espagne.

Les renseignements que donnent soit Bordier, soit Agnew, sur les branches émigrées de cette famille sont erronés. Bordier parle avec dédain de la nouveauté et de la médiocrité de cette famille émigrée, qu'il ne connaît pas. Agnew la rattache aux Auriol, barons de Toutens, de Toulouse, restés en France, On trouve cette même origine dans le Peerage à l’article Auriol (année 1849, folio 1098).

Nous ignorons les sources auxquelles ces deux auteurs ont été se renseigner. Il est possible qu'il y ait quelque rapport entre les branches de Castres, d'où la famille Auriol qui nous occupe est originaire, et celles de Toulouse. La similitude des armes entre la branche de Toutens et celles de Castres a pu faire supposer une origine commune, mais aucun document de famille ne l'établit. Nos archives de famille (Genève et Montpellier), les recherches faites à Castres (chez les notaires, à l'état civil, dans les archives privées) indiquant cette ville comme le berceau de la famille à l'époque où vivait l'aïeul sur lequel on a des renseignements positifs. Les branches émigrées au cours des guerres de religion en Suisse, en Angleterre, sortent de Castres. Cet aïeul s'appelait Jean (Johannis Aureoli), il habitait en 1513 à Villegoudou, faubourg de Castres, il est désigné, à cette époque, comme « textor de Villagodosio » (tisserand à Villegoudou).

Le commerce était très actif à Castres à ce moment. On y travaillait les laines du pays ; plusieurs corps de métier s'occupaient des diverses industries qui s'y rattachaient.


          On trouve les descendants de ce Jean Auriol établis à Villegoudou, occupés dans les mêmes industries de la draperie.

Au commencement du XN° siècle, trois frères, Elisée, Isaac, David, dont ces prénoms indiquent la famille réformée, eurent une nombreuse descendance de trente et un enfants dont beaucoup ne vécurent pas.

Elisée I épousa Anne de Labauve.

Isaac épousa Tiphaine Hugony ; il eut une descendance qui finit chez les Thomas de Labarthe.

David épousa Louise de Labauve, soeur de la précédente. Sa descendance se fixa à Lyon, s’occupant du commerce et de la banque. Cette branche resta protestante jusqu'en 1772, car le 28 mars 1772 (Archives Municipales Culte Protestant, Lyon) on lit « que le corps de Monsieur David Auriol, âgé de 87 ans, de Castres en Languedoc, négociant à Lyon, décédé le 21 du présent, a été inhumé dans l’Hotel Dieu de cette ville au cimetière de Messieurs de la religion prétendue réformée, sur les 11 heures du soir, par ordre de Monsieur le marquis de Belleseizes, chargé du commandement, Prin. prêtre économe à l’Hôtel-Dieu ».

0n sait qu’on ne pouvait enterrer les protestants qu’avant le lever ou après le coucher du soleil.

                Ce David avait épousé Etiennette van der Kabel, la fille du

peintre hollandais, Adriaan van der Kabel, né à Ryswick en 1631, mort à Lyon le 16 janvier 1705. Les descendants de cette branche retournèrent au catholicisme, l'un fut échevin de Lyon, son fils, René,. Membre de l’Assemblée de la noblesse, périt sur l’échafaud en 1794 ; le fils de ce dernier reçut le titre de baron avec un majorat, sous la Restauration. La famille s’éteignit à Paris, en 1891, avec Louis Jules, baron d'Auriol.

Elisée AURIOL

La descendance d'Elisée Auriol, premier de ce nom, d’où sont sorties les branches émigrées, fait l'objet de la présente note. Elisée Auriol naquit le 7 août 1635; il était le fils de Jean Auriol, ancien de l’église de Castres (Registre des délibérations de l’église de Castres), marchand et de Lydie de Bel, mariés.

