Le Transfert

Bernard Auriol

étymologie

"transferre" = porter au delà

synonymes : translation, transport

Ce terme a été créé par James Sully pour désigner l'acte par lequel un sentiment éprouvé pour un objet est étendu à un objet différent. Ce transfert se fait normalement par association de contigüité ( spatiale, temporelle, causale, etc : cf métonymie ) ou de ressemblance (cf. métaphore ).

Théodule Ribot écrit dans sa Psychologie des sentiments : " L'amant transfère le sentiment causé d'abord par la personne de sa maitresse, à ses vêtements, ses meubles, sa maison. Pour la même raison (?), la jalousie, la haine exercent leur rage sur les objets inanimés qui appartiennent à l'ennemi."

En psychotechnique, on parle de "transfert d'apprentissage" à propos de la facilitation que donne une habitude acquise pour l'acquisition d'une habitude différente.

 

 



Origine allemande du mot "transfert" psychanalytique

Le terme original est "übertragung" de "über" (au dessus de, par l'intermédiaire de, par delà, etc) et de "tragung" (le fait de porter); il s'agit de "sur-porter", de "porter par l'intermédiaire" (ce que signifie exactement aussi le mot "transfert" en français ou "transference" en anglais.

Le mot entier "übertragung" se traduit par "transmission", "transfusion", "cession" et, bien sûr, "transfert"...

 

Le Transfert chez Freud

Il existe dans l'oeuvre de Freud une sorte de retard entre l'observation des faits et leur explication par la notion de transfert qui, comme la plupart des concepts freudiens évoluera à mesure que progressera sa pensée et se développera son expérience.

Pour les successeurs et les élèves que nous sommes, le décalage sera bien souvent de sens contraire quoique de même nature : notre connaissance théorique précède notre observation et parfois, risque même de dénaturer notre expérience; soit que nous cherchions à conforter ce que nous ont transmis nos ainés, soit que nous minimisions la portée de leurs découvertes.

Le transfert de sentiment à la Théodule n'est pas différent, dans sa nature, du transfert qui apparait entre l'analysant et son analyste ou entre le patient et son thérapeute...

Freud (1900), explique que "la représentation inconsciente est tout à fait incapable, en tant que telle, de pénétrer dans le préconscient et elle ne peut y exercer un effet qu'en se mettant en connexion avec une représentation anodine qui appartient déjà au préconscient, en transférant son intensité sur elle et en se faisant couvrir par elle. C'est là le fait du transfert..." (p.461)

Il remarque, de la même façon, (Freud, 1895) que sa patiente par une connexion fausse renforcée par la thérapie, pouvait réagir à la personne du médecin présent, comme elle l'avait autrefois fait dans des circonstances bien différentes et à l’égard d’une autre personne.

Ainsi, au départ, le transfert n'est qu'un cas particulier de déplacement de l'affect d'une représentation à une autre. La représentation de l'analyste est systématiquement utilisée par le fait de sa présence régulière aux séances, parceque les résistances l'utilisent pour mieux résister à la règle fondamentale (il est en effet plus difficile de s'avouer et d'expliciter certains sentiments à la personne même qui en est l'objet).

A cette époque, Freud traite du transfert, ou plutôt, car il ne le voit pas encore en tant que mécanisme global :  des transferts, comme de n'importe quel symptôme. Il le met en regard d'une autre forme de relation entre les protagonistes de l'analyse : l'alliance thérapeutique. Dans cette "coopération confiante", l'influence personnelle du médecin, les suggestions qu'il fait ne sont pas encore comprises dans le cadre de ce phénomène transférentiel...

Le travail de la cure (dans le cas Dora par exemple) sera (ou aurait du être) de "détruire" un à un tous les transferts.

