Que sait-on du phénanène des groupes Rock Amateur en France ?
Quelles sont les politiques publiques vis-à-vis de ces praticiens ?
Quels lieux pour pratiquer ?
Quel est le sens de l' ''entrée en musique", de l'engagement dans un groupe coopté et autogéré autour d'un projet, d'une passion pour la pratique musicale (cooptation autour d'un choix esthétique dans l'univers pluriel du Rock) ?
Ces jeunes, de par le fait qu'ils sont des "faiseurs de bruit", qu'ils ont besoin de lieux (stockage matériel, électricité) deviennent vite des "partenaires sociaux" (avec de grandes différences suivant la place qu'ils occupent dans les rapports sociaux), en interaction avec le voisinage proche ou encore avec des collectivités locales . . .
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Un groupe, c'est entre autres choses, la conquête d'un lieu pour produire, et célébrer entre soi, du sonore, que ce groupe et ses fans (adeptes) reconnaissent comme étant musical; production sonore souvent jugée illégitime par des "décideurs", des "voisins" ... c'est alors pour ceux-ci du bruit, une nuisance . . .
Dans la quête du lieu de répétition - lieu vital pour l'expression
et le travail collectif du groupe - s'affrontent les logiques de musiciens débutants
qui n'ont pas nécessairement conscience des caractéristiques (niveau
sonore et spectre) de leur production sonore vis-à-vis de leur proche
entourage, ni volonté affirmée de nuire (le traitement de leur
matière sonore correspond à ce qu'ils jugent être "positif"
et normal).
Ils ont leurs valeurs, leurs normes sonores - elles vont de soi - et d'autre
part des logiques d'habitants, de travailleurs ...
CRIV
CENTRE DE RECHERCHE INTERDISCIPLINAIRE DE VAUCRESSON,
C.N.R.S., Unité Associée 412
Ministère de la Justice,
54, rue de Garches - 92420 Vaucresson