Données concernant le nom Auriol

 

Le lien entre Auriol et Oriol n'est pas seulement phonétique. On lit dans l'ouvrage référence de l'Héraldique (Rietstap, Johannes Baptist [1828-1891], Armorial général : précédé d'un dictionnaire des Termes du blason, 1884) :
Oriol — Catalogne. D'argent à un mont au naturel, mouvement de la p., supportant un château sommé de trois tourelles aussi au naturel, celle du milieu surmontée d'un auriol essorant de sable tenant en son bec un rameau d'olivier de sinople. [certains mots de cette citation viennent d'abréviations. Il se peut qu'il s'y trouve des erreurs et je serais reconnaissant à tout spécialiste de me les indiquer].

Auriol vient du latin "aurum, -ï", mot qui indique un rapport avec l'or (4). Il vient d'une racine "ausom" (en vieux prussien on dit "ausis" pour l'or)... (Cf. étymologie)

On peut y voir un lien avec l'aurore. Et aussi avec "l'auréole". On connait d'ailleurs une forme ancienne du nom qui n'est autre que " Aureolus ". On lit par exemple dans "L'Aquitaine carolingienne (778-987)" sous la plume de Léonce Auzias (pp. 31 & 32; Privat et Didier Ed., 1937) : "La région de Jaca, qui peut-être échappa aussi aux musulmans au huitième siècle, tomba vers la même époque sous l'emprise franque. En 809 elle était aux mains d'un comte Aureolus qui mourut cette année là et auquel se substitua, par conquête, le wali musulman Amorroz". Cette forme du nom se retrouve encore en 1478 : il est cité un acte notarié pour "Antoine Auriol (Aureoli), fils et héritier de dom. Jean Auriol et de Catherine de Mongralho" (Colonel Albert de Bourdès, Documents épars - Toulousain, Bas-Albigeois, Bas-Quercy et pays voisins, Imprimerie des Orphelins Apprentis, Albi, 1914, p.569)

Toujours en latin, "aura, -ae", signifie le souffle d'air, la brise légère, l'effluve... (mais ce mot, comme "auris, -is" qui signifie l'oreille, ressemble seulement, il n'est pas à l'origine du nom Auriol)

Le Comte Delcer de Puymège dans son ouvrage "Les Vieux Noms de la France Méridionale" (La Vieille France éd., 1939) comporte une entrée diversifiée : "D'Auriol, Auriole, Auriol, Oriole, de l'Oriole". On y lit que ce nom se trouvait dans le Languedoc, la Provence et la région de Montpellier (d'après un compoix de 1404) :

"ce nom ne vient pas de l'auriol ou loriot, oiseau qui figure dans ses armes (armoieries), comme le disent les auteurs; ce sont les armoieries qui viennent du nom et celui ci est un prénom usité en Gascogne au X°, XI°, XII° par exemple chez les Comtes d'Aure , les Sires de Faget. On trouve aussi ce nom en Haute Auvergne en 1366. C'est donc à tort que les auteurs ont dit cette forme venue d'Espagne.

Filiation : Jean d'Auriol, 1410, Jean coseigneur de Castelnaudary, seigneur de Mireval, Laurac, Bossenac, hommage 1487; Blaise d'Auriol, poête, XVI° s. [Cf. plus loin]; d'Auriol de Laurajuel". Armoieries "d'argent un figuier d'azur chargé d'un oiseau ou auriol d'or"


Pour Marcel Larchiver (Dictionnaire du Monde Rural, les mots du passé, Fayard 1997) les habitants des côtes méditerranéennes, surtout les provençaux, utilisent "auriol" ou plus souvent "aurion" pour désigner le "maquereau". Selon le même auteur, on utiliserait "auriols" pour parler de chataignes blanches (écorcées) cuites à l'étouffée dans un pot de fonte tapissé de feuilles de figuiers.

Pour Louis Alibert aussi,dans son Dictionnaire occitan ( Institut d'Estudis Occitans, 1966-1997), le terme "auriol" est employé pour désigner le "maquereau" (poisson). Mais "auriòl" est aussi un nom masculin signifiant "châtaigne séchée ou rôtie" : ce fruit était consommé comme aliment de base. Il signifie aussi le "regain" : c'est l'herbe qui repousse après une première coupe de la prairie, permettant une seconde coupe de foin. Un instituteur de Calendretta nous a expliqué qu'il peut s'agir aussi d'une déformation du vocable occitan désignant le mois "avril" : abril, abrilos, abriol, auriol. Il est bien fondé à ce rapprochement puisque un dictionnaire latin nous indique :

Auriol et le latin

"avriolus" Tract. MS. de Piscibus ex Cod. reg. 6838. C. cap.31 : Scombrus dicitur a nostris veirat, quod vitri instar splendeat, vel pes Avriol, id est, piscis Aprilis, quod eo potissimum intense captatur, a Gallis maquereau, a Massilensibus Avriol, ab Italis lacerto, a Venetis szcombro, ab Hispanis cavallo.

