Coaching et Psychothérapie

(première partie: Coaching et Développement Personnel)

Patrice Sammut

Coaching et Développement Personnel

Il s’agit ici d’apporter une définition-cadre reconnue du Coaching afin de le situer vis-à-vis du Développement Personnel et de commencer à en faire de même vis-à-vis de la Psychothérapie.

Coaching professionnel et Life coaching

Il s’agit ici de terminer de définir le coaching à travers ses domaines d’exercice identifiés, et de continuer à éclairer ses limites et différences vis-à-vis de la Psychothérapie.

Ce qui différencie le Coaching de la Psychothérapie

En partant de la pratique du Coaching, il s’agit ici de questionner et d’approfondir les différences entre Coaching et Psychothérapie.

Pratique et limites du coaching

En synthèse, il s’agit ici d’éclairer la pratique du Coaching en précisant ses limites vis à vis du Développement Personnel et de la Psychothérapie.

Bibliographie

 

 

Coaching et Développement Personnel

 

Il s’agit ici d’apporter une définition-cadre reconnue du Coaching afin de le situer vis-à-vis du Développement Personnel et de commencer à en faire de même vis-à-vis de la Psychothérapie.

Le Coaching est apparu officiellement aux USA au tout début des années 1980 dans le monde des sportifs de haut niveau (avec le livre de Timothy Gallwey, ancien champion de tennis : « Vaincre l’ennemi intérieur ») avant de gagner celui de l’entreprise, puis l’Europe et notamment la France où il se développe depuis les années 1990.

L’introduction en France de ce nouveau métier pour les entreprises doit beaucoup à Vincent Lenhardt qui en a repris le concept et l’a théorisé en ouvrant une première école spécialisée en 1988.

Dans le monde de l’entreprise, le terme coacher est devenu synonyme d’aider, de conseiller voire de diriger. Ainsi, le terme coaching est largement utilisé. Il tend à décrire toute situation d’accompagnement ou tout transfert de compétence entre deux personnes, le coach et le coaché, ou entre une personne et un groupe (coaching d’équipe ou team-building).

La Société Française de Coaching (SFCoach) en donne la définition suivante : « Le coaching est l’accompagnement d’une personne à partir de ses besoins professionnels, pour le développement de son potentiel et de son savoir faire ».

Vincent Lenhardt (1), thérapeute, didacticien et coach, avance les éléments de définition et de réflexion suivants pour Coaching & Team-building : « Le coaching est une aide apportée dans un accompagnement d’une personne ou d’une (ou plusieurs) équipe(s), dans une situation personnelle ou professionnelle, et qui consiste à aider cette personne ou cette équipe à trouver des solutions à ses problèmes ou à sa situation, ceci dans une perspective de développement durable et global ».

Ainsi, en quelques années, le coaching qui trouve son origine dans le sport a envahi le monde de l’entreprise. Il existe des coachs externes, des coachs d’équipes et aussi des coachs internes.

Parfois même la notion de manager, avec celles de « responsable ressources » ou de « responsable porteur de sens » s’assimile à celle de coach.  De quoi être en pleine confusion ou porté à en élargir le champ.

La typologie des coachings selon François Délivré (3), consultant, formateur et coach,  est intéressante. Elle permet de donner une représentation des différentes formes de coaching, ou « coaching professionnel », pour les personnes travaillant en entreprise.

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Imaginons 4 crans situés le long d’une règle.

Chacun de ces crans représente un type de coaching, soit de gauche à droite :

1.     Il s’agit du coaching centré sur la personne ou au « niveau individuel ». Ce type de coaching s’intéresse aux problématiques personnelles.

Se pose ici la limite avec la thérapie. En effet le coaché y travaille sur sa sphère personnelle. Il y exprime ce qu’il vit, ses ressentis, ses croyances, la façon dont il fonctionne.

Le domaine psychologique ou intrapsychique y est donc abordé voire investi ; c'est-à-dire les mécanismes psychologiques intérieurs (états internes et processus cognitifs en PNL) qui influencent le comportement.

L’image de l’iceberg permet d’illustrer l’intrapsychique d’une personne. La partie immergée, la plus importante, représente son préconscient et son inconscient ; celle émergée, son conscient. Le coaching traite de la pointe émergée. Le coach devra disposer des outils et de l’expérience nécessaire pour se permettre des incursions sous la surface du conscient.

Ceci ne pose pas débat s’il est thérapeute. Cependant, sa déontologie l’amènera à indiquer à son client la limite entre Coaching et Thérapie.

Le Coach n’ayant pas les compétences fondamentales nécessaires pour accompagner son client sous la ligne de flottaison, saura évaluer la demande, éviter si possible d’engager un tel coaching et aiguiller son client vers le professionnel concerné.

2.     Le coaching centré sur les relations ou au « niveau interindividuel ».

Si la problématique à traiter peut  être liée à une difficulté provenant essentiellement de la personnalité du coaché, ce peut-être aussi la relation elle-même qui dysfonctionne ; ou du moins une approche par la relation peut-elle être conduite. Le coach utilisera des outils appartenant aux approches comportementalistes et systémiques (l’école de Palo-Alto, le Process Communication Management, etc.), qu’il devra suffisamment maîtriser.

3.     Le coaching de managers, centré sur le management ou au « niveau du groupe ».

Là aussi la problématique peut relever de la personnalité même du coaché. Cependant il peut aussi s’agir d’une difficulté liée au groupe que manage le coaché. Le coach ne l’aidera alors que s’il dispose de compétences en processus de groupe (Les stades de développement des équipes, structure et régulation ou gestion des frontières, etc.).

4.     Le coaching de dirigeants ou au « niveau de la structure ».

Ce niveau de coaching nécessite des compétences en Organization Development (1), de diagnostic de structure et d’organisation et des méthodes d’intervention spécifiques. Le coach sera d’autant plus efficace qu’il disposera d’une expérience sérieuse de l’entreprise, ainsi que d’une compétence en socio-psychologie (La Théorie Organisationnel de Berne, etc.)

Cette distinction didactique entre « 4 types » de coaching tend à :

-     construire une logique permettant de passer d’un cran à l’autre en cours d’entretien de coaching. Cela permet au coach d’accepter un coaching après analyse de la demande ; et en cours de coaching, d’expliquer, d’orienter de passer souplement de la personnalité à la structure ou vice-versa en fonction de la problématique exprimée et des besoins.

-     distinguer différents marchés du coaching et profil potentiel de coachs.

« Le coaching centré sur la personne » correspond au « coaching de réalisation de soi » tel que pratiqué aux USA. Il s’agit aussi du « Life Coaching » ou « coaching de vie » dont l’on parle de plus en plus en France. Ainsi plus le coach va du côté gauche, plus il glisse du côté du thérapeute ou du psychologue.

Sur l’autre extrémité, le coach agit en développeur d’un savoir-faire de management et d’organisation. Ainsi, plus il va du côté droit, celui du contexte (interne et externe) d’entreprise, plus il aura besoin de compétences de type sociologie des organisations voire de médiateur et d’expérience de l’entreprise ou du conseil.

Ceci engage dans notre propos la double question ou les constats suivants :

-     le coach est condamné à gérer les frontières entre thérapie et coaching d’une part, conseil et coaching d’autre part,

-     le coaching intéresse les personnes dans un spectre étendu de contextes allant du domaine personnel  (« l’essentiel » (1)) à celui de l’entreprise (« l’important » (1)).