Freud écrit "Que sont les transferts ? Ce sont des ré-impressions, des copies des motions et des fantasmes qui doivent être éveillés et rendus conscients à mesure des progrès de l'analyse; ce qui est caractéristique de leur espèce, c'est la substitution de la personne du médecin à une personne antérieurement connue" (Freud, 1905) La découverte du complexe d'Oedipe, de son universalité va conduire à une extension et une plus grande spécificité de la notion de transfert. La personne "antérieurement connue", l'expérience le prouve, est tout à fait généralement une figure parentale, aimée ou crainte. Le médecin constitue un portrait de plus dans l'une des galeries où se rassemblent les "imagos" essentielles au sujet ( imagos paternelle, maternelle, fraternelle). Ces "prototypes" ont été découverts par Jung qui était alors le disciple bien-aimé (Jung, 1911). Freud gardera "imago" lorsque Jung, dissident, se mettra à parler d' "archétype".

 Il s'agit d'un "schéme imaginaire", un cliché à travers quoi le sujet vise autrui : une imago peut apparaitre, non seulement dans les images qu'on se fait de l'autre, mais aussi dans les sentiments qu'on éprouve à son égard ou les conduites qu'on développe à son endroit... Il faut remarquer qu'une imago parentale inconsciente peut être fort différente, voire totalement antagoniste des représentations conscientes concernant la personne du parent en question.

Apparait ainsi l'idée d' "ambivalence pulsionnelle" (Bleuler, 1910; Freud, 1912) qui peut opposer les attitudes conscientes et inconscientes, mais aussi faire coexister la contradiction dans le conscient ou l'inconscient. Ainsi s'explique la possibilité d'un "transfert négatif[1]", marqué par la haine, sans que soit rompu le déroulement de l'analyse.

"L'analyse utilise le transfert qui existe dans toutes les relations". Il permet de mettre en lumière et traiter, au sein même de la séance, les conflits qui sous tendent la névrose. Dès que le processus est bien engagé, la "névrose clinique" devient "névrose de transfert" (Freud, 1914) et son élucidation, permettant la découverte de la "névrose infantile", ira avec la fin de la cure. Lorsque ce mécanisme est rendu difficile par l'orientation narcissique de la libido (détournée des objets externes), la névrose de transfert ne se constitue pas dans des conditions compatibles avec son traitement par la procédure classique.

Le Transfert avec un "T" est alors bien défini : dans la névrose de transfert, tout le comportement pathologique du patient vient se recentrer dans sa relation avec l'analyste et le traitement devient clairement possible, même si, par moment, tout semble devenu confus à l'analysant...

La Fonction duTransfert dans la cure

Le transfert sert les résistances mais ne peut être évité et il serait bien peu sérieux d'en nier l'existence et d'en négliger la compréhension.

Le(La) patient(e) préfère s'avouer amoureux(se) de son analyste plutôt que de laisser venir au jour son fantasme inconscient. Mais cette résistance - comme les autres - suffit mal à sa tâche et fait connaitre ce qu'elle voudrait cacher; le transfert constitue une façon privilégiée de saisir "à chaud", à l'état naissant, les éléments du conflit infantile.

"Il est indéniable que la tâche de dompter les phénomènes de transfert comporte les plus grandes difficultés pour le psychanalyste; mais il ne faut pas oublier que ce sont justement elles qui nous rendent l'inestimable service d'actualiser et de manifester les motions amoureuses, enfouies et oubliées; car, en fin de compte, nul ne peut être mis à mort 'in absentia' ou 'in effigie' "...

La question posée par cette remarque, toujours vérifiable de Freud (1912), est de savoir si le conflit infantile pourrait se manifester selon un (ou plusieurs) vecteur(s) orthogonal(naux) à celui de la relation transférentielle (pour faire avancer le Schmilblick, évoquons la dimension biochimique, la dimension tonique, etc...) Cette question est d'importance pour le chimiothérapeute ou le relaxologue. Elle l'est aussi pour le psychanalyste et les réponses qu'on peut y donner déterminent les grandes directions divergentes issues de l'arbre freudien.