Stat. pro piscat. ex Tabul. Massil.: et ideo piscium caritudo in civitate praedicta inducitur et habetur, propter fugationem piscium, unde par Avriolorum, quod haberi solet pro duobus denariis, modo venditur quatuor vel quinque denarios. Occurit praeterea in Stat. Massil. lib.6. cap.7.


oriol oriolus
migrateur (arrive en france en Mars ou Avril)
affectionne les forêts
Plus classiquement, "Auriòl" désigne le loriot vulgaire (= l'oriol). Ce nom d'oiseau vient du latin "Aureatus" (= de couleur dorée). Il a donné son nom à la famille des oriolidés à bec long et gros, à plumage jaune vif. Le loriot est un genre de passereau à la voix forte et éclatante ! Il est friand de cerises. Les loriots vivent par paire sur le sommet des vieux arbres. Le Loriot d'Europe (Oriolus oriolus) a un plumage élégant où domine le jaune chez le mâle, et le vert chez la femelle. On l'appelle parfois 'merle d'or' ou 'grive dorée'. Son nid a la forme d'une coupe. En anglais, il est appelé "golden oriole". Il existe d'autres espèces de loriot portant ce nom, par exemple l'oriole de Baltimore... Il a un chant éclatant.

"En russe, "ORIOL" signifie l’Aigle, oiseau royal qui a donné son nom à une ville de Russie. Il s’agit avant tout de l’Aigle bicéphale (à deux têtes), symbole impérial byzantin , qui a été repris par les Russes après la chute de Constantinople".

Nadine Lécole-Solnichkine

Le mot anglais et français "oriel" d'après le "Webster's Revised Unabridged Dictionary" (1913) => Oriel \O"ri*el\, n. vient du vieux français : 'oriol' ou galerie, corridor, du latin 'oriolum portico' qui signifiait vestibule, dérivé du latin "aureolus" (doré). "oriel" s'écrivit d'abord {oriol}, {oryal}, {oryall}.
1. Une scène pour les ménestrels (obsolète).
2. Petit salon auprès d'un vestibule où certaines personnes avaient coutume de dîner ; une sorte de recoin (obsolète)
3. Actuellement, un oriel est un ensemble de fenêtres faisant saillie sur une façade selon un plan rectangulaire ou trapézoïdal, généralement au rez-de-chaussée et sur la hauteur d'un seul étage. Au Québec, il semble que le terme fenêtre en baie soit préféré au terme oriel. Une certaine confusion existe quant au terme oriel. De façon générale, ce terme désigne une fenêtre ou un groupe de fenêtres généralement situées aux étages supérieurs, faisant saillie sur un mur de façade et s'appuyant sur des accolades, des encorbellements ou des porte-à-faux. Toutefois, il arrive que le terme oriel soit employé pour désigner une fenêtre en baie ou une fenêtre arquée. ( d'après le Drand Dictionnaire terminologique)

L'Oriole d'après le "Webster's Revised Unabridged Dictionary" (1913) vient du vieux français "oriol, oriouz, orieus", Actuellement on emploie le mot loriot (pour "l'oriol"), du latin "aureolus" doré, On peut le rapprocher de "Aureole".

(a) une quelconque des espèces d'oiseaux européens de la famille des oriolidés. L'Oriolus oriolus a un chant très musical comparable à la flute.
(b) En Amérique il désigne plusieurs espèces du genre des "Ictéridés" : oriole de Baltimore, oriole des vergers, oriol à crête.