En effet, potentiellement cette technique concerne tout le monde et tout domaine de la vie (privé et professionnel).

L’International Coaching Federation, (l’un des organismes de coaching les plus représentatifs aux USA) en donne la définition suivante: « The coaching process helps clients both define and achieve their professional and personal goals faster and with more ease than would be possible otherwise». (« Le processus de coaching aide le client à définir et à accomplir ses buts professionnels et personnels plus vite et plus facilement qu’il ne serait possible autrement ».

Aussi, aujourd’hui, dans le sillage des méthodes de Développement Personnel, le Coaching investit le domaine de l’aide individuelle. Il promet des résultats concrets et rapides, sur des questionnements spécifiques ou ponctuels.

Ce sont par exemple : réussir sa nouvelle prise de fonction, réussir sa vie professionnelle, concrétiser une vocation,  savoir préserver sa vie personnelle, changer de mode de vie, traverser un divorce, etc.

Il n’est pas spécifiquement question ici de traiter des maux physiques ou psychiques. En effet, nul besoin d’être malade pour faire appel à un coach. D’où sa définition paradoxale de « thérapie des bien-portants ».

De fait, le coaching est ainsi défini sur le Web, (media incontournable) : « ensemble des techniques permettant l'optimisation des potentiels existants chez une personne. Fait d'accompagner une personne dans son Développement Personnel ou Professionnel. On ne peut coacher sur terrain fragile ; si tel est le cas, la Thérapie est plus indiquée ».

Cette définition laisse supposer que le coaching fait partie du vaste champ du Développement Personnel.

Le web en propose la définition suivante intégrant les dimensions personnelle et professionnelle « Développement Personnel ou Professionnel : il s'agit de tout le travail, personnel ou guidé, qu'une personne effectue avec l'objectif d'accroître la qualité de sa vie, ses connaissances humaines, sa propre maîtrise, et en général, d'atteindre ce qui constitue son idéal de Vie. Le Développement, qu'il soit personnel ou professionnel, exige que l'état de santé soit normal. En effet, avant le seuil de Santé, il est plus adéquat de parler de Thérapie.

On nomme Développement Personnel, épanouissement personnel ou croissance personnelle un ensemble de pratiques ayant pour finalité la redécouverte de soi pour mieux vivre, s'épanouir dans les différents domaines de l'existence, réaliser son potentiel etc. Il n'existe pas une méthode unique de développement personnel, mais une multitude d'approches et de pratiques qui s'attachent à cet objectif. Divers enseignants de développement personnel se réclament de la psychologie, ou encore du bouddhisme zen. Il y a donc une large variété de disciplines qui lui sont liées dont certaines à vocation individualiste ou encore spirituelle ».

Le Coaching est-il un outil de plus du Développement Personnel ?

D’après le tableau suivant (1), Vincent Lenhardt fournit un cadre permettant de construire une réponse :

Thérapie des profondeurs

Diverses Thérapies

Développement Personnel

Coaching

Développement managérial

Approches fondamentales, prise en compte et traitement de l’inconscient : Psychanalyse (Freud,  Lacan,  Jung …)

Finalités : libération des blocages inconscients et accès aux motivations profondes.

Telles que celles prenant en compte la globalité de la personne en situation : Psychologie humaniste (bioénergie, Gestalt, Analyse Transactionnelle, PNL …) ; Systémique (Ecole de Palo Alto …) ; Thérapie existentielles (Logothèrapie de Victot Frankl …).

Tel que : Méditation, Yoga, Massage, Expressions (orale, corporelle), Pratiques artistiques …

Finalités : développement de la conscience, aptitudes (créativité, compétences) …

Coaching centré sur : la personne ; les relations ; le management ; la structure

ou

Life Coaching ;

Coaching Professionnel.

Formation en : stratégie, organisation,   management …

Conseil en : stratégie, organisation,   management …

Sans arrêter de frontière précise le Développement Personnel paraît logiquement situé entre les psychothérapies (thérapies hors champ de la médecine et des activités paramédicales, bien qu’a priori potentiellement en contradiction avec une approche holistique de l’humain) et le Coaching. Le Coaching est lui-même à distinguer du Développement Managérial et du Conseil. 

A ce stade, il est intéressant de souligner les finalités des différentes psychothérapies, hors la psychanalyse, afin d’un rapprochement avec le Coaching ; ce qui contribue à l’interpénétration des frontières :

-     Les approches psychologiques humanistes : leur matière et finalité résident en l’intégration du corps (ressentis et sens), des émotions, des champs cognitifs et comportementaux. Ceci afin de restituer à la personne en développement la prise de responsabilité de sa vie et de sa croissance, en plus de la guérison des symptômes.

Nous retrouvons ici le processus et la finalité du Coaching : l’autonomisation du client.

-     Les thérapies systémiques s’intéressent aux relations qui forment le système. Ainsi ces techniques ont moins pour champ l’intrapsychique de la personne que l’organisation des relations du système dont elle n’est qu’une partie, ouvrant ainsi naturellement à l’ensemble des personnes concernées et partant aux sous-systèmes et systèmes reliés directement ou indirectement. La finalité de ces techniques réside dans la restitution au système de sa capacité à s’autoréguler et à arriver à identifier ses problèmes et à les résoudre.

Nous retrouvons ici le processus et la finalité du Coaching d’Equipe et du Team Building : la croissance et l’autonomisation des équipes.

-     Les thérapies existentielles ont pour champ essentiel l’accès au sens de l’existence en terme de finalité (réponse à la question « pour quoi ? ») et moins celui de la causalité (réponse à la question « pourquoi ? ») et de choix de valeurs.

Nous touchons ici à un élément constitutif de la qualité d’être du coach lui-même.

Les professionnels du Développement Personnel ainsi que les Coachs utilisent diverses techniques provenant du champ des thérapies.

Les exigences des principales écoles de formation de coachs professionnels sont :

-     disposer d’une expérience professionnelle suffisante, soit de relation d’aide, soit de management ; avoir ainsi su gérer des relations et situations opérationnelles significatives,

-     un minimum de connaissance et de pratique d’outils de communication et d’accompagnement, tels l’Analyse Transactionnelle, la PNL, la Process Communication Management, la systémique …

-     un cheminement personnel, une expérience existentielle démonstratifs de leur identité et de leur qualité d’être ;  le soin de soi à travers la pratique d’activités de développement personnel, voire un travail thérapeutique.

Jacques-Antoine Malarewicz (4), médecin psychiatre, consultant en entreprise et formateur, affirme que le Coaching n’est pas un outil de plus du Développement Personnel. En ce sens que :

-     la notion de développement personnel recouvre de nombreuses pratiques, s’appuyant chacune sur des croyances, pratiques et outils plus ou moins démontrés (de la prise en compte du corps, des émotions, des énergies, des vies antérieures …),

-     chacun peut s’enrichir au cours d’un week-end, une activité  régulière, l’écoute d’une conférence …

Ainsi ce que recouvre le Développement Personnel est devenu tellement large que pour certains il est évident que le coaching serait un des multiples produits proposés dans le champ du Développement personnel.

