Advantages in Communicating Results of Negative Studies
Avoiding Ineffective Therapies

The interesting, unexpected results of this meta-analysis highlight several aspects of negative studies:

- First, because the investigators did not rule out a publication bias in this field, the actual results may in fact be worse.
- Second, because negative studies were already available to the study authors of the meta-analysis, this means that either they were not being read or were being read but not paid attention to, as the use of methylxanthines in COPD was quite widespread.
- Third, it will be interesting to compare the patterns of use of xanthines in COPD before and after this meta-analysis to find out what impact they had and the number of adverse events that could have been prevented, had the previous negative studies been followed. These adverse effects include, besides the common nausea and vomiting, serious ones, such as myocardial infarction.[10]

Les résultats intéressants et inattendus de cette méta-analyse mettent en lumière plusieurs aspects des études négatives :

- d'abord, parce que les investigateurs n'avaient pas controlé le biais de publication dans ce domaine, les résultats réels peuvent en fait être pires.
- En second lieu, parce que les études négatives étaient déjà à la disposition des auteurs de la méta-analyse, ce qui signifie qu'ils n'avaient pas lu ou avaient lu mais sans y préter attention, que l'utilisation des methylxanthines dans la Maladie Pulmonaire Obstructive Chronique était tout à fait répandu.
- Troisièmement, il sera intéressant de comparer les modèles de l'utilisation des xanthines dans la Maladie Pulmonaire Obstructive Chronique, avant et après cette méta-analyse, pour découvrir leur impact sur le nombre d'événements défavorables qui pourraient avoir été empêchés, si on avait tiré les conséquences des études négatives précédentes. Ces effets secondaires incluent, à côté des nausées et vomissements communs, des nuisances plus graves tel l'infarctus du myocarde.[10]

Other important considerations apply when ineffective drugs are being used:

(1) the cost of therapy;
(2) the cost of treatment of adverse effects;
(3) the false sense of security that the patient is being "treated," thereby denying or delaying other effective treatments; and
(4) new drug development will not occur (as many will believe that a treatment is already available).

I consider the last point to be very important, as it may often be overseen, and yet it has long-term implications for the research and development of new drugs.

D'autres considérations importantes s'appliquent quand des drogues inefficaces sont employées :

(1) le coût de la thérapie ;
(2) le coût du traitement des effets secondaires ;
(3) la sensation illusoire de sécurité qui fait penser que le patient est "traité" ; niant de ce fait ou retardant d'autres traitements efficaces ; et
(4) le fait que le développement de nouveaux médicaments ne se produira pas (parce qu'on croit qu'un traitement est déjà disponible).

Je considère le dernier point comme très important, car il peut souvent être controlé, et qu'il a des implications à long terme pour la recherche et le développement de nouveaux médicaments.

On reading the report, a few other investigators may develop an interest and propose to the pharmaceutical company to do a larger trial, at a higher dose, perhaps in a better-selected population of patients. Other diseases may even come into consideration. If this second trial also is negative overall, there may be a subset of patients who is responsive and who can draw benefit from administration of that drug. Such a situation has actually occurred in our practice. Here's another possibility: Adding another drug may increase efficacy and lead to the development of a new combined treatment.[8]

Finally, the reputation of the company is definitely enhanced in the minds of readers, both healthcare professionals and patients, if one sees the name of a sponsoring company at the end of a negative report.

À la lecture du rapport, d'autres chercheurs peuvent développer un intérêt et proposer à la compagnie pharmaceutique de faire une étude plus extensive, à une dose plus élevée, peut-être dans une population de patients mieux choisie. D'autres maladies peuvent même être prises en considération. Si cette deuxième étude est également globalement négative, il peut y avoir un sous-ensemble de patients qui soit sensible et tirer bénéfice de l'administration de ce médicament. Une telle situation s'est produite réellement dans notre pratique. Voici une autre possibilité : ajouter un autre médicament peut augmenter l'efficacité et mener au développement d'un nouveau traitement combiné.[8 ]

En conclusion, la réputation de la compagnie est certainement augmentée dans l'esprit des lecteurs, des professionnels de santé et des patients, si on voit le nom d'une compagnie sponsor à la fin d'un rapport négatif.