Relations Observables entre l'efficacité psychomotrice et le Test d'Ecoute

 

Dr Bernard Auriol, Psychiatre à Toulouse

Michel Bertin, Pr d'Education Physique

 

 

 

 

 

RECHERCHE DE CORRELATION GLOBALE

 

On peut porter le niveau psychomoteur en ordonnée et le niveau d'écoute en abscisse, ce qui nous donne une série de points dont on peut à titre purement indicatif (puisqu'il s'agit de notes et non de mesures) calculer la droite de régression (en supposant une proportionnalité quasi- linéaire) on obtient Y = 0,67 + 3,13 avec rBP= 0,58 (S avec p<0,001).

 

En fait, il est ici peu légitime de faire de tels calculs et le caractère rectiligne de la courbe représentative n'est pas assuré. On pourrait même imaginer une forme en portion hyperbolique (le niveau 7 en psychomotricité est souvent atteint, le niveau 5 en TE rarement).

 

Cela nous amène à calculer le coefficient de corrélation de Spearman qui concerne des populations de données classées ou polydimensionnelles :  RO = 0,63 (S avec P<0,001).

 


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Ainsi Notre hypothèse se trouve largement confortée. Il serait opportun de reprendre l'étude de corrélation en fonction de chacun des items envisagés, tant au niveau psychomoteur qu'au niveau du test d'écoute. Un rapide screening dans cette direction, effectué sans calcul, par simple compa­raison de proportions, montre des liaisons probables entre les items suivants

 

Test Psychomoteurs                                                                        Tests d'Ecoute

 

Critères             N°4                                                                     Critères              N°1

                         N°6                                                                                               N°2

                         N°2                                                                                               N°2

                         N°3                                                                                               N°3

                         N°5                                                                                               N°3

                         N°5                                                                                               N°4

                         N°2                                                                                               N°4

                         N°1                                                                                               N°5

                         N°4                                                                                               N°5

 

Remarques

 

A) Les phénomènes de distorsion des seuils semblent s'accompagner de troubles de la rythmique corporelle (épreuves P.M. N°2/6) ou/et de troubles dans l'exécu­tion de tâches rapides (Epreuve N°2/4). Ainsi y- aurait- il concomitance des dis­torsions perceptives fréquentielles et des problèmes psychomoteurs relatifs au déroulement temporel.

 

B) Lorsque l'écoute se désintéresse de l'aérien pour se centrer sur l'osseux en un ou plusieurs points (N°3 du TE), on observe des altérations psychomotrices quant aux rapports du sujet et de son environnement (item PM N°3 relatif à la maîtrise de l'avant et de l'arrière au niveau équilibration, item PM N°5 quant à l'orientation D- G).

 

Ceci va dans le sens des remarques empiriques de Tomatis attribuant à ce signe un désinvestissement du monde extérieur et relationnel.

 

C) Lorsque le sujet fait des erreurs de localisation du son (N°4 du TE), on observe des troubles au niveau psychomoteur quant à la distinction D- G, ce qui était attendu (N°5 PM) mais aussi du test PM de sautillement en fonction de certains rythmes. Or ce test était déjà impliqué dans les distorsions de la courbe osseuse. Ainsi les erreurs de latéralisation et les distorsions en osseux accompagnent les troubles du rythme à initiative pédestre. Les distorsions aériennes, les troubles

du tempo manuel.

(TE N°5)

D) Les erreurs dans la Sélectivité sont toujours présentes quand le sujet a un déficit au niveau de l'item PM N°1, c'est à dire le fait de viser une cible avec une balle. Ainsi la visée visuo- motrice et la précision dans la distinction des fréquences vont- elles de pair. Accessoirement, on observe que l'habileté manuelle (item PM N°4) impliquant une consigne de rapidité dans une tâche visuo- motrice comportant quelque précision est également touchée lorsque la sélectivité est fermée.

 

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2 Octobre 2004