ELEMENTS DE PSYCHOSOMATIQUE

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ELEMENTS D’EXPLICATION DE L’ORGANISATION METAMERIQUE DU CORPS HUMAIN

PANNACI Didier

Maîtrise de psychopathologie

sous la direction de M. Birouste

Université de Toulouse Le Mirail

Année universitaire 81/82

 

 

I: -ORGANISATION GENERALE DES 3 SYSTEMES NERVEUX

On peut considérer qu'il existe trois cerveaux superposés s'auto-contrôlant ; chaque système nerveux contrôlant et se faisant contrôler par le plus ancien.

Il s'agit de trois systèmes nerveux qui se sont construits au cours de la phylogenèse de l'organisme, qui témoignent ainsi du mode de fonctionnement de l'organisme sur son environnement à un stade donné de son évolution.


publicité non évaluée par le Dr Bernard Auriol

* Le premier cerveau est le "cerveau reptilien" centré sur l’hypothalamus, siège des besoins fondamentaux et des instincts. Il a un rapport avec l'instance du "ça" freudien. Ainsi la source des pulsions libidinales se trouverait canalisée vers les centres supérieurs par son intermédiaire.

Il est le siège de la mémoire immédiate.

Il intervient dans l'instant présent dans les réactions simples et impulsions.

* Le deuxième est le "cerveau limbique", où se contrôle les processus de conditionnements pavloviens et skinnériens. Il serait probablement en rapport avec le " Surmoi " et permettrait à l'homme un fonctionnement automatique et stéréotypé.

Il est le siège de la mémoire à long terme et il peut intervenir dans le présent et le passé par l'intégration du cerveau reptilien.

Il archive les événements vécus de l'être humain et serait ainsi en relation avec les éléments affectifs dans la personnalité.

* Le troisième cerveau est le "cortex" qui est l'aboutissement de ce système évolutif à trois étages. Il est notamment représenté par le cortex associatif ortho-frontal, siège de la conscience et de la création.

Tout comme les deux cerveaux précédents, il y a intégration des informations dans un système nerveux fonctionnant sur un mode systématique plus évolué.

Il peut intervenir ainsi dans le passé, le présent et l'avenir.

La création étant une synthèse de toutes les acquisitions passées à un instant présent, celle-ci sont remodelées et projetées dans l'avenir. Un nouvel objet, au sens physique ou psychologique, est ainsi réalisé.

En accomplissant cet acte de création, l'homme stimule tous ses centres nerveux, du plus ancien, au plus nouveau, chacun fonctionnant sur un mode particulier, vers la création d'une nouvelle unité globalisant et intégrant les systèmes anciens. Cette nouvelle structure trouverait son expression dans un nouveau cerveau crée dans – ou à partir du cortex associatif. « La fonction de création créerait l'organe » synthétiseur des autres structures nerveuses, « les anciennes structures » se projetant dans ce nouveau système nerveux.

On peut penser que la logique présente dans l'individu, se retranscrit dans le langage, substrat de cette logique qui s'exprime dans les lois de fonctionnement du cortex.

En raisonnant ainsi, le nouveau système nerveux se constituerait à partir du fonctionnement et de l’utilisation d’algorithmes logiques qui se coordonnant entre eux permettraient ainsi une plus grande synthèse de toutes les informations intégrées à partir de l'ancien système nerveux.

Prenons comme exemple de fonctionnement du système nerveux, ce qui se passe au niveau du contrôle du duodénum. Il est contrôlé par l'ancien système nerveux, le cerveau reptilien, et la nouvelle structure peut rétroagir au niveau de l'intestin en passant par les voies nerveuses du système sympathique neurovégétatif. Si je me persuade que mon gros intestin me fait mal, inévitablement il ne fonctionnera pas bien. Mais il s'agit de logique formelle, les choix de maladies et de dysfonctionnement de tel ou tel organe ne se faisant jamais au hasard mais toujours en fonction de préoccupations inconscientes rattachées à des blocages affectifs gardés dans la mémoire à long terme.