Il existe une grande variété d'oriolidés comme en témoigne la longue liste ci-après : oriole à ailes blanches, oriole à capuchon, oriole à dos jaune, oriole à dos rayé, oriole à épaulettes, oriole à flancs noirs, oriole à gorge noire, oriole à gros bec, oriole à queue jaune, oriole à tête d'or, oriole à tête rouge, oriole cul-noir, oriole d'Abeillé, oriole d'Audubon, oriole de Baltimore, oriole de Cayenne, oriole de Giraud, oriole de la Jamaïque, oriole de la Martinique, oriole de Montserrat, oriole de Sainte-Lucie, oriole de Scott, oriole de Wagler, oriole des campos, oriole des vergers, oriole du Nord, oriole jaune, oriole jaune-verdâtre, oriole leucoptère, oriole maculé, oriole masqué, oriole moriche, oriole noir et or, oriole orange, oriole orangé, oriole tacheté, oriole troupiale, oriole unifascié, Oriolia bernieri, oriolie de Bernier, Oriolus albiloris, Oriolus auratus, Oriolus bouroensis, Oriolus brachyrhynchus, Oriolus chinensis, Oriolus chlorocephalus, Oriolus crassirostris, Oriolus cruentus, Oriolus flavocinctus, Oriolus forsteni, Oriolus hosii, Oriolus isabellae, Oriolus larvatus, Oriolus melanotis, Oriolus mellianus, Oriolus monacha, Oriolus nigripennis, Oriolus oriolus, Oriolus percivali, Oriolus phaeochromus, Oriolus sagittatus, Oriolus steerii, Oriolus szalayi, Oriolus tenuirostris, Oriolus traillii, Oriolus viridifuscus, Oriolus xanthonotus, Oriolus xanthornus,

Une expression occitane, s'appuyant sans doute sur la nuisance du loriot voleur de cerises, utilise ce nom d'oiseau comme insulte : de quelqu'un de critiquable, on dira que c'est un "salo auriol" (information que je dois à Hélène Civera-Castres) ...

"Le loriot est en Chine un symbole de mariage.
Dans l'imagerie populaire, le loriot est associé aux fleurs de pêcher pour symboliser le printemps.
Rapproché du chrysanthème, il est parfois aussi, par suite d'une homophonie approximative, un symbole de joie."
(1)

L'expression compère-loriot fait référence aussi bien à l'oiseau qu'à l'affection de l'oeil, autrement connue sous le nom d'orgelet. Par là, très curieusement, nous sommes renvoyés à une allusion au mariage.

Le mot auriol est aussi un nom commun en français : "chardon à capitules dorés du midi de la France" (Larousse en 6 volumes). En provençal "auriole" est  le nom de la "centaurée solstitiale".

En peinture on connait l'aurioline qu'on appelle aussi "Jaune Cobalt" ...
 


Le Prénom auriol

Le Comte Delcer de Puymège explique "Le nom d'Auriol ne vient pas de l'auriol ou loriot, oiseau figuré dans ses armes; ce sont les armes qui viennent du nom et celui-ci est un ancien prénom usité en Gascogne aux X°, XI°, XII° s, par exemple chez les Comtes d'Aure, les sires de Faget". Selon Peter Slootweg, un St Vincent Auriol figure dans l'histoire Catalane, ce qui expliquerait l'usage catalan du prénom masculin Auriol et aussi - ou surtout - "Oriol" (d'après David Ferrer Revull).

J'ai eu un contact avec une anglophone dont le prénom ('christian name') est "Auriol". Voici ce qu'elle m'écrit :

" (...) My name 'Auriol' is my Christian name, not my Surname. I was named after an aunt who was named by my Grandmother after a Scottish Countesses daughter whose Christian name was 'Auriol'. I do not know when it became a Christian name here, although it is still an extremely rare name. I have read that it is a derivative of the Latin word for gold... (...) "

Peter Slootweg (Space and Atmospheric Physics, Imperial College London) m'écrit :

" J'ai trouve le prénom d'Auriol dans l'histoire de Catalogne, IX° siècle. Le vicomte "Auriol" était un petit-enfant de Bera qui était comte de Barcelone sous Charlemagne et Louis le Pieux. (Cf. Ramon d'Abadal i de Vinyals in "La Catalogne Carolingienne", dans Etudes Rousillonnaises (circa 1950).
Quand je travaillais a Barcelone, j'avais un ami qui portait le prénom Auriol, mais c'est peut-être lié à St Vincent Auriol, qui figure dans l'histoire Catalane".

        Assez curieusement le site "Coat of arms" prétend que ce Prénom signifierait "Georges" !
"According to our research, the origin of the name Auriol is French and the Coat of Arms contains a blue and silver shield with three gold stars and three camel's heads. We have written an 1800-word history on Auriol. A small excerpt from this Auriol family history: Spelling variations include: Jore, Joret, Joreau, Joriau, Joriaux, Jorin, Jorel and many more. First found in Normandy, where this name was an ancient regional form of the name George".


