INTERPRETATION DU "TEST" DES CHAKRAS

in

ELEMENTS D’EXPLICATION DE L’ORGANISATION METAMERIQUE DU CORPS HUMAIN

PANNACI Didier

Maîtrise de psychopathologie

sous la direction de M. Birouste

Université de Toulouse Le Mirail

Année universitaire 81/82

 

Le Docteur Auriol, se sert du test des chakras dans sa pratique thérapeutique.

Lors de la passation du test, les figures traditionnelles symbolisant les chakras, sont classées suivant un ordre préférentiel. Les planches polychromes sont numérotées de II à VII, le chakra Sahasrara étant exclu. Il symbolise l'absolu et ne possède aucun correspondant figural et anatomo-physio-psychologique.

II       MULADHARA                   IV    MANIPURA                   VI    VISHUDDA

III      svadhisthana (ou svadisthana ou svadistana)                  V     ANAHATA                     VII AJNA

La position 1 et 2 sera désignée par « choix d'un chakra »
La position 3 et 4 = « indifférence vis à vis d'un chakra »
La position 5 et 6 = « rejet d'un chakra »


publicité non évaluée par le Dr Bernard Auriol

Dans sa pratique, le Docteur Auriol, a constaté que le fait de choisir préférentiellement tel ou tel chakra, s'accompagnait de signes physiologiques psychologiques ou pathologiques de ce chakra, comme si ce dernier se trouvait investi de ce que l'on pourrait appeler "une énergie compensatoire" sous forme de tension excessive ou d’hyperfonctionnement de la région considérée.

Lorsque le chakra VI (vishuddha) est choisi de manière préférentielle, on peut observer soit un nodule thyroïdien, soit une tension musculaire de la mâchoire, soit une raideur cervicale, soit une identification aux tendances socialement réprouvées,...

Inversement, les chakras choisis en dernier, donc délaissés, pourraient être considérés comme désinvestis, privés d'énergie, jusqu'à être parfois positivement agressés.

Par exemple, lorsque le vishuda est rejeté, on peut noter soit une tendance anormale aux affections 0 R. L., aux caries dentaires, soit une projection de la culpabilité sur autrui, etc ...

A partir des liaisons empiriques établies par le yoga tantrique, on peut penser que si le sujet testé choisi ou rejette le chakra manipura, en rapport avec l'anus et la vision, le sujet aura investi la région de l'anus de manière préférentielle ou rejetante.

Cette "rétention " ou "éjection" pourrait se retrouver au niveau du mode d'investigation de la vue. Soit le sujet aura un regard fuyant, ne sachant où se fixer, soit au contraire, il aura un regard perçant, fixe, où se mêle de la fascination amoureuse, qui ne sait pas s'exprimer et qui s'est figée.

Le mouvement de rétention entraînerait l'apprentissage d'une attitude s'exprimant dans la manière de voir, qui "veut tout retenir" du panorama qu'il a devant lui, mais ne sait où se fixer et ne retient rien, l'oubli ayant tout recouvert.

A l'inverse, le mouvement d'éjection serait en liaison avec une attitude focalisante de l’œil qui se fixe sur une partie de l'objet et qui est incapable de dénommer cet objet.

L'un se disperse, l'autre se concentre.

Il n'y a aucune régulation entre les deux attitudes, ce qui serait le signe d'une mauvaise répartition énergétique du chakra manipura, qui consumerait son énergie, plutôt que de la "consommer" régulièrement.

Si l’Anahata est choisi ou rejeté de manière préférentielle, étant en rapport avec le sens du toucher et le pénis, cela nous suggère d’amblé le lien avec l'onanisme. Il existe certainement des différences de toucher comme nous avons vu précédemment avec la vision, mais écoutons Groddeck nous expliquer cet apprentissage par "La main de Dieu":

"Imaginez un nourrisson, un petit garçon, il faut d'abord qu'il apprenne à se connaître, à tâter tout ce qui peut être tâté, à jouer avec tout ce qui fait partie de lui, avec ses oreilles, son nez, ses doigts, ses orteils. Devrait-il, au cours de ces explorations et de ces jeux, laisser de côté par moralité native ce petit gland accroché à son ventrelet ? Bien sûr que non. Mais que se passe t -il, quand il joue ainsi ? Se tirer ou se tripoter les oreilles, le nez, la bouche, les doigts et les orteils sont des actes suscités, encouragés, voire favorisés de toutes les manières possibles par la mère ravie. Mais dès que le petit enfant joue avec le gland, surgit une grande main, métamorphosée par la puissance créatrice de mythes du petit être humain en main de Dieu ; elle écarte la patoche enfantine. Peut être, ou plutôt sûrement, le visage de cette personne à grandes mains, la mère, par conséquent, prend-il une expression de sévérité, d'angoisse, de culpabilité. Jugez de l'étendue de l'effroi de l'enfant, de l'impression énorme qu'il ressent lorsqu'à chaque répétition de cet acte, et uniquement il s'agit de cet acte, la main de Dieu intervient pour l'empêcher ».

L'ordre du choix des chakras importe. Un choix en adéquation avec l'ordre successif des chakras dans le corps témoigne d'un bon équilibre

Psychique.

Un ordre choisi en inadéquation montre une personnalité conflictuelle et peut être le signe d'une surcompensation ou d'une décompensation de tel ou tel chakra régulant telle ou telle partie du corps dont la fonction imaginaire lui a conféré une investigation symbolique extériorisant ce mal considéré comme "un mal les rongeant de l'intérieur".

Ce test met en jeu plusieurs processus psychologiques conscients et inconscients.

1°)L'identification du sujet à tel ou tel symbole prégnant,

représentant les chakras et deviennent signifiant.

(exemple; l'éléphant du muladara choisit parce qu'il est synonyme de force et de stabilité).

2°) La projection inconsciente du psychisme dans ces symboles, pouvant témoigner de l'éjection d'un affect gênant sur le symbole dans le but de l'éliminer ou l'investissement du symbole par un mécanisme de cristallisation de l'affect.

3°) La motivation, les aspirations, etc ... s'expriment lors du classement des images. La motivation s'exprimant notamment à partir des couleurs et les aspirations se traduisant au niveau des symboles (liberté symbolisée par la gazelle ... )

Il y aurait primat du symbolique sur l'élément bio-psychique représenté par les chakras.

Guy Rosolato dans ses essais sur le symbolique estime que "le symbolique se cache derrière ce qu'il dissimule, mystique comme secret".

Cet insaisissable qui se cache derrière les symboles des chakras correspondrait à un élément saisissable, le centre d'énergie psychique.

Le symbolique serait le facteur déclenchant du mécanisme psychique permettant de délier l'énergie psychique bloquée dans une cristallisation affective s'exprimant dans la « barrière corporelle » par des somatisations.

Conclusions

 

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Psychosonique Yogathérapie Psychanalyse & Psychothérapie Dynamique des groupes Eléments Personnels

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20 Janvier 2006