TABLEAU DES CORRESPONDANCES DU SYSTEME NERVEUX SYMPATHIQUE,

DES VERTEBRES ET DES ORGANES

II -LE SYMPTOME PSYCHOSOMATIQUE

1°)Définition du mot symptôme

Sur le plan étymologique, le mot "symptôme" vient du grec « symptôme », qui lui-même est formé de deux termes: « symp » et « toma » qui signifient « tomber ensemble »,  « survenir en même temps ». Ce qui nous amène à la traduction française « coïncider ».

Le LITTRE définit le symptôme au sens large du mot médical :

phénomène insolite dans la constitution matérielle des organes ou dans les fonctions qui se trouvent liées à l’existence d'une maladie, et qu'on peut constater pendant la vie des malades.

Exemple: « Erasistrate ... ayant examiné avec soin et suivi de près tous les symptômes de la maladie du jeune prince » (Rollin).

Par extension: « On voyait dans ses yeux et sur son front les symptômes de la douleur et de la colère".

2°) Différence entre symptôme et signe

Un symptôme traduit un état pathologique, tandis qu'un signe est un attribut d'un état pathologique.

En fait, la différence entre symptôme et signe est une différence d'usage et de  sens à la fois. Le symptôme est équivalant à la maladie puisqu'il est impossible d'étudier le symptôme sans étudier la maladie.

Par contre, le signe n'est pas spécifique, ni l’équivalent de la maladie, en dehors de l’usage et du sens attribué. Il devient symptôme lorsqu'il est attribué à un processus pathologique. Il se sépare du symptôme (la maladie) pour rejoindre l'état normal (le processus) :on dit signe de guérison et non symptôme de guérison.

En fait, si le symptôme est l’équivalent de la maladie, le signe ne le sera qu'à la suite de l'attribution du sens du processus pathologique.

La différence entre signe et symptôme peut être encore mieux appréhendée si l'on envisage les diverses opérations par lesquelles on passe de l'une à l'autre. Il y a, en somme, trois opérations:

a) -         En premier lieu, l'extraction du signe, c'est à dire, son isolement dans la contexte.

b) -        En second lieu, la manipulation de ce signe, c'est à dire toutes les opérations logiques que l'on peut faire à son propos.

c) -En dernier lieu, la sémantique, c'est à dire la recherche du sens de ce signe, de sa signification. C'est dans cette dernière opération que le signe devient un symptôme.

3°) Le symptôme en psychanalyse

          « Le symptôme à la signification d'un indice du processus morbides »

(FREUD -inhibition, symptôme, angoisse).

Cette phrase résume bien le symptôme en psychanalyse, à savoir le mot de « signification » et le mot « indice », de ce qui est montré et plus encore de ce qui est montré en tant que processus maladif.

C’est un processus dynamique définit par Freud ainsi : « le symptôme est le signe d’une pulsion, instinctuelle et inassouvie et le substitut de sa satisfaction adéquate ».Ainsi le symptôme est directement lié au refoulement, qui permet« au moins d'obtenir que la représentation, qui était l'agent de la pulsion indésirable, n'arrive pas jusqu'à la conscience. L'analyse montre souvent que cette représentation s'est conservée à titre de formation inconsciente ».

Le symptôme est vécu au niveau du moi comme un corps étranger ; le sujet sent son existence, la vit comme lui appartenant et comme surajoutée à ce qui faisait jusqu'ici sa structure habituelle. Sur le plan de la dynamique, il y a non seulement un mécanisme de refoulement qui préside au symptôme, mais aussi de régression et peut être de répétition.

Pour l'analyste, le symptôme est toujours signe renvoyant à autre chose.

Si j'ai une phobie, c'est le renvoi à ce qu'elle peut représenter pour moi qui a de l'intérêt.

