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7)     - OBSERVATIONS CLINIQUES ‑

 

Nous avons pu observer, au cours des passations que les sujets réagissaient différemment lorsqu'ils percevaient la voix répétée ‑ retardée.

 

Pour certains, en effet, nous avons vu apparaître des troubles majeurs de l'expression verbale, alors que pour d’autres les troubles étaient légers, non constants ou totalement inexistants.

 

Il ne nous est pas possible de traduire ce fait en résultats chiffrés mais il est apparu que les sujets présentant un maximum de troubles appartiennent en majorité aux populations des Maisons d’enfants.

 

Une certaine fragilité linguistique pourrait donc être en relation avec ce phénomène.

 

Dans d’autres cas les troubles apparaissaient d’emblée et disparaissaient avec rapidement, ces sujets se montrant très vite capables de maîtriser la difficulté. Des modes de compensation tels que le ralentissement ou 1’accélération du débit ont été fréquemment utilisés dans ces cas là.

 

Une étude précise de ces deux phénomènes aurait nécessité la passation, pour chaque sujet, d’un bilan orthophonique complet et précis ce qui n'a pu malheureusement être fait.

 

Enfin, nous avons pu remarquer pour quelques sujets une mobilisation de l’hémi ‑face correspondant à l'oreille qui recevait la voix répétée ‑ retardée. Des observations de même nature sont rapportées par A.A. TOMATIS(25 p :88)         

 

Nous ne saurions dire si ces mouvements généralement observés d’un seul côté pour un sujet donné correspondaient à sa latéralité auditive ou s'il s'agissait de tics en relation avec le caractère inhabituel de la situation.

 

 

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28 Mai 2003

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