Dr Valeriu FRUNTES

Psychiatre (CHU de Reims - France)

J’ai suivi les cours MISA entre 1991-1995. Je n’ai aucun regret par rapport a ces quatre années et je ne pense pas les avoir « perdues ». J’ai fait des connaissances, avec quelques uns je suis devenu ami, j’ai aimé des filles, d’autres m’ont aimé.

Je ne considère pas qu’il n’y ait eu que des illégalités à MISA. J’ai quitté MISA sans avoir de problèmes de santé (physique ou psychique) ou une haine vis à vis de quelqu’un où quelque chose.

Qu’est ce qui m’a attiré vers l’organisation de Gregorian Bivolaru ? La sortie de la béatitude, de la « bêtitude » post-révolutionnaire a été rude pour beaucoup. Et, a provoqué une énorme frustration, à l’image de l’espoir généré en décembre 1989. On était confrontés à une perte massive des repères et les perspectives étaient floues ou absentes. La vie de tous les jours charriait une angoisse perpétuelle.

Tout était remis en question : études, métier, mariage. Est ce que c’était le bon choix ? Que est ce que je dois faire maintenant ?

Il y avait aussi une sorte de recherche psychologique très confuse, on souhaitait « se connaître soi même», ce qui n’impliquait pas le refus de la religion officielle, mais sa réponse ne nous satisfaisait plus.

On peut rajouter les problèmes personnels : séparations, décès, crises existentielles, pour lesquels les amis et la famille n’avaient pas une réponse adéquate. Tout ça nous a rendus disponibles au discours millénariste et apocalyptique de Grig Bivolaru véhiculé à travers MISA.

Cf. MISA, entre le sauvetage planétaire et la théorie de la conspiration,  (Bivolaru médite pour faire tomber Ceausescu),

et aussi : Gregorian Bivolaru ou Yogacharya Grieg

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18 Avril 2008