4°)    Le symptôme en médecine psychosomatique

Trois théories ont essayé d’appréhender le symptôme en médecine psychosomatique.

a)« Le symptôme psychosomatique a un sens comme le symptôme névrotique. » (GARMA)

b)« Le symptôme psychosomatique n'a pas de sens" (Ecole psychosomatique  de la Société Psychanalytique de Paris)

c)« La question n'est pas au niveau du sens mais de la conversation ».(VALABREGA)

a) Le symptôme psychosomatique a un sens comme le névrotique:

A l'intérieur d'une démarche kleinienne, GARMA explique que:

"Les symptômes organiques, exactement comme les psychiques, acquièrent des significations qui les intègrent dans le reste de la personnalité". Ce qui signifie qu'il n'existe strictement aucune différence dans la dynamique d'un symptôme psychosomatique. Il se caractérise d'abord par une signification psychoaffective et une spécificité, c'est à dire entre dans une structure qui lui est propre et par conséquent, chaque maladie a une détermination purement psychique. Enfin, au point de vue dynamique, le symptôme psychosomatique est une manifestation due à des mécanismes de régression et de fixation ou le refoulement joue son rôle. C'est autour de la castration que les choses se jouent très tôt dans la vie du sujet.

b) Le symptôme psychosomatique n'a pas de sens:

C'est la position de : Mizan, Marty, Held, Gain, David, qui s'exprime en tant que réaction à l'exposé de GARMA.

Mizan nous dit que « le symptôme psychosomatique est bête » en ce sens qu'il est lié à une véritable carence des activités de représentation ; ce qu'il traduit, c'est moins une valeur symbolique qu'un manque de moyens de symbolisation ».

Marty caractérise le malade psychosomatique comme présentant une absence de vie fantasmatique. Les fonctions imaginaires sont absentes ou tendent vers zéro dans le cas contraire. Il n'existe pas de fantasme original et l'école de Marty ne conçoit une évolution du malade qu'en construisant ce fantasme pour le mettre à la disposition du malade.

Il existe aussi une pauvreté du transfert. Le symptôme psychosomatique est tellement solidifié, classifié, que le malade y retourne chaque fois avec un attachement intense. Le mécanisme de défense des obsessionnels graves est de même nature.

La libido et l'agressivité sont transformées en une énergie indifférenciée. Il s'agit d'une pulsion qui n'a pas encore de sens, le mot sens étant entendu là comme concept directionnel.

Enfin, il existe une structure particulière du Surmoi, scindée en deux parties, ce qui entraîne une activité au niveau du moi caractérisée par une pensée opératoire ; la praxie prend le pas sur le reste, le mode est à manipuler sans plus

c) Thèse de Valabrega:

Cet auteur insiste sur deux notions: la première est l'extension qu'il donne au terme de conversion, la seconde est le sens qu'il accorde au fantasme psychosomatique.

Si le terme de conversion est emprunté à l'origine à l'hystérie, ce mécanisme n'est pas plus spécifique de l'hystérie, que le déplacement l'est de l'obsession. Il y aurait ainsi, divers aspects de la conversion qu'on pourrait appeler émotionnelle, hystérique, ou psychosomatique. Dans ce dernier cas, le symptôme devient alors la barrière de la fonction corporelle.

Quand on parle de conversion, il est question du passage d'un secteur à un autre par un changement. Mais quel est la nature exacte de ce changement de l'élément psychique dans l'élément corporel. Nous ne pouvons encore y répondre précisément.

Mais Valabrega insiste sur un autre élément du symptôme psychosomatique, disant que celui-ci est formé d'éléments fantasmatiques et que ce "fantasme là a cette particularité d'être pris dans le symptôme". Si le fantasme psychosomatique est différent du fantasme des maladies névrotiques habituelles, le fantasme existe bien. Il est dans le corps du sujet, qui arrive alors à le méconnaître complètement et à nous faire partager cette méconnaissance.

d) Thèse du Docteur Jacques Caïn:

C'est à partir de ces 3 théories que s'étaye la thèse du Docteur Jacques Caïn qui apparaît comme serrant au mieux le réel psychosomatique.