Cependant, pour Jacques-Antoine Malarewicz le Coaching n’est valable que dans un cadre professionnel.

Si Thérapie, Développement Personnel et Coaching peuvent être globalement positionnés sur une échelle partant de la Thérapie des profondeurs au Développement Managérial,  la frontière qui sépare le Développement Personnel du Coaching est difficile à déterminer, tout autant que celle entre Thérapie et Développement Personnel ou qu’entre Psychothérapie et Coaching.

Cette investigation quant au positionnement du Coaching nous met en présence de la diversité du contenu de ce métier et de son exercice.

Partant de l’acceptation qu’au départ d’un nouveau concept d’accompagnement – s’intéressant  tant au domaine personnelle ou privé que professionnel ou social – une telle diversité est chose normale, et que les contenus d’un métier pleinement identifié quant à son exercice ne saurait être qu’une synthèse qui se construit à partir d’éléments d’émergence et de pratique, ainsi que de leurs conflits avec d’autres notions et techniques d’accompagnement, on conçoit qu’une des  tâches essentielles des Coachs soit de favoriser, de promouvoir ou de restaurer la construction du Coaching en tant que notion d’accompagnement professionnel différenciée.

Cette autonomie vis-à-vis du Développement Personnel s’affirme en particulier, on le conçoit,  jusqu’à la reconnaissance d’exercices différents du métier de Coach selon le domaine concerné (privé ou professionnel) et en fonction de l’expérience et des compétences personnelles du coach.

Coaching professionnel et Life coaching

Il s’agit ici de terminer de définir le coaching à travers ses domaines d’exercice identifiés, et de continuer à éclairer ses limites et différences vis-à-vis de la Psychothérapie.

La pratique du Coaching – tel que défini par les instances les plus représentatives de ce nouveau métier – s’appuie sur une double compétence : celle des hommes et celle de l’entreprise.

Cette compétence ne s’acquiert pas seulement dans une formation aussi sérieuse soit-elle, mais aussi :

-     dans l’expérience nécessaire qu’apportent des années de pratique de l’entreprise, en tant que manager ou que consultant,

-     dans la pratique de techniques et l’expérience d’accompagnement de personnes, dans les domaines des Thérapies brèves ou du Développement Personnel,

-     ainsi que par un chemin d’identité et un travail personnel conduisant à, et permettant d’entretenir, la « sécurité ontologique » nécessaire à l’exercice du métier de Coach.

A partir des thèmes apportés par le coaché et de l’expérience du coach, deux types de coaching sont clairement identifiables, complémentaires et suffisamment spécifiques pour être différenciés. Ils s’adressent chacun à deux vastes volets de la vie des personnes :

-     le « Coaching Professionnel »  qui s’adresse au domaine de la vie professionnelle,

-     le « Life Coaching » qui s’intéresse au domaine de la vie privée.

Le propos de ce document n’est pas de développer la pratique du « Coaching Professionnel ». Le sujet est vaste. Cependant il est utile d’en aborder certains aspects et ainsi de continuer à détourer  le Coaching, ses frontières et limites.

A-propos du « Coaching Professionnel » … des coachs pour « l’efficience professionnelle ».

Le « Coaching Professionnel » en entreprise, intervient principalement sur les registres de l’organisationnel, du professionnel et du managérial, sans se substituer au coaché - directeur, manager ou collaborateur concerné par le coaching.

Lorsque le coach intervenant en entreprise possède une connaissance trop imparfaite ou insuffisante du monde des entreprises – leurs rouages et leur environnement – il peut avoir tendance à orienter sa pratique du coaching vers un processus et un contenu trop tournés vers la sphère privée, ce qui risque de l’éloigner des intérêts de l’entreprise. Cela peut conduire à une confusion avec la Psychothérapie ou le Développement Personnel.

Un coach - ou une équipe de coachs - en entreprise dispose d’outils qui s’adressent :

-     à l’individu en situation professionnelle,

-     ou au groupe, voire à l’organisation toute entière.

Concernant les groupes ou l’entreprise, le coaching est qualifié de team building, de coaching ou de cohésion d’équipe, de coaching ou de développement d’organisation, de médiation, …

Dans tous les cas, si le coach n’est pas un manager, il n’est pas non plus un consultant. Cette comparaison est intéressante quant à notre propos.

Bien que ces deux métiers aient des méthodes en commun, le « consultant en management » apporte une solution à la problématique de son client, alors que le « coach de managers » fait émerger la solution du client, ceci en tenant compte de la personnalité de celui-ci.

François Délivré (3) fournit une comparaison synthétique de ces deux métiers et postures.

« Tu as des compétences dans la partie gauche de la règle du coaching et dans la partie droite. Tu entres aussi dans le métier de ton client : le management ! »

Le « conseil »

Le coach

Passe un contrat

Effectue seulement un diagnostic technique ou organisationnel

Effectue un diagnostic psychologique ou/et psychosociologique

Indique sa solution

Fait émerger la solution du client

Prend en compte le problème professionnel du client

Prend aussi en compte la personnalité du client

Répond à la demande du client

Analyse la demande explicite du client ; fait émerger la demande latente

S’en tient au « contenu »

Prend en compte le contenu, le processus et le sens

S’en tient aux problèmes professionnels

Traite surtout la partie des problèmes professionnels liés à la personne du client

Apporte son cadre

Effectue des va-et-vient entre son cadre et celui du client

A une autorité due à sa compétence sur le contenu

A une autorité due à sa compétence en processus

A-propos du « Life Coaching » … des coachs pour « apprendre à vivre ».

Certains professionnels parlent de « Life Coaching » ou « Coaching de vie », une nouveauté « made in USA », afin de définir une pratique située entre le « coaching professionnel » et la psychothérapie.

Dans le cadre de l’entreprise les coachs ne pratiquent pas les mêmes techniques – ou ils les adaptent au contexte – et ne suivent pas nécessairement les mêmes objectifs, ni les mêmes enjeux, que les coachs uniquement centrés sur la personne.

En fait, le coaching uniquement centré sur la personne est proche des démarches de développement personnel, sur le plan de la méthode et des objectifs. Il a aussi de multiples points communs avec les thérapies brèves.

C’est la raison pour laquelle une frontière nette et reconnue entre Coaching, Développement Personnel et Thérapie est pratiquement impossible à établir.

Pour autant la plupart des professionnels considèrent que le domaine de la Thérapie est celui du passé et de la causalité du vécu, c'est-à-dire du « pourquoi le client est comme cela ? », alors que le Coaching et le Développement Personnel sont surtout tournés vers le futur et centrés sur le « comment faire pour que le client atteigne ses objectifs ? »

Cependant il est certain que les méthodes et les outils utilisés par les professionnels des « thérapies brèves »  et du « coaching centré sur la personne » sont proches, voire parfois similaires.

De manière générale les coachs, comme les professionnels du développement personnel,  considèrent qu’il n’est pas nécessaire d’aller mal pour les consulter. D’ailleurs ils utilisent le terme de « client » au lieu de celui de « patient ».

Selon ses promoteurs, le coaching de vie se situe en amont de la psychothérapie. Ils ne se sentent pas en rivalité avec les psychothérapeutes. Selon eux il suffit de se sentir bloqué ou insatisfait par une situation de la vie – seul, au travail, en couple, en famille, en société –  pour les solliciter.

