"; ?> crampe et tensions musculaires

Crampes et Tensions musculaires

Dr Bernard Auriol

 

Un être vivant présente en permanence un certain "tonus musculaire" géré par la boucle gamma. Ce tonus reste effectif à un quelconque degré, même durant le sommeil profond, le rêve et l'état d'éveil paradoxal.

Si nous nous endormons dans une position assise, par exemple, le tonus musculaire s'adapte pour préserver le status quo et nous éviter de tomber; s'il y a rupture d'équilibre, cela nous réveille et provoque une réaction musculaire appropriée.

De même l'éveil paradoxal est compatible avec un tonus notable, même s'il reste minimal par rapport à la posture choisie : il n'est que de contempler les statues du Bouddha méditant ou de pratiquer soi même la méditation en siddhasana (yoga) ou en posture zazen.

L'expression "dormir à poings fermés" repose sur d' innombrables observations accumulées au cours des siècles. L'enfant dort profondément et le tonus de certains groupes musculaires - par exemple les mains - n'est pas nul, bien au contraire.

Fonctions du tonus musculaire

Il nous permet de préparer à l'action (attaque ou fuite) tel ou tel ensemble musculaire approprié. Généralement, il dépend du contexte : l'ensemble des fonctions cérébrales le gèrent selon la situation du moment et l'histoire du sujet.

Abolition du tonus musculaire

Dans certaines occasions rares et vécues comme très dangereuses , on peut observer une totale inhibition de l'action (jambes « qui se dérobent », hypotonie), ce qui a pour résultat possible et souhaitable (déjà dans le monde animal) une renonciation de l'agresseur devant un corps qui "fait le mort".

Le yoga nous apprend à utiliser chaque jour cette possibilité de détente complète pendant un temps limité : shavasana (posture de la mort).

Excès tonique

Il peut arriver que certains groupes musculaires, voire l'ensemble du corps, soient en état d'alerte rouge permanente (en dehors du sommeil). On dit de telles personnes qu'elles sont « tendues » : mâchoires serrées, tête dans les épaules, dos restreint, avant-bras légèrement repliés, poings presque fermés, etc. Cette tension continue peut se manifester par un tremblement plus ou moins marqué : ce tremblement, appelé « physiologique » survient, sous certaines conditions (fatigue , émotion ), chez tous les individus. Il peut, chez des personnes « stressées » devenir presque permanent.

Parfois cette tension musculaire est moins apparente et c'est au niveau de la peau et des muscles peauciers que se révèle cette vigilance.

Dans tous les cas, les tensions musculaires chroniques engendrent fatigue et douleurs. Ces dernières peuvent avoir une localisation symbolique.

On peut assister aussi à des erreurs de gestion gestuelle qui, même à l’occasion d’un effort minime, peuvent conduire à des cervicalgies , des dorsalgies , des lombosciatiques ou des cruralgies très invalidantes. Si aucune mesure n’est prise pour diminuer le stress , ces phénomènes peuvent résister à tous les traitements ou récidiver sans cesse malgré eux.

(cf. http://auriol.free.fr/yogathera/relaxation/stress.htm)


 

contractures

Une contracture est une contraction involontaire d'un certain nombre de fibres musculaire au sein d'un même muscle ou d'un groupe musculaire, d'une durée inhabituellement longue, souvent douloureuse.

Une contracture durable ou répétée maintient une tension permanente sur les tendons des muscles concernés, ce qui peut entraîner des tendinites. Si le muscle continue à être sollicité, il peut se produire une élongation ou un claquage.

causes :

les contractures peuvent apparaître après :

* une utilisation excessive du muscle.
* Mécanisme de défense lors d'un traumatisme, avec dysfonctionnement ostéo-ligamentaire et compensation musculaire réflexe suite à la douleur, avec contracture musculaire pour bloquer la zone traumatisée, comme ce que l'on peut voir dans le lumbago ou le torticolis.
* Secondairement à une lésion musculaire comme un claquage, une contusion, une élongation, une déchirure, ou une rupture, dans ce cas le muscle va se contracter pour se protéger et éviter l'aggravation de la lésion.

À l'examen on peut sentir des zones indurées sous forme de boules ou de cordes au sein du muscle. De plus, le muscle est douloureux lors de son étirement passif ou de la contraction volontaire.