Il existe une forme "Oriol" présente en Rhone Alpes, Languedoc Roussillon, Italie ("Orioli") et Espagne (loriot) . L'origine semble être la même. Le dictionnaire de l'ancien français (Larousse 1968, 1987) propose les définitions suivantes:

  1. oriol n.m. (1190) dérivé du latin populaire 'oriolum' (diminutif de orum; dérivé de os, oris; orificium => bouche, orifice) : 
    1. bord
    2. seuil
    3. couloir, galerie, porche.
  2. oriol, n.m. (1160) vient de 'aureolum' (jaune d'or), loriot.

Parmi les Oriol connus, citons Christophe Oriol, coureur cycliste dont on a parlé par exemple pour son échappée avec Jacky Durand, échappée bloquée par...un passage à niveau fermé ! (Dimanche 8 Juillet 2001). Il ne faut pas confondre ce sportif avec Christophe Auriol le champion de Tao Kwaen Do !

On sait que le club de Base-Ball de Baltimore (USA) a choisi le loriot comme emblème et se fait appeler les "orioles"

Le village Loriol-du-Comtat (84) a été un haut lieu de la Garance !

A propos de son roman Mont-Oriol, Guy de Maupassant écrit "C'est un livre que j'ai voulu tout de tendresse et de douceur. Je l'ai écrit presque malgré moi, après un mois de rêveries promenées à travers la Limagne, dans un pays de douceur extraordinaire qui m'a enveloppé, amolli, attendri. J'ai pris plaisir à rêver Mont-Oriol, couché dans les bois, sur cette terre qui embaume, avec les horizons bleus de la Limagne déroulés à mes pieds. J'ai tâché de mettre dans mon livre ce fond de ciel, ce parfum de terre."

Il existe un autre "mont Auriol", à savoir le "Pic Auriol" (2695 m) ou "Chioula-Auriol" dans les Pyrénées (information aimablement communiquée par l'écrivain américain Buford Norman, auteur d'un ouvrage-référence sur le librettiste de Lulli : Quinault).

"Auriol" est également le nom d'un charmant village, autrefois fortifié, dans les Bouches du Rhône, à 20 Km de Marseille, au Nord de la Sainte-Baume, sur l'Huveaune (Entre Saint Zacharie, 4 km et La Destrousse, 2 km, sur l’A52, sortie Auriol). Ce lieu est célèbre par la tuerie qui s'y déroula (évènements liés au SAC).

On connait à Toulouse différents lieux qui ont été appelés Auriol :

1.     ancien nom de la rue Aristote

2.     ancien nom de la rue Vauban. Proposé en 1865 par Brémond pour honorer Blaise d'Auriol, "créé chevalier par François Premier en 1533".

3.     de l'Hotel de Blaise d'Auriol (26 rue du Languedoc), il ne reste qu'une tour "découronnée" avec une remarquable vis d'escalier.

4.     rue d'Auriol a été nommée ainsi car elle était tracée sur les propriétés de la famille d'Auriol. En 1886, Xavier d'Auriol-Maison, né à Toulouse en 1840 et demeurant 20, rue Nazareth, proposa cette rue sur son terrain à la Ville. La Ville refusa au motif qu'elle n'était pas pavée ! Deux ans plus tard, les propriétaires et habitants réitèrent leur demande, déclarant qu'elle "est très fréquentée et d'un long parcours, possédant de belles maisons et de beaux jardins". Le propriétaire appuyait sa requête par la proposition de payer la moitié du pavage. En 1890 et 1893 on rejette toujours cette proposition. De fait, elle existe bel et bien aujourd'hui (quartier du Busca) !

5.     Il existe, bien entendu, une rue Vincent Auriol (voir plus loin).

Au Canada, il existe une rue et une place "Auriol" à Laval. L'origine de cette toponymie est inconnue.

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Il existe au moins trois vins "Auriol" :

 

  1. Les vins (en voie d'être reconnus AOC) dans les environs, précisément, de ce village d'Auriol...
  2. Un bon "Corbières" Le "Château Saint-Auriol", Vialade-Salvagnac, Lagrasse (Aude)
    1. dans ce même secteur géographique, il existe au moins une famille Auriol, celle de Pierre Auriol qui a mené une recherche géographique et généalogique stimulante.
  3. Un bon "Cahors" le "Château Camp d'Auriol" de Georges et Jérôme Souques (Aveyron); ce vigneron commercialise aussi le "Clos d'Auriol"

Mr Souques pense que ce nom "Camp d'Auriol" signifie "champ du loriot" et il remarque la forte présence des loriots dans son secteur. A partir de 1478, on localise un "campus Auriol" ou "camp Auriol" dans le quartier Montaudran de Toulouse.

