- Etude
Veyron laetitia – psychologue, psychanalyste
Lveyron@free.fr
Nous nous sommes interrogés dans cette étude, sur la notion d’angoisse en psychanalyse à travers le rêve éveillé, la littérature et des vignettes cliniques. Il nous a semblé pertinent d’analyser les vécus subjectifs des patients à la croisée des chemins de l’évènement stressant ou le traumatisme, du fantasme et de la place de l’autre dans l’angoisse.
La dynamique des images du rêve éveillé a pu être entendu comme mise en mouvement d’un quantum d’affects préalablement fixé. Cela nous a conduit à envisager la situation thérapeutique, favorisée par la régression, comme principale moteur de la cure.
S’appuyant sur l’attachement au thérapeute figure d’amour primaire, les forces de vie chez le patient sont à nouveau sollicité. C’est l’abréaction émotionnelle favorisée dans le rêve éveillé – et plus particulièrement l’empathie – qui permet de faire l’expérience d’une liquidation de l’angoisse. Nous avons dès lors souligné l’importance de la place des rêves de réparation et du mécanisme de sublimation.
Enfin, l’angoisse a été envisagée comme un appel. Une demande d’aide à se déplacer d’une crispation, qui amène bien souvent une ouverture à accueillir un face à face.
Sommaire
I. introduction
I.1 l’angoisse en psychanalyse
I.2 la fonction de l’angoisse
I.3 le rêve éveillé en psychanalyse
I.4 problématique
II. angoisses conjuguées
II.1 l’angoisse symbole d’une fixité : mise en mouvement des images
II.2 la regression en rêve éveillé
II.3 traumatismes et rêve éveillé
II.4 la place de l’Autre dans l’angoisse
III. un lieu d’amour
III.1 l’attachement prototype des formes d’amour
III.2 abréaction émotionnelle et empathie
III.3 rêve éveillé et image de réparation
III.4 sublimation et élargissement du moi
IV. l’angoisse ou se deux-tendre
IV.1 l’angoisse, un appel
IV.2 réaliser le face à face
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11 Octobre 2007
dernière MAJ 28 Décembre 2007