 

Le traitement est le suivant :

  • technique de relaxation
  • mise au repos du groupe musculaire concerné
  • application de cataplasme chaud ou d'infra-rouges sur la contracture
  • massages
  • parfois traitement médicamenteux ( myorelaxant et antalgique ).

Cf Wikipedia Fr (contracture)

 

Maladie de Dupuytren :
Arguments en faveur d'une étiologie professionnelle


NIEZBORALA M. (1), LE PORS N. (1), TEYSSIER-COTTE C. (1), TROPET Y. (2) et VICHARD P. (2) du CHU de Besançon (France) démontrent, dans deux études statistiques qu'un usage intensif de la main favorise la survenue d'une maladie de Dupuytren (dont ils reconnaissent par ailleurs, qu'on peut y être prédisposé par des facteurs génétiques ou métaboliques).


Ils ont administré un auto-questionnaire adressé par courrier. Ils ont comparé 126 sujets opérés d'une maladie de Dupuytren (1981-1991) au C.H.U. de Besançon à une centaine de témoins hospitalisés pour d'autres motifs.

Par ailleurs, au cours de la visite régulière de Médecine du Travail, ils ont comparé 191 sujets ayant une activité manuelle intense aux autres (133).

Les sujets ayant une profession impliquant un usage intensif de la main étaient significativement plus souvent atteints de maladie de Dupuytren. Un ajustement individuel sur chacun des facteurs de risque métabolique (alcool, tabac, etc.) a montré dans tous les cas que la liaison travail manuel pénible-maladie de Dupuytren restait très significative. "Il paraît hautement probable que le travail manuel intense soit un facteur de risque de la maladie de Dupuytren".

Source :
Archives des maladies professionnelles et de médecine du travail
ISSN 1250-3274 ; 1995, vol. 56, no8, pp. 613-619 (30 ref.)
Masson, Paris, FRANCE (1993-2005)


English Keywords
Dupuytren contracture ; Etiology ; Occupational exposure ; Manual activity ; Epidemiology ; Risk factor ; Human ; Public health ; Occupational medicine ; Working condition ; Cross sectional study ; Upper limb ; Case control study ; Diseases of the osteoarticular system ; Juxtaarticular disease ; Disease of the hand ;

Mots-clés français
Main Dupuytren maladie ; Etiologie ; Exposition professionnelle ; Activité manuelle ; Epidémiologie ; Facteur risque ; Homme ; Santé publique ; Médecine travail ; Condition travail ; Etude transversale ; Membre supérieur ; Etude cas témoin ; Système ostéoarticulaire pathologie ; Juxta-articulaire pathologie ; Main pathologie ;


Mots-clés espagnols / Spanish Keywords
Contracción Dupuytren ; Etiología ; Exposición profesional ; Actividad manual ; Epidemiología ; Factor riesgo ; Hombre ; Salud pública ; Medicina ocupacional ; Condición trabajo ; Estudio transversal ; Miembro superior ; Sistema osteoarticular patología ; Yuxtaarticular patología ; Mano patología ;

 

dystonie (reste à écrire)

claudication intermittente (reste à écrire)

Crampe

Une crampe est une contracture violente, involontaire, passagère et douloureuse d'un muscle ou d'un groupe musculaire. La crampe entraîne l'incapacité d'utiliser le groupe musculaire atteint.

Causes

  • myopathies, myotonie atrophique;
  • radiculonévrite, polynévrite, sclérose latérale amyotrophique;
  • pathologies surrénaliennes, thyroidiennes ou parathyroidiennes
  • hypoglycémie, troubles hydroélectrolytiques, notamment hypokaliémie, insuffisance rénale, alcool;
  • chaleur excessive, avec au maximum le coup de chaleur;
  • elle peut être le signe précurseur d'une rhabdomyolyse;
  • les médicaments : fibrates, statines, certains bêta-bloquants, bétamimétiques, bromocriptine, corticoïdes, diurétiques, laxatifs, nifédipine, pénicillamine, strontium, tolcapone, aliments enrichis en phytostérols et phytostanols.