 

Un "Fronton" le Montauriol

On connait des formes modifiées de ce nom : "Auriou" (en Anjou), "Oriot" et "Orieux" (Nord). Une particule ("d'Auriol", "Doriot") ou un article "Lauriol", "Loriol", "Loriot", "Lorieu(x)" peuvent s'y ajouter!
 
 

Armoiries :

Il existe plusieurs armoiries liées au nom d'Auriol; elle se rapportent à des familles distinctes !

"d'argent au figuier d'azur chargé d'un auriol d'or"
 
 

Les "Auriol" célèbres (2)

IX° s

Peter Slootweg [5] a trouvé le prénom d'Auriol dans l'histoire de Catalogne (IX° siècle). Le vicomte Auriol était un petit-enfant de Bera qui était comte de Barcelone sous Charlemagne et Louis le Pieux. (Cf. Ramon d'Abadal i de Vinyals: La Catalogne Carolingienne, dans Etudes Roussillonnaises, environ 1950).

XII°s

En 1150, Bernard-Ademar de L'Auriol et sa femme, donnent au prieuré de Ste Marie des Albis, administré par le prieur Hugues et, du consentement de Bernard Armengau, leurs droits sur le moulin de l'Auriol. Bernard Armengau vend au prieuré de Sainte Marie des Albis le moulin de L'Auriol, pour la somme totale de 76 sous (in C. Portal et E. Cabié, Cartulaire des Templiers de Vaour, Tarn, Picard et Privat Ed. Albi, 1894,  pp.2-4). En Octobre 1175 R. Raimondin et sa femme vendent au Temple représenté par Fort Sans une vigne située à L'Auriol, pour 370 sous de Melgueil et avec le consentement de Jean de Fontanes qui se réserve un droit d'acapte de cinq sous. (p.14). En Septembre 1177, Raimond Béral vend au Temple son droit de dîme sur le moulin de L'Auriol pour 40 sous de Melgueil.(p.20-22, Cf. aussi pp. 38-39, 50-51, 57-58, 70-71). Ce moulin est situé sur la rivière L'Auriol, affluent de l'Aveyron  sur sa rive droite.

XIII°s

Bertrand Auriol (1216) et/ou Guillaume (1220) sont (est) Recteur de la Compagnie du Saint Esprit à Marseille (in "Encyclopédie Départementale", IV, 2, Bouches du Rhône; Paul Masson).

En 1227-28 l'un des consuls (futurs "capitouls") de Toulouse est Ramundus Auriollus (d'aprèsR. Limouzin-Lamothe, La Commune de Toulouse et les sources de son histoire, 1120-1249, Privat et Didier, 1932, pp. 254, 405-406).

"Dans l'année 1242, Jean Auriol, qui tenait l'église Saint Pierre de Livron du monastère de Moissac, transigea avec Galhard de Pradines, commandeur de Lacapelle-Livron, relativement aux dîmes du Pech-d'Auzou. Bertrand de Montaigut, abbé de Moissac, céda en 1270, cette église à Barthélémy, évèque de Cahors. (in "Documents Historiques sur le Tarn et Garonne, par F. Moulenq, T II, p.347, imprimerie Forestié, Montauban,  1880).

Pierre Auriol (1280-1322) fut un Théologien franciscain, né près de Gourdon, dans le Quercy. En 1304, Pierre Auriol étudie à l'université de Paris, où il suit peut-être l'enseignement de Jean Duns Scot. En 1314, il enseigne à Toulouse puis à Paris. Il est nommé archevêque d'Aix en 1321. Au sujet de l'Immaculée Conception, il estime, contre les Dominicains, que Dieu préserva réellement la Vierge Marie du péché originel (Tractatus de conceptione Beatae Mariae Virginis ). Dans son De principiis  (1312), Pierre Auriol étudie la matière et la forme. Il propose une théorie de la connaissance qui oppose les concepts de connaissance intuitive et de connaissance abstractive ; L'expérience montre non seulement la possibilité mais la réalité de la connaissance intuitive.

Pierre Auriol en vient ainsi à une théorie de l'universel. L'intellect ne conçoit ni son acte, ni l'objet connu en tant qu'il fonde la relation à l'acte de connaître, mais le concept objectif lui-même. Toute chose est par elle-même singulière, mais l'individuation par la quantité soustrait l'individu à l'appréhension de notre intelligence. D'autre part, il est impossible qu'une espèce ou similitude représente le singulier comme tel si elle ne le représente pas dans sa situation propre. L'individu sera perçu non par l'intellect lui-même, mais par l'imagination à laquelle il est naturellement conjoint dans l'acte de connaître.