Il épousa en 1659  Anna de Labauve, fille de feu noble Jacques de Labauve, sieur de la Laugarié, et de demoiselle Esther de Pelissier. Le mariage eut lieu dans le château d'Arifat, près de Castres. « Les deux époux promettent l'ung à l'autre de se prandre et épouser en vray et légitime mariage et ycelluy solempnizer et accomplir en l'église préthendue réformée ».

Des donations aux futurs époux stipulées dans le contrat de mariage sont faites par M. Paul de Labauve, « advocat en la cour, oncle de la future épouse, et Jean Auriol, père du dict Elisée ».

Elisée eut neuf enfants de sa première femme, qu'il perdit en 1675 ; remarié en 1676, avec Elisabeth de Belloc, il eut neuf autres enfants.

Elisée avait fondé une Société commerciale avec ses frères en 1677, il ne paraît avoir quitté sa ville, où il mourut en 1693, âgé de 57 ans.

Le pays était en ce moment déchiré par les guerres de religion. Un rapport des subdélégués de la province de cette époque dit « que les gentilshommes ainsi que les bourgeois vivant noblement, s'abstiennent de démonstrations périlleuses. Bâville dit encore dans ses mémoires: « Il y a un grand nombre de marchands fort riches, mais ils ne feront rien qui puisse les détourner de leur Commerce. S'ils sont encore mauvais catholiques, du moins ils n'ont pas cessé d'être de très bons négociants; généralement parlant, tous les nouveaux convertis sont plus à leur aise, plus laborieux et plus industrieux que les anciens catholiques de la province ». (Cela peut expliquer qu'Elisée soit resté à Castres, sans être inquiété).

                Dans son testament il fait cependant allusion à son fils aîné, Jean, qui s'est établi dans la ville de Londres depuis quinze ans (cela remontait donc en 1681), et qui lui a beaucoup « despancé soit pour entretenement que autres divers frais auxquels il a fallu qu'il fournisse des sommes considérables ».

La première émigration de la famille eut donc lieu à cette époque, et eut pour cause l'événement suivant, qui se trouve relaté dans un arrêt du Parlement de Toulouse du 22 juin 1683. Cet arrêt condamnait Jean Auriol fils aîné d'Auriol marchand dudit Castres avec quelques-uns de ses amis, « faisant tous profession de la religion préthendue réformée, à être brûlés vifs dans la dite ville de Castres et après, leurs cendres jetées au vent pour les impiétés par eux commises au Lieu de Lamotié, consulat de Castres » ; leurs biens étaient confisqués. Ils furent condamnés en outre à mille Livres d'amende envers le Roy et à 500 Livres pour être employés à des fondations de messe dans l'église cathédrale et à la chapelle des Pénitents bleus.

Cet arrêt qui condamnait Jean Auriol stipulait « qu'il devrait être délivré es mains à l’Exécuteur de la haute justice, et monté sur un tombereau ayant le hard au col, lui fera faire les cours accoustumés par les Rues et carrefour de la ville de Castres, le conduira à la place publique ou sur un bûcher ardent, attaché à un poteau, sera brûlé tout vif, ses cendres jetées au vent ». Cet arrêt condamnait à la peine semblable tous les autres coupables…

Le 11 juillet de l’année 1688, par devant Pierre de Bourdoncle, conseiller du roy, juge de la ville et comté de Castres, comparaissait messire Louis de Fossé, grand archidiacre de l'église cathédrale de Castres.

Ce dernier expose  que les nommés Lucadou,. Auret, Auriol, Rizolières, Séverac, marchands de la présente ville, faisant tous profession de la R. P. R. (‘Religion Préthendue Réformée’) auraient il y a deux ans commis d'horribles impiétés par les exécrables blasphèmes qu'ils faisaient et par la profanation du culte de la vénération qui doit être rendu à la très sainte vierge, mère de Dieu, qu’ils auraient coiffé deux juments en figure de femme qu'ils qualifiaient de la très sainte vierge, faisant des profanations devant les dites bêtes en disant les uns aux autres ‘adore, la très sainte vierge !’