Traitement

  • traitement de la cause quand elle est connue.
  • pour les crampes sans cause connue on vise simplement le symptôme :
    • exercices d'étirement
    • Hydratation et exercice "d'échauffement" avant l'effort.

Bibliographie

1. Revue Prescrire n°206 Mai2000 p.372 Quinine et crampes : une efficacité incertaine mais des risques importants

2 Revue Prescrire "Les Crampes" p. 852 à 854, n°278, décembre 2006

3 Wikipedia Fr (Crampe)

 

 

Tétanos

Le tétanos est causé par la contamination d'une plaie, quelle qu'elle soit, par le Clostridium tetani. N'importe quelle effraction cutanée, même superficielle, peut permettre l'infection.

Depuis la plaie infectée le clostridium tetani produit une neurotoxine appelée tétanospasmine qui pénètre dans les extrémités terminales des nerfs moteurs et migre le long des axones vers la moelle épinière et le tronc cérébral. Là, la toxine se fixe au niveau des terminaisons présynaptiques et bloque la libération des neurotransmetteurs inhibiteurs, en l'occurrence la glycine et surtout le GABA (acide gamma amino-butyrique).

Il en résulte une augmentation de l'activité des neurones moteurs ce qui provoque des spasmes musculaires.

Cette perte de l'inhibition se retrouve également au niveau du système nerveux sympathique, provoquant une augmentation des catécholamines circulantes et des troubles viscéraux ou vasculaires.

La durée d'incubation de la maladie varie de 1 à 2 semaines.

On distingue

1. le tétanos localisé à un membre ou à la tête,
3. le tétanos généralisé (touchant tout le corps),

Les signes

Chez l'adulte, les premiers signes sont souvent une dysphagie (douleurs et difficultés à la déglutition d'où un refus de téter chez le nourrisson) et une douleur de la nuque.

Contracture des muscles de la face (rictus sardonique) et de la mastication (trismus)

Opisthotonos (hyper extension de la nuque et du dos par contracture des muscles paravertébraux).

La contracture de la paroi abdominale peut simuler une urgence chirurgicale (abdomen aigu).

Viennent ensuite les spasmes généralisés (membres supérieurs en flexion, membres inférieurs en extension), déclenchés par n'importe quel stimulus (bruit, lumière, toucher). La contracture des sphincters peut entraîner une rétention aiguë d'urine et/ou fécale.

La maladie évolue alors vers l'arrêt respiratoire par spasme laryngé et/ou spasme de la musculature respiratoire.

Les spasmes musculaires sont extrêmement douloureux. La maladie n'altère pas l'état de conscience.

Avec un traitement approprié en milieu spécialisé, l a guérison complète peut prendre de quelques jours à quelques semaines, selon le traitement utilisé.

Il est indispensable de se faire vacciner avant de se rendre en territoire d'endémie.

Cf wikipedia Fr (tétanos)

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Contracture_de_Dupuytren

 

myalgies

Une myalgie est une douleur musculaire qui peut être due à un trouble neurologique ou musculaire (diagnostic par électro myographie, EMG). Les myalgies sans cause organique décelable représentent jusqu'à 30% des cas.

d'après wikipédia Fr

 

Dengue

 

Elle se présente sous la forme d'un syndrome grippal sévère (forte fièvre, maux de tête, courbatures et asthénie, etc.) et brutal, qui peut durer de 5 à 7 jours.

On observe des nausées et/ou des vomissements, qui peuvent empêcher l'alimentation, entraînant un syndrome d'épuisement et une déshydratation (nécessité d'hydratation intra-veineuse).

Après une incubation muette de quatre jours et une invasion spectaculaire,

  1. malade "cloué sur place" par la douleur avec fièvre brusque pendant trois jours
  2. baisse de la température pendant deux à trois jours, donnant à la courbe l'aspect classique d'une "selle à troussequin".
  3. remontée de la fièvre pendant trois à cinq jours, avec rougeurs qui démangent beaucoup ressemblant à la scarlatine ou la rougeole
  4. chute de la températeur et transpiration, desquamation en lanières
  5. convalescence souvent accompagnée de symptômes dépressifs

d'apres wikipédia

 

 