Voir le site très détaillé qui lui est consacré : The Peter Auriol Homepage ou à défaut :(le cache relevé le 22 03 2001)


XV°s.

Arnaud Auriol fut le premier des " Auriol " (avec cette orthographe) à être Capitoul de Toulouse.

Des actes notariés de Montauban citent Antoine Auriol, bourgeois qui vend, en 1495 , un jardin jouxtant "par devant avec l'église St-Antoine, par derrière avec le lupanar de la ville"... (Colonel Albert de Bourdès, Documents épars - Toulousain, Bas-Albigeois, Bas-Quercy et pays voisins, Imprimerie des Orphelins Apprentis, Albi, 1914, p.586)

XVI°s.

Jean Auriol (...-1510) est évèque de Nice en 1501 .

François Premier, pendant son séjour à Toulouse (1-8 Août 1533), donna des lettres patentes en faveur de l'Université de cette ville, composée alors de vingt docteurs-régens. Il accorda à ces derniers le privilège de créer, ériger et promouvoir à l'ordre de la chevalerie" les nouveaux docteurs. Blaise d'Auriol (1470 - 1539), chanoine, jurisconsulte, docteur régent en droit canon, fut le premier a être créé chevalier en vertu de cette décision. Au cours de la cérémonie Pierre Daffis lui donna l'épée, (...) le collier et l'anneau, marqués du cachet et des armes du nouveau chevalier. Dans son discours, Pierre Daffis le loua

de ce qu'étant prêtre, il avait été référendaire à la chancellerie de Toulouse,

de ce qu'il était le premier du nom de Blaise qui avait écrit sur le droit, et enfin

de ce qu'il avait été le premier qui avait montré qu'on pouvait écrire éloquemment en françois, genre d'écrire que personne n'avait encore connu auparavant !"  (3)

Blaise d'Auriol a écrit, en collaboration avec Octavien de Saint-Gelais, évêque d'Angoulème : La Chasse et le départ d'amours (1509).

En 1519, il est fait mention d'un noble dom. Jean d'Auriol, chanoine de St Etienne du Tescou. (d'après Colonel Albert de Bourdès, Documents épars - Toulousain, Bas-Albigeois, Bas-Quercy et pays voisins, Imprimerie des Orphelins Apprentis, Albi, 1914, p.575).

Voltaire dans son étude sur l'Astrologie rapporte :

"Un des plus fameux mathématiciens de l’Europe, nommé Stoffler, qui florissait aux xve et xvie siècles, et qui travailla longtemps à la réforme du calendrier proposée au concile de Constance, prédit un déluge universel pour l’année 1524. Ce déluge devait arriver au mois de février, et rien n’est plus plausible; car Saturne, Jupiter et Mars se trouvèrent alors en conjonction dans le signe des poissons. Tous les peuples de l’Europe, de l’Asie, et de l’Afrique, qui entendirent parler de la prédiction, furent consternés. Tout le monde s’attendit au déluge, malgré l’arc-en-ciel. Plusieurs auteurs contemporains rapportent que les habitants des provinces maritimes de l’Allemagne s’empressaient de vendre à vil prix leurs terres à ceux qui avaient le plus d’argent, et qui n’étaient pas si crédules qu’eux. Chacun se munissait d’un bateau comme d’une arche. Un docteur de Toulouse, nommé Auriol, fit faire surtout une grande arche pour lui, sa famille et ses amis; on prit les mêmes précautions dans une grande partie de l’Italie. Enfin le mois de février arriva, et il ne tomba pas une goutte d’eau: jamais mois ne fut plus sec, et jamais les astrologues ne furent plus embarrassés. Cependant ils ne furent ni découragés, ni négligés parmi nous; presque tous les princes continuèrent de les consulter".

*

XVII° s.

Vers 1625, il est fait état d'un Capitaine Pierre Auriol servant le roi de France, dans la guerre de Guienne, liée aux conflits entre catholiques et protestants. (Mémoires de J. de Bouffard-Madiane sur les Guerres civiles du Duc de Rohan, 1610-1629 publié par C. Pradel, Picard et Privart éd., Albi, 1898, pp. 52 et 263).

Jean Auriol écrit Le flambeau d'arithmétique (méthode pour les marchands pour faire leurs comptes), 1636.

Le Capitoul Bernard Auriol (auréolé) signe un acte officiel pour la Ville le 4 Février 1648;
 
   

Le 1 Avril 1688, Jeanne Escrive, veuve de Jean Auriol chapelier à Rabastenx,  fonde un obit de 12 messes basses par an dans la chapelle Notre Dame des Agonisants de l'esglise Notre Dame du Bourg ( Archives des Notaires de Rabastens, publiées par E. Marty, p. 211, Imprimerie Nouguiés, Albi, 1912) .