Ainsi ils proposent d’intervenir et d’apporter une solution avant qu’une difficulté rencontrée, renouvelée ou non, ne dégénère en souffrance ou conflit profond.

Mais les Psychothérapeutes ne manquent pas de rappeler qu’un problème concret affectant le présent et le futur – tel que l’impossibilité de trouver un emploi satisfaisant, de déménager à distance de son cadre habituel – peut-être le symptôme révélateur d’une problématique plus profonde et complexe, l’effet d’une cause à rechercher dans le passé lointain de la personne. D’où, le dilemme qui peut se poser entre « Life Coaching » et « Psychothérapie », les oppositions entre les professionnels eux-mêmes et les hésitations voire les confusions dans l’esprit du public.

Cependant ce qui paraît essentiellement distinguer la Thérapie du Coaching est que, à partir du présent :

-     les psychothérapies brèves s’intéressent au passé et au « pourquoi le patient n’arrive pas à changer ?». Il indique les causes et propose de les solutionner.

-     le coaching s’intéresse au futur et au « que doit faire le client pour changer ? ». Il amène la personne à identifier des moyens concrets pour atteindre son objectif.

Ainsi, centré sur le moment présent – le ici et maintenant – et laissant de côté le « pourquoi », le « Life Coaching » écarte le passé. Il se focalise sur le « comment » aider le client à concrétiser un objectif précis.

Cette assurance d’atteinte d’objectif fait l’objet d’un contrat qui s’établit lors de la première séance de coaching. A cette occasion sont précisées la règle du jeu et la durée de l’accompagnement. Naturellement le coach s’assurera de « l’écologie » de l’objectif exprimé par le client avant de s’engager.

Lors des séances suivantes le coach et le client cernent les obstacles et les moyens pour les surmonter. Le coach détermine une stratégie, qu’il fait évoluer si nécessaire en intelligence de situation et en interaction avec son client. Le client suit le processus déterminé étape par étape, jusqu’à la dernière séance durant laquelle est effectué un bilan critique sur les résultats obtenus.

En résumé, les spécificités du « Life Coaching » sont les suivantes :

-     Une aide individuelle : le coach de vie intervient à la demande de son client. Il dispose d’outils et d’un savoir-faire notamment en terme de processus. Ensemble, ils définissent une méthode appropriée afin de résoudre un problème concret.

-     A partir d’une écoute attentive, il y a recherche d’un résultat rapide et concret. A l’aide d’un dialogue pragmatique visant à faire émerger chez le client la (les) solution(s) possible(s) et de conseils servant à débloquer une situation donnée.

-     Une efficacité basée sur le fondement et la dynamique du coaching : le « comment changer ?» et l’observation de « est-ce que ça marche ?».

-     Les « life coachs » travaillent sur un temps (très) court, même eu égard aux thérapies « brèves » – qualificatif qui rapproche ces deux méthodes. Dans certains cas une seule séance peut suffire.

Thérapie et Life Coaching sont deux démarches différentes, parfois complémentaires :

-     La thérapie permet de mieux se connaître à travers l’analyse de son passé. Ceci sans nécessairement permettre de changer sa vie, son vécu, ses comportements.

-     A l’inverse, le coaching vise à obtenir des changements rapides de comportement, mais a priori il ne cherche pas à agir sur les blessures qui empêchent d’avancer. Cependant parfois  un changement plus profond s’installe du fait de cette action – état et processus internes de la personne s’étant modifiés.

Le « life coach» propose des conseils ultra-ciblés. Pour autant il ne se substitue pas au libre arbitre du coaché, ni n’installe le coaching dans la durée en priorisant l’autonomie de son client.

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Bernard Hévin, coach, psychosociologue et directeur du centre de formation Le Dojo déclare : « Nous aidons les gens à se poser les bonnes questions mais nous ne sommes pas là pour donner les réponses. Notre intervention leur permet de prendre plus vite la bonne décision. Et de se donner la permission de réaliser leurs aspirations ».

Même s’il satisfait un besoin d’accompagnement ou de conseil très pragmatique, le « Life Coaching » supporte de très nombreuses critiques :

-     Il s’agit d’une appellation non contrôlée que quiconque peut s’approprier. Ce risque est reconnu par les praticiens eux-mêmes, formés aux attendus de l’exercice de ce métier.

-     Une solide formation et une pratique de la psychothérapie sont nécessaires pour exercer le « Life Coaching » en toute déontologie. En effet le risque de voir le coach plaquer, inconsciemment, ses propres objectifs sur ceux de son client est grand. Le coach doit avoir conscience des limites qu’il ne peut franchir et doit  être confrontable sur sa déontologie.

-     L’efficacité du Coaching soulève quelque scepticisme de par la brièveté des sessions. Les thérapeutes affirment qu’il n’y a pas de miracle : si l’on veut entreprendre un travail sur soi, cela prend du temps et de l’énergie ; à moins de se contenter de masquer le problème sans résoudre le fond.

Le « Life Coaching » présente-t-il un vrai bénéfice ou est-ce une nouvelle forme d’assistance ?

Pour Jacques-Antoine Malarewicz – médecin psychiatre et consultant en entreprise – il s’agit pratiquement d’un déni de la thérapie. Il n’estime le Coaching valable que dans un cadre professionnel. Quand un particulier s’adresse à lui, il lui propose une thérapie : « Soit la demande de l’individu découle d’un mal-être et relève de la psychothérapie, soit elle découle d’un questionnement et la personne devrait aller voir ses proches. L’essor du « Life Coaching » témoigne de la désagrégation des liens familiaux et sociaux. Il reflète un profond malaise de société. Des conseils de bon sens sur des choix de vie, on devrait les trouver ailleurs que chez un professionnel ».

Le débat n’est pas clos. En effet, hors les tenants du « Life Coaching », deux positions émergent parmi les professionnels (psychiatres, psychothérapeutes, consultants en ressources humaines et coachs en entreprise) :

-     Le mot coaching rassure. Les personnes qui craignent d’engager une thérapie y viennent. En fait on les trompe en masquant par un mot à la mode une pseudo-thérapie. Comment peut-on aider quelqu’un à trouver sa vérité en étant soi-même trompeur ?

-     L’essentiel est de consulter un praticien bien formé. Ainsi, si le « life coaching » n’apporte pas grand-chose de nouveau  par rapport aux thérapies brèves (Analyse Transactionnelle, PNL, Gestalt …), ne faut-il pas laisser les gens présenter leur cas de la manière qui leur convient le mieux ?

Ces positions critiques laissent les Life Coachs imperturbables. Ils estiment que les autres écoles d’accompagnement centré sur la personne craignent surtout une nouvelle concurrence, d’autant plus sérieuse que le public lui donne crédit.

Force est de constater que tant cette accusation que les critiques des détracteurs ne sont dénuées de fondement. Cependant chacune de ces positions doit être nuancée lorsqu’il s’agit de praticiens formés sérieusement aux thérapies brèves (PNL, Gestalt, AT…).

En fait derrière ce qui semble n’être qu’une querelle de chapelle se profile un vrai débat de fond. Celui de la responsabilité du praticien et celle individuelle de la personne face à ses choix de vie.

En effet la responsabilité de chacun est ainsi questionnée.