Chikungugna

L’incubation de la maladie dure de quatre à sept jours en moyenne. La virémie, c’est-à-dire la période de présence du virus dans le sang et donc de transmission possible, s’étale pendant cette période pendant laquelle le génôme viral peut être mis en évidence dans l'organisme par RT-PCR. Les anticorps Immunoglobulines M (IgM) apparaissent vers le 5e jour de la maladie et persistent plusieurs mois. Les IgM sont assez peu spécifiques et des faux positifs sont dus à des mécanismes de stimulation polyclonale par d'autres maladies infectieuses. Puis, apparaissent les IgG à partir du 15e jour, qui durant plusieurs années, voire décennies, sont spécifiques du chikungunya (anticorps dirigés contre les protéines de la membrane du virus) et protecteurs. L’immunité est donc estimée acquise à vie, ce qui signifie en l'état actuel des connaissances qu'une personne ayant eu le chikungunya ne peut être atteinte une deuxième fois.

Les premiers symptômes peuvent faire penser à une crise de paludisme ou de grippe, ou de leptospirose, ou à une septicémie, une méningite etc. Selon l'OMS, le chikungunya est une maladie dite dengue-like, c’est-à-dire qu'elle ressemble beaucoup à la dengue (douleurs musculaires et articulaires, forte fièvre, éruption sur la peau...). La maladie se déclare généralement par une très forte fièvre, parfois au-delà des 40°C, durant environ 3 jours. Cette fièvre est suivie d'un érythème (éruption de boutons) et de courbatures très douloureuses, ainsi que de vives douleurs des articulations clouant le malade au lit. Les enfants ne présentent que rarement ces douleurs articulaires. Chez eux le chikungunya se traduit comme une simple grippe. Toutefois, à La Réunion, deux enfants de 9 et 10 ans sont décédés dans des tableaux d'encéphalite et de myocardite (atteintes du cerveau et du cœur).

Les douleurs articulaires peuvent persister ou réapparaître pendant plusieurs mois, notamment aux articulations fragilisées (anciennes entorses ou fractures chez des sportifs par exemple). Une attention particulière doit toutefois être portée aux personnes fragiles : les nourrissons dont les douleurs peuvent bloquer la mâchoire et rendre impossible toute alimentation, les personnes âgées aux défaillances d'organes particulièrement sensibles aux effets de la fièvre (accélération de la fréquence cardiaque, déshydratation). Sont particulièrement exposées à ces risques secondaires à toute fièvre les personnes souffrant de diabète, insuffisance cardiaque, rénale, respiratoire... Les alcooliques atteints de chikungunya ont présenté des risques accrus d'hépatite mortelle.

(d'après wikipedia, fevrier 2008)

 

Chasse à l'eau

La Dengue et le Chikungugna, tout comme le paludisme sont véhiculés par certains moustiques femelles (Aedes Egyptii et d'autres) dont la nocivité dépend de leur quantité. Le meilleur remède est de leur rendre difficile de se reproduire, c'est à dire de raréfier autant que possible les pièces d'eau stagnante sans être hyperpolluées.

Or, l'hygiène respectée par plusieurs groupes humains, comporte de se laver avec de l'eau après avoir évacué leurs selles ou leur urine. Ce procédé est sans doute plus "propre" que l'habitude de s'essuyer dans la nature avec des feuilles d'arbre ou dans les wc occidentaux avec du papier "hygiénique".

Si l'eau utilisée pour se laver provient d'un robinet qu'on ouvre chaque fois que nécessaire, ou s'il s'agit d'un jet nettoyant puissant, il n'y a que des avantages à la pratique du "lavage".

Si l'existence de coupures d'eau périodiques (comme c'est le cas par exemple au Kérala) oblige les habitants à mettre en réserve une certaine quantité d'eau dans un seau, on peut craindre que cette réserve, multipliée par le nombre de familles de la ville, ne permette une multiplication extrême des moustiques avec toutes les conséquences épidémiologiques qui en résulte.

Solutions :

1 - que les municipalités fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour éviter les coupures d'eau

2 - que les habitants prennent l'habitude de munir d'un couvercle le seau d'eau en réserve.

 

Google
  Web auriol.free.fr   


Psychosonique Yogathérapie Psychanalyse & Psychothérapie Dynamique des groupes Eléments Personnels

© Copyright Bernard AURIOL (email : )

6 Septembre 2008