D'autres profanations, telles que croix abattues, avaient été commises par d'autres habitants faisant Vos très humbles et très obéissants serviteurs, on avait pris délibération de poursuivre la réparation des dites impiétés qui blessaient l'honneur de l'Eglise et la gloire de Dieu !

L’arrêt avait été rendu contre les coupables, « et on avait procédé à l’exécution figurative des dits, posé deux poteaux et attaché tableaux représentant les dits dans la peine qu’ils devaient souffrir avec un écriteau indiquant l’arrêt de la peine de mort ».

Il paraît que les dits tableaux avaient été enlevés de nuit et mis sur la porte du dit de Fossé, « ce qui à causé, dit-on, du trouble et de l'émoi parmi les habitants ».

A la suite de cette équipée, Jean avait quitté Castres, allant à Londres, où on le voit naturalisé anglais le 4 avril 1685. On le trouve ensuite à Lisbonne en 1717, d'où il revint à Londres et mourut célibataire en 1789.

Isaac, second fils d'Elisée né à Castres en 1668, suivit son frère à Londres, on ignore pour quels motifs ni à quelle époque exacte. Il est naturalisé anglais le 10 octobre 1688, reste en correspondance avec sa famille de Castres. Il fait allusion, dans ses lettres à un cousin Malecare, sieur de Pratviel, qui a également quitté sa patrie. Isaac ne se maria pas, et mourut à 73 ans à Saint Stephen, Coleman Street. Les deux frères instituèrent pour leurs héritiers leurs frères et soeurs.

Deux autres frères cadets, fils d'Elisée  et d’Elisabeth de Belloc, quittèrent encore Castres pour rejoindre leurs aînés ; ce sont Elisée et Pierre.

Elisée, né en 1691, fit un apprentissage de commerce à Millau dans les Cévennes, il alla ensuite à Lyon, où on le trouve comme associé dans la maison de son cousin David Auriol; d'où toutes leurs lettres d'affaires sont toujours signées « les cousins Auriol ».

Elisée voyagea ; on le voit à Paris ; il dut se marier en 1736, car on parle à ce moment de sa jeune femme. Il avait épousé Marguerite de Fesquet, probablement à Lyon. Sa fille Elisabeth naquit à Lyon le 18 février 1738, elle fut baptisée par le vicaire, son parrain fut Dominique Chatain, fabricant en bas de soye, et sa marraine, Marianne Poucet, sa femme. Cette Elisabeth passe pour avoir épousé William ou Guillaume de Vismes en 1756 [corrections opérées grâce à Jean-Paul Roelly, novembre 2007].

On a peu de renseignements sur deux autres fils de cet Elisée, frères d'Elisabeth de Vismes. Ils s'appelaient Jacques et Pierre, habitaient l'Angleterre, n'eurent pas de descendants mâles. Pierre, dans une lettre à son cousin Pierre Elisée, établi à Genève, en 1783, parle de son frère cadet Jacques qui doit aller voir ses parents à Lyon et à Genève.

Le fils posthume cadet d'Elisée I, Pierre, naquit en 1693 ; on le trouve en pension avec son frère Elisée à Millau, il va à Marseille en 1715, l'année suivante il est à Toulouse, puis à Londres, d'où il est en correspondance avec un frère Jean Louis resté à Castres... « Je suis, dit-il, à Londres, parfois avec chagrin, causé par la crainte de ne pas réussir dans mes projets, les affaires allant bien un jour, mal le lendemain. Enfin il faut s'en remettre à la volonté de Dieu, je ferai tout mon possible pour les rendre meilleures. Si cela ne réussit pas, je n'aurai rien à me reprocher, ma vie durant, Je conserverai une très sensible reconnaissance à vos bontés pour moi,  j'irai tou­jours au devant de vous en donner des preuves, ayant l'honneur d'être avec une amitié  tendre, votre très humble et très obéissant serviteur. Pierre cadet ».