Etre autonome et responsable, c’est faire usage de son libre arbitre, décider seul en ayant conscience que tout choix comporte des risques.

Cependant, si un adulte ne peut indéfiniment se reposer sur quelqu’un pour effectuer ses choix, il doit aussi pouvoir, librement, selon les étapes de sa vie, faire appel à tel ou tel école d’accompagnement ou de conseil, et à tel ou tel thérapeute, coach ou activité.

Ainsi, que ce soit à travers la Thérapie, le Développement Personnel ou le Coaching de Vie, chacun peut se donner les moyens de sa responsabilité et de son autonomie.

Le professionnalisme – formation, expérience, déontologie, supervision … – du praticien eu égard à l’exercice de son métier est l’essentiel incontournable permettant d’accueillir la démarche du client.

La responsabilité du praticien va jusqu’à contribuer à accompagner client ou patient vers l’autonomie.

Ce qui différencie le Coaching de la Psychothérapie

En partant de la pratique du Coaching, il s’agit ici de questionner et d’approfondir les différences entre Coaching et Psychothérapie.

La possibilité d’exercer et de développer une activité d’accompagnement diversifiée – tant sur les sphères du professionnel que du privé – telle le coaching, qui ne s’inscrit pas réellement dans le vaste champ du Développement Personnel  et qui pourrait être assimilé à une forme de psychothérapie est l’expression d’un besoin non satisfait par les autres formes d’accompagnement et aide.

Jean-Antoine Malarewicz (4) constate : « Nous sommes dans une société de réparateurs, et tout ce qui peut ressembler à ce type d’activité fascine certaines personnes. Le besoin de protéger est répandu, il peut se négocier dans le monde du travail de bien des manières notamment dans le coaching ».

François Délivré (3) propose d’identifier les limites possibles entre le domaine de la (psycho)thérapie et celui du coaching à partir du tableau suivant :

Domaine de la (Psycho)Thérapie

Domaine du Coaching en Entreprise

Analyse de la demande

Contrat

Diagnostic

Cadre de référence

Changement

Forte utilisation du transfert (dans certaines thérapies)

Conscience du transfert et franchissement d’une étape d’autonomie

Plutôt le passé

Plutôt le présent et l’avenir

La vie personnelle et familiale

La vie professionnelle

La régression

L’histoire sociale et professionnelle, la situation présente, les projets

La prise de conscience par le client de la construction archaïque du schéma  d’identité. La partie figée de la personnalité élaborée pendant l’enfance

Les options concrètes, pour vivre en autonomie. Les besoins à satisfaire, réalistes, en tenant compte du monde environnant

Le travail émotionnel

L’identification, l’expression et l’utilisation des émotions en situation professionnelle

L’origine des croyances

Le changement des croyances

Le projet de vie

Le projet professionnel

La sexualité

Les relations hommes - femmes dans le travail

Les impasses (cf. AT) du second degré (conflit entre deux éléments archaïque de l’Enfant, c’est à dire introjection des messages parentaux et besoins) et du troisième degré (conflit entre l’Enfant Adapté et l’Enfant Libre)

Les impasses du premier degré (conflit entre les valeurs du Parent et les envies de l’Enfant)

Sur Internet, média grand public, les termes Psychothérapie, Psychanalyse, Psychologie et Thérapie, sont définis de la manière suivante :

-     Psychothérapie : « ensemble des techniques psychologiques destinées à permettre à une personne de recouvrer la santé, tant psychologiquement que physiologiquement » … « Les psychothérapies (thérapies par la psyché) sont un ensemble de pratiques nées à la fin du XIX siècle, issues de l'hypnose puis de la psychanalyse. Ces pratiques sont « l'art de soigner par l'esprit » des souffrances tant psychiques que somatiques dans le cadre d'une relation à un psychothérapeute. « La psychothérapie est souvent considérée à tort comme un soin de l'esprit ». Résumant les indications de la psychothérapie Bernheim écrit dans « De la suggestion » : «  … les maux de ventre et digestifs liés à une affection organique peuvent aussi être exagérés par le psychisme et justiciables dans une certaine mesure de la suggestion. On le voit, le champ de la psychothérapie est très vaste ; elle peut intervenir utilement dans toutes les maladies ; mais elle intervient surtout contre l’élément psycho-nerveux de ces maladies ». Les approches sont nombreuses et correspondent à des références théorico-cliniques très différentes voire contradictoires ».

-     Psychanalyse : « étude de la signification des comportements inconscients, d'après la théorie de Sigmund Freud (1896) ».

-     Psychologie : « étude de la vie psychique, individuelle, familiale, professionnelle et sociale, des êtres humains ».

-     Thérapie : « ensemble des techniques permettant de recouvrer l'état de Santé, tant physique que psychologique. Fait d'accompagner une personne vers le Bien-être, jusqu'à un équilibre psychocorporel stable et durable. Pour aller « mieux que mieux », le Coaching est plus indiqué ».

-     Thérapie brève : « c'est une pratique psychothérapique qui, au contraire de certaines approches, ne nécessitera pas d'attendre un résultat tangible 3 ou 4 ans. Généralement, avec des approches comme l'Hypnose Ericksonienne et la PNL, les premiers changements sont quasi immédiats. Ce qui n'altère en rien la réelle stabilité du changement acquis, … . Au contraire, cet « apprentissage » a tendance à se généraliser, et va venir ainsi toucher des domaines qui ne faisaient pas partie de la demande (consciente) initiale du patient, qui verra ainsi se résoudre d'eux-mêmes d'autres problèmes de sa vie. La démarche de la thérapie dite « brève » n'empêche cependant pas la prise en charge de cas lourds, …. . Elle aura l'énorme avantage dans ces cas là de raccourcir en proportion la durée de la prise en charge  …».

La lecture de ces points de vue d’experts du coaching et  de ces définitions concernant la psychothérapie peut conduire aux réflexions ou conclusions suivantes :

-     Un thérapeute exerçant le métier de coach, aurait sur ce dernier (qui ne serait pas aussi thérapeute), un avantage professionnel certain, puisque qu’il serait en mesure de s’affranchir des frontières entre conscient et inconscient, professionnel et personnel (au-delà du privé).

En fait, l’exercice du coaching en milieu professionnel  nécessite de pouvoir intervenir sur la droite du curseur ((3) coaching de managers et coaching de structure). Ainsi, un psychothérapeute n’ayant pas d’expérience suffisante de l’entreprise, de ses rouages et de son environnement, ni de « l’important » (1) (contraintes culturelles, organisationnelles, managériales, professionnelles) ne pourra accompagner de manière efficiente son client, manager ou dirigeant, ainsi que l’équipe ou l’organisation.

-     Inversement, un coach non formé aux « thérapies par la psyché » risque de trouver rapidement ses limites  concernant « l’essentiel » (1) de son client (programmations de l’intrapsychique, psychologique, existentiel, spirituel)

En fait, l’exercice du Coaching Professionnel ou du Life Coaching (domaine de la vie privé) s’intéresse à la pointe émergée de l’intrapsychique, au « comment » du passage, par le coaché, d’une situation présente à un objectif futur.

Cependant, par son écoute, sa posture d’accompagnant et non de conseil, l’usage de la Métacommunication art de communiquer sur la communication (cf. l’école de Palo Alto Gregory Bateson) –  le coach amènera le coaché à exprimer son « essentiel » au cœur de son « important ».