Pour celui-ci, "le symptôme psychosomatique touche le corps, et à ce niveau, l'existence d'une barrière corporelle doit être précisée.

Le symptôme psychosomatique met le réel en cause, ce qui le différencie entre autres, du symptôme névrotique où ce sont des fonctions purement psychiques (imaginaires ou symboliques)qui sont atteintes.

Le symptôme psychosomatique a un sens qui s'articule avec l'histoire affective du sujet.

Le symptôme psychosomatique est sous-entendu par des fantasmes, qui ont comme particularité d’être imprécis, et de se présenter au niveau d'un simple agir: tel que "pénétrer", "percer", entre autres. C'est à ce niveau que le réel organique et le psychique peuvent se rejoindre, et que le mot de psychosomatique a sa véritable signification. »

Le "symptôme" étant expliqué, il convient de faire la différence entre la symbolique du symptôme et le symbolisme du malade. On peut très

bien admettre que par le mécanisme qu'a décrit Alexander, la diarrhée soit une expression signifiant l'hostilité, que la toux soit, comme chez Dora, le désir d'être comme le père, que l'urticaire soit un appel à la caresse maternelle refusée. Mais tout ceci n'explique que le symptôme.

Or, l'asthme ne se résume pas à la toux, l'urticaire, à la manifestation cutanée, la colite , à la diarrhée.

Si l'on en restait sur ce simple plan, on serait bien obligé de reconnaître les liens intimes de l'hystérie et de la psychosomatique, en ce sens que l'une utilise le langage corporel de relation, l'autre le langage viscéral qui devient à son tour relationnel (Valabrega).

Mais, en médecine psychosomatique, il ne s'agit pas de la juxtaposition de symptômes, mais de dynamique de conflits s'exprimant par des symptômes durant la maladie.

III -QUELQUES MALADIES PSYCHOSOMATIQUES

1°) Les ulcères gastriques et duodénaux

De nombreuses observations attestent que les fonctions de l'estomac, sa motricité, son irrigation et sa sécrétion sont en étroite corrélation avec des processus nerveux supérieurs, tout autant au cours de la digestion qu'au repas.

L'agressivité et le ressentiment précipitent le passage stomacal des aliments tandis que l'anxiété et les émotions fortes provoquent un pylorospasme et ralentissent ainsi le transit du bol alimentaire.

Sous l'influence de l'anxiété, d'un désir de faute irréalisable, de pensées dépressives ou du découragement, la sécrétion d'acide chlorhydrique fléchit, la mobilité et l'irrigation sanguine de l'estomac s'amenuisent. L'angoisse chronique et les situations conflictuelles, qui occasionnent des réactions hostiles et des tendances agressives, accroissent la sécrétion de suc gastrique et si elles persistent, entraînent des altérations de la muqueuse comme il s'en produit en cas de gastrite. La muqueuse atteinte devient particulièrement vulnérable: le moindre traumatisme est alors susceptible de provoquer une minuscule érosion qui, par contact constant avec le suc gastrique, peut aboutir à la formation d'un ulcère.

D'après Alexander, il n'y a pas de type caractéristique de personnalité pour la maladie ulcéreuse. Mais on discerne toujours une situation conflictuelle dans laquelle s'opposent la recherche de la réussite et un désir refoulé de protection. Des besoins oraux d'amour, d'affection, de dépendance et de soutien demeurent insatisfaits et quelque soit l'origine de la frustration, sont transformés par mécanisme régressif en un souhait de se faire mourir. Il s'ensuit que l'estomac est stimulé, par l'intermédiaire du vague, même en dehors de la phase digestive. La sollicitation permanente de l'estomac est donc considérée comme un facteur étiologique d'ulcère, à côté d'une disposition congénitale ou acquise.