Il paraît que Pierre avait dépensé assez d'argent, car Isaac écrit également à Jean Louis, « que les dépences que son jeune frère Pierre a faites, finiront à Lisbonne où on va l'envoyer. Il sait déjà joliment l'anglais et il n'y a que de la satisfaction à attendre de lui ». Pierre est associé à Lisbonne en 1726 avec son cousin David Malecare, sieur de Pratviel [1] . Il dut se marier à peu près à cette époque vers l728 avec une demoiselle Clies, anglaise. Cette dernière est mentionnée en 1733, comme marraine d'un fils de Jean Louis, son beau-frère, à Castres, Mme de Pierre Auriol à Lisbonne en 1733.

                Pierre Auriol revint à Londres, il y est établi en 1742 comme marchand, il est l'exécuteur testamentaire de son cousin David Malecare, avec lequel il était sans doute revenu de Lisbonne, y laissant un neveu, fils de son frère Jean Louis, et qui mourut en 1750 âgé de 17 ans, dans cette ville. En 1750 Pierre habitait les environs de Londres et mourut en 1754.

C'est sa fille Henriette à qui l'on fait épouser Robert Hay Drummond, fils du comte de Kinnoull, en 1748. Il eut une autre fille, Elisabeth, qui ne se maria pas.

Les deux branches établies en Angleterre descendant de Pierre et d'Elisée, finirent par les femmes.

Elisée 1 de Castres eut encore de sa première femme un fils Pierre, qui fut un des principaux banquiers de Castres, où il construisit un hôtel. Il acheta en outre à la veuve du comte de Poitiers, sœur d'Armand de Bourbon, marquis de Malause, dont cette dernière avait hérité la terre et seigneurie de Lasgraisses, dans l'Albigeois. Ses descendants sont encore représentés à Castres et dans les environs.

Ce n'est qu'en 1751 que l'on voit un des fils de ce Pierre, le Sieur Elisée, habitant Castres, se rendre à Londres pour recueillir la succession de leurs oncles, décédés célibataires.

Pierre Auriol, trop âgé à ce moment, adressa la supplique suivante afin d'aller passer six mois à Londres pour recueillir la succession de ses frères :

« MONSEIGNEUR,

                Nous prenons la liberté, de supp1ier très humblement votre grandeur d'avoir la bonté de nous accorder un passeport de six mois pour aller à Londres, où des affaires de conséquence nous appellent. M. Pierre Auriol, l’un de nous, avait deux frères à Londres dans le commerce, et qui sont morts, et qui l’ont constitué l'un de ses héritiers ; cette succession est considérable et demande la présence d'un homme qui soit au fait de ce commerce pour la recueillir. Son grand âge de 80 ans passés ne lui permet pas de faire ce voyage, mais il souhaite d'y envoyer Elisée Auriol, un de ses fils, pour la régler et en faire le partage avec l'autre cohéritier, et c'est au nom de ce fils Elisée Auriol qu'il ose vous demander ce passeport, et M. Malecare de Lagayé, écuyer, l'un de nous qui a un frère à Londres et qui a des affaires à régler avec lui, souhaite de faire ce voyage avec le dit Sieur Elisée Auriol. Il demande également un passeport pour son domestique, de six mois. Nous osons

nous flatter, Monseigneur, que votre grandeur voudra bien nous accorder cette grâce avec d'autant plus de confiance que nous offrons de donner ici ou à Montpellier des gens de considération pour caution qui répondront de notre retour dans les six mois, au choix de votre grandeur. Nous avons l'honneur d'être avec un très profond respect,

                MONSEIGNEUR,

Vos très humbles et très obéissants serviteurs

Pierre Auriol, Seigneur Des Graisses

Malecare De Lagayé, Ecuyer ».

L'intendant de la province, à la suite de cette lettre, écrivit la missive suivante :

« A CASTRES, le 25 May 1751.