Toutefois,  si le coach est amené à s’intéresser au passé, au « pourquoi » de la situation présente, s’il veut ou doit interroger la partie immergé de l’intrapsychique, il devra disposer des outils lui permettant de s’affranchir des frontières internes du coaché ou orienter son client vers un confère en disposant ou vers un thérapeute.

Ainsi, la frontière entre coaching et psychothérapie peut-elle se situer, ou s’observer dans la pratique, au niveau :

-     du professionnel, par choix ou de part le champ de ses savoir-faire,

-     des limites du « contrat » posées par le professionnel, la personne (client ou patient) ou l’entreprise,

-     de la nature de la demande et du contenu et du processus d’intervention.

Cependant, même s’il existe des zones de recouvrement entre les deux pratiques, le coaching n’est pas une psychothérapie. En effet le métier de coach se distingue de celui de thérapeute de part le savoir-faire nécessaire et par les sphères d’intervention.

Il est en effet possible, lorsqu’on observe ces métiers avec le souhait d’en définir les contours, de tracer la frontière qui les sépare.

Selon Jacques-Antoine Malarewicz, il suffit d’établir des distinctions entre 3 domaines de la vie du coaché (4) :

1.     la sphère professionnelle est celle qui concerne le contexte de travail et toutes les interactions qui s’y déploient.

2.     la sphère personnelle est celle qui constitue l’individu dans ses multiples dimensions, qu’il s’agisse de son caractère, de sa personnalité ou de son histoire. Nous sommes donc dans le domaine de la psychologie et de nombreuses notions ont été proposées pour décrire l’économie générale de l’individu. Cette sphère individuelle est impliquée dans la vie professionnelle dans un constant va-et-vient entre le groupe et la personne.

3.     la sphère privée renvoie à la vie affective et émotionnelle de la personne dans ses relations conjugales, familiales ou amoureuses. A l’instant où chacun  quitte son travail, il se retrouve dans sa vie privée.

Cette approche par les champs d’intervention est intéressante car objective. Elle permet de s’affranchir de la subjectivité que pourrait induire l’approche par les savoir-faire. En effet rien n’interdit à un professionnel de cumuler une pratique de coach et de thérapeute.

Même si aucune des sphères ci-dessus identifiée n’est « indifférente » ni « étrangère » aux deux autres – ceci en accord avec l’approche holistique de l’humain, l’irréductibilité de la complexité et l’intersubjectivité « proposée » par les systèmes en actions – ce découpage permet les associations suivantes :

-     le Coaching Professionnel s’adresse à la sphère professionnelle et concerne l’interface entre les sphères professionnelle et personnelle du coaché. Dans ce travail d’accompagnement pour un changement le coach appréhende le coaché en tant qu’individu membre d’un groupe professionnel. Il s’intéresse exclusivement à sa dimension personnelle immergée dans sa dimension professionnelle.

-     le Life Coaching s’adresse à la sphère privée et concerne l’interface entre les sphères privée et personnelle du coaché. Dans son travail, le coach de vie appréhende son client en tant qu’individu en relation familiale et sociale. Il s’intéresse exclusivement au présent et au futur de la dimension personnelle immergée dans celle privée.

-     une Psychothérapie implique essentiellement la sphère personnelle (voire privée dans une démarche de couple par exemple). Une démarche vers un psychothérapeute peut être aussi initiée à partir d’une souffrance vécue par l’individu dans l’une de ses sphères privée ou professionnelle. Le psychothérapeute appréhende le patient en tant qu’individu. Il s’intéresse exclusivement à la dimension personnelle dans et avec toute son histoire passée et présente.

D’autres éléments de frontières entre coaching et psychothérapie ressortent de l’observation de faits et des pratiques :

-     le plus souvent la décision de s’engager dans un Life Coaching ou une Psychothérapie provient de la  personne elle-même, en questionnement ou en situation de souffrance. Alors que dans le cas d’un Coaching Professionnel l’entreprise est généralement à l’origine de cette décision.

-     le choix d’un coaching centré sur la personne ou d’une thérapie est la plus part du temps une décision prise par l’individu. Ce choix est le résultat de l’existence, dans la tête de la personne, d’une frontière entre ces deux types d’accompagnement,

-     en général c’est le client (cas du coaching), ou le patient (cas de la thérapie), qui prend en charge les implications financières de sa démarche. Lors d’un Coaching Professionnel, c’est l’entreprise qui assume la charge financière,

-     la formation spécifique de psychothérapeute recouvre très partiellement celle de coach. De même le coach ne reçoit pas la formation d’un psychothérapeute. Ce n’est que par des actes volontaires (formations et pratiques) qu’un professionnel peut être coach et psychothérapeute. Dans ce cas le positionnement précis de la frontière entre Life Coaching (coaching centré sur la personne) et Psychothérapie (thérapie par la psyché) est du ressort du libre arbitre du professionnel compétent qui décidera, en relation avec son client, du champ d’intervention utile ou nécessaire,

-     une différence importante est qu’en Psychothérapie le patient est l’unique client du psychothérapeute (exception faite des thérapies de couple ou familiales), alors qu’en Coaching Professionnel au moins 2 clients, le coaché et l’entreprise, sont en relation avec le coach. Ils sont en droit de faire valoir leurs prérogatives en situation de coaching. (En coaching professionnel, le « contrat », ou accord entre les parties, est essentiel. Il comprend 3 dimensions : le contrat d’affaire (objectifs, conditions), le contrat relationnel (modalités informels) et le contrat secret (enjeux relationnels et psychologiques). De plus ce « contrat » n’est pas que bilatéral. Il met en jeu aussi l’institution. D’où la notion avancée par Fanita English de « contrat triangulaire », voire polygonal.)

L’acceptation de frontières entre Coaching et Thérapie est particulièrement sensible en ce qui concernant le Coaching Professionnel. En effet il ne semble pas sain de voir l’entreprise se mêler de la vie privée de ses collaborateurs.

Ainsi la confusion, entretenue ou pas, entre coaching et psychothérapie participe de l’intrusion des exigences professionnelles dans l’intimité des personnes.

Une autre manière d’apprécier les limites entre Coaching et Psychothérapie est d’explorer quelques spécificités de chacune de ces pratiques.

La posture de coach est celle d’un pair. Ce n‘est jamais le cas d’un thérapeute.

En effet une des principales qualités nécessaire au coach est de savoir méta communiquer, voire sur communiquer, tout en se situant dans la marginalité.

C’est ainsi qu’il peut prétendre avoir utilement communiqué avec son client (individu ou équipe) tout en construisant une relation basé sur la parité. Cette parité ne se situe pas dans le domaine des compétences professionnelles ou personnelles. Elle se joue dans la compétence relationnelle.

Cependant, parité ne signifie pas égalité. Le coach aura ainsi établi avec le coaché une relation autorisant la confrontation. Il aura ainsi créé les conditions de l’apprentissage de l’autonomie pour son client. De même il aura créé les conditions au sein d’une équipe d’une dynamique de groupe par l’inclusion (partage des représentations), la régulation et la déclusion (temps de séparation).