Pour le maitre viennois, la névrose de transfert est une condition nécessaire de la cure radicale de la névrose. Elle n'est pourtant pas suffisante, au point que, "le médecin s'efforce de limiter le plus possible le domaine de cette névrose de transfert, de pousser le plus de contenu possible dans la voie de la remémoration et d'en abandonner le moins possible à la répétition. En règle générale le médecin ne peut épargner à l'analysé cette phase de la cure. Il est forcé de lui laisser revivre un certain fragment de sa vie oubliée mais il doit veiller à ce que le malade garde une certaine capacité de surplomber la situation qui lui permette malgré tout de reconnaitre dans ce qui apparait comme réalité le reflet renouvelé d'un passé oublié".(Freud, 1920) La remémoration doit prendre le pas sur la simple répétition. De ce fait, Freud accorde moins de valeur à l'abréaction, à la catharsis, au "revécu" des expériences infantiles qu'au souvenir récupéré ou même à la "construction" d'une lacune de la mémoire afin de faire tenir ensemble de façon cohérente les pièces du puzzle (Freud, 1895) exhibées par la technique de l'association libre.

 De même seront considérés comme secondaires ou inopérants les essais de correction, de restauration, de réparation d'une relation d'objet perturbée.

La compulsion de répétition est d'autant plus efficace, d'autant plus comparable à une machine à photocopier, que le matériel sensible devient proche... La reproduction dans le transfert "survient avec une fidélité non désirée. Elle a toujours pour contenu un fragment de la vie sexuelle infantile, donc du complexe d'Oedipe et de ses ramifications..." (Freud, 1920) Cette répétition concerne des structures émotionnelles, des schémas relationnels. Il s'agit d'une stricte reproduction symbolique: en tant que telle, lui sont ouverts les canaux de la métaphore et de la métonymie, les transformations qui pour être parfois bizarres n'en obéissent pas moins à une logique que l'analyse ne laisse pas échapper.

Le transfert confère une éminente autorité à l'analyste dont les interventions peuvent prendre du poids. Ses interprétations, alors même qu'elles s'affrontent à d'importantes résistances, peuvent ainsi faire leur oeuvre et se voir acceptées par l'analysant. Ceci n'est d'ailleurs pas sans danger théorique : des interprétations hasardeuses peuvent ainsi être avalisées, non seulement par une approbation d'élève soumis, mais également selon tous les critères de confirmation qu'en attend l'analyste. En effet dans la longue confrontation des deux protagonistes, l'analysant apprend les bonnes manières, je veux dire celles qui satisfont, plus ou moins visiblement son analyste. Il n'est pas de théorie qui ne puisse trouver ainsi la confirmation expérimentale dont elle a besoin pour passer la rampe et se faire imprimer. Le transfert permet de revivre toutes ses incarnations précédentes et même de se les remémorer avec des détails confondants. Pourvu que le thérapeute s'y attende. On comprend par là pourquoi l'expérience n'a pas su départager Jung de Freud, Adler de Reich, etc...

Sans parler des effets subtils que pourrait avoir, si elle existe comme phénomène physique, la transmission des pensées...

 Faut-il être deux ?

Le transfert, s'il est nécessaire, exclue la possibilité d'une auto-analyse stricte. A peine autorise-t-il l'existence d'un travail par l'écriture reliant deux individus. C'est ainsi qu'on a voulu - gardons à ce terme tout son poids - faire de la correspondance entre Freud et son ami Fliess un équivalent d'analyse. Sans doute une telle démarche peut-elle avoir quelque effet de conscientisation, peut être le transfert épistolaire a-t-il des effets notables...

Par parenthèse, admettre cela, implique la possibilité d'une psychanalyse par l'auto-biographie, le journal intime, le recueil de poêmes... Cela me parait excessif. Sans nier pour autant qu'une certaine évolution puisse en résulter...