Il y a plus de vingt ans Schwidder établit le bilan suivant:

« On pourrait encore ajouter maints exemples pour étayer la théorie d'Alexander. Il est indéniable qu'il existe des liens étroits entre les refoulements oraux, la perturbation des fonctions gastriques et la genèse de l'ulcère. Cependant, on a encore insuffisamment étudié les rapports existants entre les diverses réactions psychiques et les corrélations somatiques. Apparemment, tout le système neurovégétatif de l'estomac, jusqu'aux centre sour-corticaux, peut-être impliqué dans l’événement corrélatif. Il est très possible que l'on décèle un jour des corrélations somatiques différentes pour l'humeur, les émotions ainsi que l'inhibition pulsionnelle motrice et orale, celles-ci n’entraînent l'apparition d'un ulcère que si elles existent simultanément"

Il existe des facteurs somatogènes que nous n'étudierons pas ici.

Il faut aussi noter que le résultat, souvent imprévisible, de l'analyse des fonctions sécrétoires de l'estomac dépend surtout du type de personnalité de l'ulcéreux.

2°)Constipations et diarrhées

Les douleurs abdominales chroniques, algies et malaises au niveau de la cavité abdominale, prédominent souvent dans la symptomatologie. Elles se rapportent principalement à des troubles digestifs fonctionnels, ce qui n'exclut pas que l'anamnèse révèle des ulcères, par exemple.

En cas de constipation chronique ou de diarrhée et chez les patients présentants alternativement ces deux perturbations, on se heurte toujours à l'influence des facteurs émotionnels qui peuvent susciter une lésion ou en aggraver une si elle existait déjà.

Par un apprentissage trop sévère de la propreté, les mères exagérément minutieuses risquent d’entraîner chez leurs enfants des réactions somatiques pouvant parfois dégénérer en troubles intestinaux.

Selon Alexander, le schéma dynamique spécifique de la diarrhée se  caractérise par l’enchaînement suivant:

frustration des désirs oraux de dépendance ® réponse orale agressive ® sentiment de culpabilité, angoisse ® surcompensation de l'agressivité orale par le besoin urgent d'offrir (restitution) et d'agir ® inhibition et échec de l'effort d'offrir et d'agir ® diarrhée.

La constipation chronique s'observe surtout chez des sujets plus ou moins anxieux et dépressifs, qui, bien que calmes d'apparence, sont en proie à des tensions internes, découragés et éprouvent des difficultés à établir des relations. Je ne peux rien attendre d'autrui et je n'ai donc pas besoin de donner quelque chose. Je dois veiller à ne pas perdre ce que je possède. Cette attitude possessive (argent "caché en toute sécurité"), s'accompagne de tendances agressives et méprisantes qui sont inhibées, puis refoulées.

3°) Colite ulcéreuse

On peut retenir deux aspects néologiques des affections intestinales

où: -les composantes psychiques pathologiques sont fréquentes et, dans bien des cas, impossibles à délimiter.

-le tube digestif a une très grande capacité fonctionnelle de compensation.

D'après Sperling, la recto-colite hémorragique et la colite ulcéreuse peuvent s'interpréter comme une manifestation somatique exagérée de la mélancolie. L'organisme se sent assailli par un objet, symboliquement ingéré, hostile et destructeur et s’efforce de s'en débarrasser par une évacuation rapide des intestins.

Il manque à ces patients un vécu et un comportement agressifs conscients. Ils sont souvent aussi "désireux de réussir, assidus à l’effort, même si leur conditions physiques est très amoindrie. La dépression et la névrose obsessionnelle sont des caractéristiques particulièrement fréquentes dans la structure de leur personnalité.

L'évolution de la colite ulcéreuse est aussi simple et difficile à définir que les facteurs étiologiques. Le tableau clinique varie beaucoup: évolution chronique grave, exacerbations, troubles vagues pendant des années.

Certains patients présentent une rémission spontanée.

On peut définir comme "suicide intestinal" la tendance à intérioriser la colère en déviant les fonctions intestinales de leur but. Tel est le cas pour l'enfant qui les utilise comme moyen de révolte contre les manipulations étrangères de la part de ses parents, pour "servir" à sa propre destruction. Il s'auto-détruit en s'auto-saignant.

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20 Janvier 2006