Cette parité de relation s’établit dans l’espace d’intersubjectivité coach-coaché en tant que lieu et catalyseur de co-construction du processus d’autonomie (concept d’Analyse Transactionnelle : dépendance, contre-dépendance, indépendance, interdépendance) qui concerne aussi bien les individus que les équipes.

Cette parité trouve un écho particulier dans le cas de coaching de dirigeants ou de cadres dirigeants. En effet « c’est bien parce qu’il arrive que le coaché, dans sa solitude hiérarchique, n’a pas de pair autour de lui, qu’il trouve dans la parole du coach ce qu’il ne peut attendre et espérer de ses collaborateurs » (4).

Cette parité relationnelle est essentielle. Elle donne au coach la liberté de parole et d’action utile à l’accompagnement d’un dirigeant dans sont identité professionnelle, et au coaché la liberté de quitter « sa souveraineté ».

Comme tout professionnel d’accompagnement au changement le coach doit avoir d’abord et avant tout de bonnes compétences relationnelles. Cependant, deux postulats essentiels président à une démarche de coaching :

-     le coach ne dispose pas de la solution,

-     la solution est chez le coaché.

Grâce à la nature de la relation établie,  par une démarche de type maïeutique, l’usage d’outils et approches qui répondent aux besoins identifiés, le coach accompagne son client vers sa propre solution.

Ainsi, et quel que soit le type de coaching, le coach participe à l’interaction au même titre que son client. De la nature et de la qualité de cette relation émerge la solution retenue par le coaché.

Ceci est la conséquence du système que constitue le coach et son coaché. Bien qu’il en soit de même du thérapeute et de son patient, des nuances ou différences s’introduisent entre les postures de coach et de thérapeute.

A partir du moment où un individu fait parti d’un système, qu’il soit acteur ou passif, (voire même momentanément absent), il ne peut prétendre à la neutralité.

Cela se traduit pour le coach en terme de savoir-être et savoir-faire relationnel, par :

-     pouvoir être à parité, associé dans la relation, avec un interlocuteur et donc avec son client. Et dans cette compétence relationnelle démontrer sa capacité à se mette en « position basse » (i.e. visiblement pour l’interlocuteur, ne pas disposer de la solution), tout en montrant la capacité de garder l’initiative des enjeux dans chaque phase du processus du coaching.

-     pouvoir se dissocier dans une situation donnée, c’est à dire être à la fois acteur et spectateur. Alors que le thérapeute entretien constamment la dissociation.

Ainsi, cette capacité de dissociation tout en étant en parité constitue une différence notable entre les postures types de coach et de psychothérapeute.

Le coach construit à chaque instant un ensemble d’interactions avec le coaché dans un mode de parité. Ceci tout en conservant l’initiative de cette construction, expression du processus et du sens de la démarche de coaching.

Si le coach est acteur il doit aussi être spectateur conscient. C'est-à-dire qu’il exerce une capacité relationnelle essentielle à son métier, la métacommunication. Ainsi, tout en étant dans l’interaction, il est capable, à chaque instant, et de manière fluide, d’en parler. Ceci grâce à un va-et-vient constant entre les positions d’acteur et de spectateur.

A la fois observateur et acteur, il observe sans se distancier. Il n’oublie jamais qu’il est lui-même contenu dans ce qu’il observe et acteur immédiatement présent dans la relation à l’autre.

Ceci en s’intéressant pratiquement exclusivement au présent et au futur de son client. Alors que le psychothérapeute, lui-même partie consciente du système qu’il constitue avec son patient, acteur et observateur, notamment des éléments transférentiels constitutifs de la relation, voire de la thérapie, s’intéresse au passé et au présent.

Nous avons vu que sphères du Coaching et du Développement Personnel pouvaient être considérées plus ou moins disjointes.

Concernant le Développement Personnel, la frontière qui le sépare de la Thérapie est aussi difficile à cerner que celle entre Psychothérapie et Coaching. En fait les éléments de différenciation sont de même nature.

Les professionnels dans un souci d’éclaircissement ou de pré carré, ainsi que les utilisateurs avertis considèrent que généralement la Thérapie traite plutôt les souffrances psychologiques alors que le Développement Personnel s’intéresse plutôt à ce que la personne veut développer comme talents et réaliser comme projets.

Cependant cela se discute. En particulier, le coach peut éluder la question, mais le coaching centré sur la personne, que ce soit dans le « Life Coaching » ou lors de phases d’un « Coaching Professionnel », pose inévitablement la question de la frontière thérapeutique.

En effet, quelle que soient la motivation et la partie de lui-même que le client et le coach abordent lors de séances, la question se pose pour le professionnel responsable : est-ce du développement personnel, du coaching ou de la thérapie et quelle thérapie ?

Ceci que le travail sur la personne même fasse partie ou non du contrat initial, qu’il constitue le cœur même du coaching  (« life coaching ») ou qu’il survienne inopinément ou à l’initiative motivée d’une des parties en présence.

Ainsi est posée la question de la frontière thérapeutique, telle une fausse limite.

Le coaching est une forme spécifique d’accompagnement des personnes et des équipes. Elle s’occupe de la partie émergée de l’iceberg, laissant la partie immergée et la résolution des problématiques qu’elle révèle, aux formes d’accompagnement apparentées à la psychothérapie.

Cependant le coaching est aussi une forme intégrative d’accompagnement. C'est-à-dire qu’elle considère le client et son environnement dans son ensemble, sans pour autant s’immiscer dans ce qui relève de dessous la surface de flottaison. C'est-à-dire que le coach et son client (ou ses clients) focalisent leur travail sur l’ici et le maintenant de la problématique de la sphère privée, professionnelle ou managériale, tout en s’attachant à élargir le champ des possibles. Ceci, en restant dans le présent et tourné vers la réalisation du futur souhaité ; et généralement sans chercher à entrer dans les structures sous-jacentes liées à l’histoire passée, à la psychologie plus ou moins profonde ou à la vie intérieure des personnes.

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La spécificité du coaching réside dans le fait qu’il n’a pas pour objet la réparation de l’histoire de vie de la personne ou de l’équipe coachée. Le coaching s’intéresse au vécu du sujet, c’est à dire au présent et à son extension (par continuité, changement ou consolidation) souhaitée par lui. Cette relation d’aide se déploie au plus à partir d’un processus d’actualisation de l’histoire du sujet, et essentiellement dans un processus de préparation de son futur. Il ne d’agit pas de procéder à un retour dans le passé tel que dans un travail thérapeutique.

Naturellement le passé du coaché (ou de l’équipe) peut être abordé, de même que des difficultés d’ordre psychologique ou relationnelle.

Ceci même distingue, selon la terminologie de l’école de Palo Alto (7), le changement de niveau 1 qui porte sur les comportements, du changement de niveau 2  qui touche aux structures plus ou moins profondes de la personne (attitudes, croyances, valeurs, systèmes de représentation).

Ainsi, s’intéresser au passé, à l’intrapsychique, au système (personne(s), équipe, histoire, …) dans ses parties et son ensemble, est nécessaire pour susciter un changement profond de niveau 2 ; c'est-à-dire, pas simplement un changement par lequel la personne remet en cause ses comportements. C’est à cette condition que pourra se construire et s’installer un changement dans lequel sont remis en question : cadre de référence et représentation du monde, système de valeurs, schémas de pensées et d’actions.