La Mise en Scêne

Les conflits qui habitent le sujet, non seulement motivent ses conduites, règlent ses échecs, décrètent ses amours ou écrivent son destin, ils peuvent aussi réaliser un spectacle transférentiel où le thérapeute prète son masque blanc à tous les rôles de la vie inconsciente. Il sera tour à tour la Statue du Commandeur et le Loup du Chaperon Rouge, l'Ombre de Barbe Bleue ou le Lapin d'Alice. Il sera chaque jour retour de la mine d'or pour incarner l'un quelconque des sept nains : Prof ou Joyeux, Atchoum ou Grincheux[2].

Le transfert agissant et celui qui cause

Le transfert actualise le passé et le fait vis à vis de l'analyste. Cette actualisation peut se manifester par des actes réalisés dans le cadre de la séance ou au dehors; elle peut prendre la forme du refus, de l'acte manqué, de la séance oubliée ou volontairement sautée, voire de la maladie et de l'accident. Malgré la séparation bien nette que nous avons tendance à lire entre les actes et les paroles, il est peu justifié de mettre à part le refus de parole, le vide mental, le choix des contenus associatifs et le tri qui permet à certains d'entre eux d'être explicités...

 "Demander, le sujet n'a jamais fait que ça, il n'a pu vivre que ça et nous prenons la suite.... La régression ne montre rien d'autre que le retour au présent de signifiants usités dans des demandes pour lesquelles il y a prescription" (Lacan, 1961).. demandes auxquelles nous aurions tort de vouloir donner la réponse qu'elles suggèrent ...

LACAN

La théorie freudienne du transfert a été reprise par ses successeurs. Parmi eux, le courant de pensée dominant dans l'International Psychoanalytic Association (en France l'A.P.F. et la S.P.P.) tend à une compréhension psychologique de l'objet et de ses rapports au moi: on situe la dynamique de transfert dans la relation intersubjective.

Il s'agit alors simplement du lien particulier qui lie le psychanalysé au psychanalyste, comme l'élève au professeur et on dira avec Hesnard (1960) que "la psychanalyse a d'abord été une méthode thérapeutique fondée sur la relation médecin-malade". Dans cette façon de voir, assez proche du behaviourisme, l'interprétation des résistances et du transfert lui-même vise au renforcement d'un "Moi faible" et à l'acquisition de "son autonomie" (Fenichel, 1953; Glover, 1958).

Lacan a montré que le transfert est un phénomène absolument général du lien interhumain et comme tel ne saurait être localisé à la cure analytique. Le transfert, tout comme le lien interhumain en général, met en jeu les mécanismes d'identification, de projection, d'introjection. Le transfert renvoie à travers le langage qui les constitue, à une relation intrasubjective et à la dialectique fondamentale du désir dont la cause est l'objet "a" (Martin, 1963).

Pince-Mi et Pince-Moi (L'objet "a")

Pince-Mi et Pince-Moi sont dans un bateau, Pince-Mi tombe à l'eau Qu'est-ce qui reste ? Vous savez qu'il ne faut pas répondre sous peine d'atterrir et d'avoir mal. Ce reste qu'il est si logique de poursuivre s'avère absent et cette absence est à la fois réel, image et symbole. Un peu comme le moins que zéro utilisé par le mathématicien : petit carré de l'opération de Hilbert, barre de Sheffer (Nand : Non Et) ou flêche à l'envers de Pierce (Non Ou).

Pour exister, toute unité doit être séparable, marquée par une différence. Cette différence peut-être symbolisée d'un trait qui est signe de l'impossible identité et ne renvoie qu'à lui-même se répétant.

La demande le porte, le déplace et il l'anime... Ce trait de coupure est évocation de cet Un avec U majuscule, de cet Un à la Plotin qui serait sans coupure. Il évoque Un Sujet enfin unifié qui s'évanouit sans cesse, toujours Absent.... Ce trait unaire intervient dans toute séparation entre les objets et dans toute partition à l'intérieur d'un objet. Tout fragment d'un ensemble est (dans le trait de sa coupure) constitutif d'un "reste", d'une marque sans image spéculaire possible, d'une "trace" au sens ou l'entend la linguistique qui désigne ainsi la place laissée vide.