*

Les "Auriol" Protestants

Beaucoup d'Auriol languedociens furent protestants (Cf. Eugène et Emile Haag : "La France Protestante", Tome 1, 1877, VIII) :

XVI°s.

Nicolas Auriol est un capitaine huguenot, défenseur de Roquecourbe en Castrais. Il sera fait prisonnier à La Cieutat (1574).

XVII°s.

On cite un Auriol, délégué de Revel au Synode de Grenoble (1615).

Antoine Auriol est commis aux aides (1663).

Jacques Auriol est commerçant à Lisbonne.

Jean Auriol est un passementier du Tarn naturalisé anglais (1685) (cité par C. Portal, Cf. ci-dessous).

Isaac Auriol est un protestant naturalisé anglais (1688).

Suzanne Auriol, protestante d'origine dauphinoise se retrouve à Lausanne (1690) où elle reçoit de l'aide.

Un sculpteur du nom d'Auriol est recensé (1697) par R Gunnis dans son Dictionary of British Sculptors 1660-1851 (London Abbey Library, 514 p., 1953-1968).

Jean Auriol fait l'objet d'un écrit intitulé "Articles of Impeachment exhibited against Jean Auriol for high crimes and misdemeanours" (1698)

Jean-Louis Auriol (né en 1684) se marie à Genève.

XVIII°s.

Charles Portal dans son "Dictionnaire des artistes et ouvriers d'art du Tarn du XIII° au XX° s." (Albi, 1925, 332 p.) mentionne un Auriol horloger (1736).

Elisabeth Auriol est la fille d'Elisée Auriol (né en 1691) et l'épouse de de Vismes (1756).

Pierre Elisée Auriol (1736-1790) est Colonel de la Sardaigne.

Le directeur de l'Hopital Français à Londres est un pasteur fils de Jacques-Pierre Auriol, employé à la Compagnie des Indes.

Charles Auriol est un général britannique.

Pierre Auriol est un riche marchand de Londres.

XIX°s.

Charles-Joseph Auriol (1778-1834) est peintre à Genève.

Tous ces personnages sont protestants et semblent originaires du Tarn ou de parties du Languedoc relativement voisines.

Je fais l'hypothèse que d'une même famille sont issues deux branches :

l'une protestante, choisissant l'exil, et dont je viens de rappeler quelques représentants,

l'autre restée catholique ou qui le serait redevenue sous l'effet des contraintes liées à une religion minoritaire. Le fait que le prénom "Elisée", pourtant peu fréquent, se trouve dans la branche protestante & que mon grand oncle (catholique) ait également porté ce prénom rare, me renforce dans l'idée d'une seule famille scindée en deux par les guerres de religion.

Les remarques ci-dessus prennent un poids supplémentaire à la lecture des textes qui m'ont été communiqués (Mars 2000) par Peter de Loriol Chandieu (Londres) :

1.      Notes sur la famille Auriol par Henry d'Auriol (Huguenot Society Proceedings, pp. 240-248, vol XI, 1915-1917)

2.      Généalogie des Branches Anglaises de la famille Auriol

La fuite d'une famille Auriol a laissé beaucoup de traces au Royaume Unis et aux USA, de sorte qu'aujourd'hui, on peut retrouver un certain nombre de professionnels du nom d'Auriol au Royaume Unis et une Route Auriol à Londres !

XVIII° s.
 
 

Jacques Auriol (...-1732) est négociant à Marseille. (Cf. Encyclopédie Départementale, IV2, Bouches du Rhone).

Le Père François Auriol (1741) était écrivain (Cf. J.M.Quérard, La France Littéraire, F.Didot éd., 1827)

Jean Auriol était échevin de Lyon en 1755 (Cf. A.Révérend, Familles anoblies par la Restauration).

Vincent Auriol (1728-...) est nommé général de brigade en 1793.

Vincent Auriol (1776-1830) est membre du Club des Jacobins.