Ainsi la pratique du coaching a beaucoup à gagner de l’expérience (du moins reconnue et codifiée) plus ancienne des psychothérapies. Cet apport concerne tant la posture que le déroulé d’un coaching.

En effet le coach, tel le thérapeute doit continûment être en éveil :

-     à l’écoute du coaché et observateur de la relation ainsi créée entre coaché et coach.

-     et vigilant dans l’intersubjectivité, afin de détecter les phénomènes pouvant parasiter l’accompagnement (tels que transferts et contre-transfert, processus parallèle ou processus secondaire et « hot potatoe » - cf. notion exprimée par Fanita English autour du concept d’épiscénario de l’A.T.).

L’objectif du coach, comme le thérapeute, est :

-     que son accompagnement s’exerce avec une neutralité suffisante (malgré l’inter-subjectivité inévitable), qu’il soit pertinent et juste,

-     qu’il puisse procéder aux réajustements, confrontations bienveillantes et régulation nécessaires.

Ainsi, le coach, tout en étant focalisé sur la partie émergée de l’iceberg demeure attentif à ce qui se joue sous la ligne de flottaison pour son client et dans la relation coaché – coach.

Vincent Lenhardt déclare (2) à ce sujet : « Le coach y parvient en mobilisant des ressources initialement développées dans le champ de la thérapie : l’intelligence émotionnelle, la mise en œuvre de la « troisième écoute », ou encore d’outils de diagnostic intégratifs tels que les bio-scénarios …».

L’écoute est essentielle tant pour le thérapeute que pour le coach. La PNL, notamment, attire l’attention sur l’expression, l’écoute et la synchronisation verbale et non verbale. Dans le même esprit, Vincent Lenhardt distingue 3 écoutes :

-     la « première écoute » de l’autre, c'est-à-dire recevoir et considérer le discours verbal.

-     la « deuxième écoute », c'est-à-dire l’identification et la prise en compte du non verbal (la voix et le para-verbal, les gestes et expression faciales, …)

-     la « troisième écoute » réside dans le ressenti, « l’écoute » de soi-même (sensation corporelles, états internes, réactions physiologiques, processus cognitifs, émotions, fantasmes et comportements externes) qui est source d’information sur soi en tant qu’émetteur et récepteur de ce que l’autre émet consciemment et inconsciemment.

La qualité d’écoute, commune aux métiers d’accompagnement et d’aide, permet notamment au coach, tout le long de son travail d’accompagnement :

-     d’identifier la zone d’intervention nécessaire (le coaché lui-même, la relation du coaché à la problématique ou/et à ses interlocuteurs, la relation de ses interlocuteurs à la problématique, la relation coaché – coach),

-     de déjouer, d’éviter ou de transformer les pièges des projections inconscientes, répétitions d’histoire de vie, de problèmes et de rôles vécus en d’autres lieux et temps.

« C’est ainsi que la relation redevenue « juste » peut constituer réellement le lieu d’une co-élaboration de solutions rétablissant la personne dans sa liberté, sa responsabilité et son choix de possibles. » Vincent Lenhardt (2).

Nous nous proposons maintenant d’aborder ce qui différencie le Coaching de la Psychothérapie à travers l’identification du « vrai besoin », du processus de réponse au problème et de satisfaction de la situation souhaitée.

Cette question intéresse tant la personne en recherche d’un accompagnement, que le thérapeute ou le coach en phase de qualification de la demande, ou encore l’entreprise face à l’utilité de faire coacher un manager.

L’identification d’un vrai besoin de coaching ne doit pas perdre de vue que :

-     un coaching a toujours un objectif, celui de la personne. Le coaching vise à accompagner la personne qui exprime une volonté de changement pour elle-même,

-     le coaching se déroule à partir et autour de l’axe de la demande initiale, explicite ; et quelle peut évoluer vers la demande latente, implicite,

-     à travers la confrontation bienveillante, les moments de régulation (cas d’un coaching d’équipe) le rôle du coach est de permettre à la personne (où à l’équipe) de satisfaire son besoin exprimé et d’atteindre son objectif,

-     concernant le coaching professionnel commandité par l’entreprise, la personne accompagnée partage a priori son objectif avec l’entreprise,

-     le coaching managérial a pour finalité de développer la personne dans son parcours professionnel (« l’important ») en s’appuyant sur ce qui fait sens pour elle dans et au-delà du champ professionnel (l’essentiel »).

Afin d’éviter le mélange des genres il convient de souligner que des différences de propos et de démarche :

-     le coaching s’intéresse au « comment faire » ?

-     la psychothérapie s’intéresse au « pourquoi » ?

Par exemple, le « pourquoi » le client paraît-il démotivé ne présente en fait peu d’importance pour le coach. Car ceci appartient en priorité à la personne et son l’histoire. Pour le coach ce qui est important est « comment » son client va développer sa motivation, si là est sa demande.

-     le coaching s’exerce dans un espace temps fini, prédéterminé et contractualisé,

-     il est rare qu’une psychothérapie fixe un objectif contractualisé. On sait quand débute une thérapie,  on ne sait que rarement quant elle se termine.

Le passage de la demande aux indicateurs de résultats et leur usage constituent aussi des règles de différenciation entre coaching et psychothérapie :

-     Avoir une demande motivée = pas de demande exprimée par la personne (ou par l’équipe), pas de coaching.

-     Fixer un contrat d’objectifs coach-coaché (ou triangulaire : coach-entreprise-coaché) = pas de contrat pas de coaching.

-     Fixer (au début du coaching) des indicateurs de résultats dans le temps = pas d’indicateur de résultat (ou/et de progression), pas de coaching. Au cours de la session de bouclage ou de points intermédiaires, le coaché pourra ainsi utiliser les indicateurs de résultats, pour apprécier ceux de ses objectifs atteints et ceux qui ne le sont pas. Il est nécessaire que ces indicateurs de résultats soient exprimés par le coaché, ou pour le moins qu’il les fasse sien.

-     Vivre le coaching dans l’action = pas d’action, pas de coaching. Grâce à ses indicateurs de résultats le coaché prendra conscience de sa responsabilité dans ses changements (sphères professionnelle ou personnelle). Ainsi il fera les choix et mènera les actions nécessaires.

En conclusion, le coach a pour vocation, durant le coaching à encourager l’initiative du coaché, et à s’effacer à l’issue du coaching. Le coaché n’ayant plus besoin du coach, le coaching est terminé. Le coaching est une marche vers l’autonomie du coaché.

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Pratique et limites du coaching

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Bibliographie

 

(1) - Vincent Lenhardt : « Les responsables porteurs de sens ». Ed. Insep Consulting

(2) - Vincent Lenhardt : « Au cœur de la relation d’aide ». Ed. InterEditions

(3) - François Délivré : « Le métier de coach ». Ed. d’Organisation

(4) - Jean-Antoine Malarewicz : « Réussir son coaching – Une approche systémique». Ed. Village Mondial

(5) - Charles Baudouin : « De l'instinct à l'esprit ». Ed. Imago

(6) - Bernard Auriol : «Yoga et Psychothérapie ». Ed. Privat

(7) - Paul Watzlawick, Richard Fisch, et John H. Weakland : « Changements. Paradoxes et psychothérapie ». Ed. Seuil

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6 Novembre 2009