Ayant estimé sous votre bon plaisir qu'il n'y avait point d'inconvénient d'accorder aux Sieurs de la Gayé et Auriol la grâce qu'ils demandent, par la lettre ci jointe, qu'il vous plaise leur faire expédier un passeport pour aller rester pendant six mois à Londres, afin d'y régler des affaires intéressantes. J’ai reçu leurs soumissions cautionnées et dans la forme ordinaire que j'ai l'honneur de vous envoyer comme vous me l'avez prescrit en vous observant Monseigneur que le domestique que doit prendre le Sieur de Lagayé  est ancien catholique de même que sa caution,  et j'ai cru que le Sieur Auriol ne pourrait en fournir de plus sûre que son père riche de 100.000 écus à qui il reviendra de même qu’il l’a exposé, de gros biens de la succession d’un de ses frères, décédé en Angleterre il y a quelques années. J’ignore si le Sieur de Lagayé  a un frère dans le même pays, j'ai ouï dire seulement qu'il en avait un établi à Lisbonne (Malecare Sieur de Pratviel) sous la qualification de marchand anglais qui sans doute s’est retiré à Londres sans quoi le Sieur de Lagayé  qui jouit d'une fortune assez considérable dans Castres ou aux environs, où il laisse trois enfants, ne l'aurait point avancé.

J’ai l'honneur d'être avec un profond respect,

Monseigneur,

Votre très humble et très obéissant serviteur

Boisseson de la Beloterie ».

Nous n'avons pas pu recueillir de détails sur la suite de cette succession Auriol à Londres, ni sur le voyage que firent les deux Castrais.

De sa deuxième femme, Elisée I avait eu Jean Louis Auriol d'où est sortie une deuxième descendance anglaise.

Jean- Louis, né en 1684 à Castres, épousa à Saint-Amans, près de cette ville, Olympe de Bonnefous, fille de Jean-Jacques de Bonnefous et d'Anne de Baux.

Jean-Jacques de Bonnefous, ancien capitaine de dragons, chevalier de Saint Louis, descendait des Bonnefous ou Bonafous de Castelnau de Brassac, dont plusieurs membres ont fourni des pasteurs et des sujets au Refuge. Lui-même était rentré dans le catholicisme. Jean Louis N.O. s'était marié en 1717. Dans le commerce, comme tous les membres de cette famille, il vécut à Castres jusqu'en 1784, époque à laquelle il alla s'établir à Marseille auprès d’un frère. Il quitta cette ville en 1744 et vint se fixer à Genève, pour y soigner sa santé ébranlée. C'est dans cette ville qu'i1 mourut en 1750, âgé de 66 ans.

Le fils aîné de ce Jean Louis, Jacques, né  à Castres en 1724, était allé rejoindre son oncle Pierre à Lisbonne, où il épousa Charlotte Russell ; il quitta cette ville pour Londres, où il se fixa et où il mourut en 1785. De cette branche est sortie la branche anglaise qui a donné le jour à Charles Auriol, qui servit aux Indes. Agnew mentionne avec exactitude cette famille, qui s'est éteinte en 1880 par le décès d'Edward Auriol, recteur de Saint Dunstan. Le Times du 18 août 1880 a relaté son décès et donné le résumé de son activité. Edward Auriol avait perdu un fils unique le 19 août 1847, noyé par imprudence dans le Lac de Genève, lors d'un séjour que ses parents firent dans cette ville. Les Prinsep, Macaire et Dash­wood descendent de cette branche.

L'auteur de ces lignes est issu d'un frère cadet de ce Jacques, Pierre Elisée d'Auriol, écuyer, qui avait été dans sa jeunesse à Londres, auprès de ses oncles. Il y avait acquis la naturalisa­tion puis revint prendre du service dans les régiments du roi de Sardaigne, qu'il quitta pour se fixer définitivement à Genève auprès de deux sœurs mariées. Il acquit la bourgeoisie en 1771. Sa descendance s'est perpétuée à Genève jusqu'à maintenant.


[1] Il convient de noter que Castres, Pratviel, Toutens et… les deux ‘Saint-Germier’ tiennent dans un mouchoir de poche, à quelques dizaines de Km les uns des autres…

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30 Novembre 2007