Les vaisseaux sanguins sont doués d’une certaines contractilité.

Dr Bernard Auriol

 

Les petites artères sont pourvues d’une enveloppe « musculaire ». Le contrôle de ces muscles lisses vasculaires dépend du système nerveux orthosympathique qui entraîne une diminution de diamètre du vaisseau (vasoconstriction). Cette vasoconstriction sert par exemple à la thermorégulation : elle permet de retenir ou dissiper de la chaleur.  L’irrigation d’un tissu s’adapte ainsi aux besoins de ce tissu (via des mécanismes mécaniques, immunologiques et métaboliques).  Mais le Système nerveux peut agir de manière « centrale » pour diminuer le diamètre des vaisseaux sanguins dans tout l’organisme ou dans certaines de ses parties. On nomme tonus vasomoteur le degré de contraction permanente des vaisseaux sanguins.


Cette régulation du tonus vasculaire se fera par de médiateurs chimiques (acétylcholine, catécholamines) :

-                    L’acétylcholine (sécrétion parasympathique) entraîne une vasodilatation, c’est dire qu’elle augmente le diamètre des vaisseaux sanguins.

-                    La noradrénaline (sécrétion orthosympathique)  donne une vasoconstriction sur les récepteurs a1 ou a2 et sur les récepteurs b (c’est pourquoi, le propranolol – ou tout autre bèta-bloquant - permet de traiter l’urticaire adrénergique de stress ; cf. http://dermatologie.free.fr/cas147re.htm)

L’exercice de « membre chaud » du training autogène tend à diminuer le tonus vasomoteur de base ; c’est à dire à rapprocher le sujet d’un état dépourvu de stress. C’est, pour ainsi dire, le contraire d’un syndrome de Raynaud, dans lequel les vaisseaux se contractent et privent le membre du sang dont il a besoin.

 

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23 Décembre 2006