Représentant premier du manque à être, il est cause du Désir lequel disparaitrait en l'absence des différences et séparations. Ce reste, ce manque, cette trace, cette place vide, Lacan l’a évoqué sous le terme 'objet "a" '.

Le Concupiscible et l'Irascible

Le désir n'est point lié au concupiscible ou à l'irascible scolastiques comme à ses causes. Il est plutôt appel, renvoyé dans les défilés de la demande à la dimension métaphysique, existentielle du "manque à être". Réclamation vaine à quoi ne répond, de l'absence radicale, que le Silence.

On ne peut l'équivaloir au Besoin (qui ne doit pas être réduit à ce qui le signifie, ...de travers : la Demande. Il restera un non-dit). Il est témoin de l'inconditionnel de la demande, de l'inaccessible perpétuellement au delà d'elle-même qu'elle vise. Le désir de lêtre humain est toujours désir d'autre chose et réside ainsi dans une ligne de fiction, jusqu'à être désir de désir, et parfois même désir d'avoir "un désir" insatisfait[3]

Une technique de la cure et un "maniement" du transfert (comme on dit) fondés sur une compréhension de la relation d'objet où s'élide la catégorie du 'manque absolu' introduit par la demande et le désir, méconnaissent que "le transfert est essentiellement un transfert de signification fonctionnelle, ou, plus brièvement un transfert de fonction ou de sens" (Lagache, 1952; Martin, 1963).

Du Yoni au Lingam

Le manque à être au creux de l’être que l'Inde symbolise par le Yoni[4] surgit l'appel à la plénitude, l'aspiration au lingam[5], le « phallos » des grecs. Il rend présent, il met en image le "signifiant de la perte même que le sujet subit par le morcellement du signifiant" (Lacan cité par Martin, 1963). Il renvoie donc à l'absence, l'Absence radicale, la mort...

"Tous les bruits du monde proviennent du manque. Chacun crie à cause de ce qui lui fait défaut. Même les joies proviennent du manque : si l'on exulte, c'est parce qu'auparavant il y avait un problème et qu'à présent, le voilà résolu" assure Rabbi Na'hman de Braslav. L'analyste, dans le dialogue de la cure, dans le silence de la règle, laisse à son partenaire le maniement du jeu, pour autant qu'il prend la place du mort, le mort du Bridge mais aussi le Père-Mort de la horde mythique.

Pour Lacan (1959) "le transfert n'est rien de réel dans le sujet, sinon l'apparition, dans un moment de stagnation de la dialectique analytique, des modes permanents selon lesquels il constitue ses objets. Qu'est-ce alors qu'interpréter le transfert ? Rien d'autre que de remplir par un leurre le vide de ce point mort."...

L'objet du désir dans le transfert, sur quoi joue la compulsion de répétition, c'est le Phallus, objet partiel, objet transitionnel dont il importe de dégager la valeur de signifiant dans son universalité et non dans sa liaison à l'image de l'autre qui n'est qu'un leurre. "Mais ce leurre est utile, car même trompeur il relance le procès" (Lacan, 1959).

Lacan énonçait en 1959 "Nous croyons que le transfert a toujours le même sens d'indiquer les moments d'errance et aussi d'orientation de l'analyste, la même valeur pour nous rappeler à l'ordre de notre rôle : un non-agir positif en vue de l'orthodramatisation de la subjectivité du patient".

Orthodramatisation qui se réfère au déroulement métonymique des associations libres, où à chaque moment, la partie est prise pour le tout. La partie qui se transforme en signifiant et permet la vérité tout en l'excluant pour autant que nous nous référons à la réalité pour la comprendre.

C'est le sujet-supposé-savoir qui motive le transfert (Lacan, 1973). Ce dernier nous apparait ainsi comme l'hommage que l'amour adresse au savoir...

 

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29 Mai 2001