Bernard Auriol est né à Tuchan (Aude) le 31 octobre 1778. Il est décédé à Perpignan le 17 avril 1863. Ce banquier fonda une maison de Banque à Perpignan en 1809 avec Jean Jacques Lloubes. La famille Auriol est restée une famille de banquiers importants à Perpignan jusqu'au milieu du XXè siècle. Après Bernard, son fils Prosper Auriol lui a succédé (décédé en 1870). L'épouse de Prosper a poursuivi la banque sous la raison sociale Banque Veuve Auriol et fils. Le petit fils de Bernard et fils ainé de Prosper, lui aussi prénommé Prosper (Prosper Auriol) a été un personnage important à Perpignan dans les années 1900-1914. Il fut censeur de la succursale de la Banque de France et président de la Société Agricole Scientifique et Littéraire des Pyrénées-Orientales. (Communication personnelle du Pr Nicolas MARTY , Maître de conférences d’histoire contemporaine à l'Université de Perpignan Via Domitia et membre très actif du centre de Recherches sur l'Histoire des Sociétés Méditerranéennes )

L'abbé Auriol de Lauraguel de Limoux, écrivain, fut un condisciple de Robespierre.

René-François Auriol (...-1794), banquier, est victime de la terreur en l'an II.

Balthazar Louis d'Auriol (né près d'Agen en 1783) : écrivain, introducteur des ambassadeurs auprès du Comte d'Artois (Cf. Labarre de Raillicourt, Nouveau Dictionnaire des biographies Françaises et Etrangères, 1969, Paris, Chez l'Auteur et aussi Dictionnaire de Biographie Française, T.4, 1948).

James Auriol (1785-1833) était officier dans l'armée anglaise du Bengale (Cf. V.C.P. Hodson, Histoire des officiers de l'armée du Bengale, Constable, London, 1927).

Baron Antoine-Dominique d'Auriol(1785-1862) est conseiller français, anobli au XIX°s (Les familles titrées et anoblies au XIX°s, 1814-1830, Paris, T.1).

Jeanne-Aimée Delphine Auriol (1791-1821) fut anoblie par la Restauration.

On cite également un Xavier d'Auriol, châtelain.

XIX° s.

Par ailleurs, le nom d'Auriol a été employé dans le titre et le texte d'un Roman fantastique datant de 1844

William Harrison Ainsworth

On the night of the 1st of March, 1800, and at a late hour, a man, wrapped in a large horseman's cloak, and of strange and sinister appearance, entered an old deserted house in the neighbourhood of Stepney-green. He was tall, carried himself very erect, and seemed in the full vigour of early manhood; but his features had a worn and ghastly look, as if bearing the stamp of long-indulged and frightful excesses, while his dark gleaming eyes gave him an expression almost diabolical. La nuit du 1er mars 1800, à une heure tardive, un homme, enveloppé dans d'un grand le manteau de cavalier, à l'aspect étrange et sinistre, entra dans une vieille maison abandonnée à proximité de Stepney-green. Il était grand, se tenait très droit, et semblait dans la pleine vigueur d'une virile jeunesse; mais ses traits ont paraissaient usés et horribles, comme s'ils portaient la marque d'excès durables et épouvantables, alors que ses yeux brillants et noirs lui donnaient une expression presque diabolique.

"Auriol; or, The Elixir of Life" fut d'abord publié en 1844 sous forme d'un feuilleton hebdomadaire dans le "Ainsworth's Magazine". Le titre en était alors "Les Révélations de Londres". La première édition complète sous forme de livre fut éditée par George Hutchinson, à Londres, en 1856. On trouvera les deux premières parties sur le Web grâce au Dr Dick Collins (nchigeela, Cork, Irlande)

This work was first published in weekly parts in Ainsworth's Magazine in 1844, under the title Revelations of London. The first complete (book) edition was published by George Hutchinson, London, in 1856. Thanks to Dr. Dick Collins, of Inchigeela, Co. Cork, Ireland, for providing this e-text to The Literary Gothic.

148 pages, Kessinger Publishing, juin 2004, ISBN: 1419108298

Jules d'Auriol (1850) est cité par C. Moncelet dans La Lorgnette Littéraire : Dictionnaire des grands et petits auteurs de mon temps, Poulet-Malassis éd., 1857.

La danseuse Francisca Auriol meurt également en 1862 (Cf. G.Bucker Laird, a Dictionary of Ballet, Cassell, London, 1961)

Edward Auriol (1805-1880) a le poste de Recteur à Londres (Cf. F.Boase, Modern English Biography, Frank Cass, 1965, London). Il a beaucoup publié; par exemple :

Louis Auriol (1807-18??) de Réalmont, tient le rôle de gérant dans des journaux républicains.

Par contre, Louis-Jules Auriol qui est baron est surnommé "le marquis".

L'immigration aux USA est représentée par Auguste Auriol (Philadelphie, 1809).

Marie-Françoise Pauline Auriol (1812).

Le Docteur R. Paul Auriol est l'auteur d'un "Essai sur les fractures simples" (1841)

Anne Auriol est l'auteur de "Statement and Correspondance consequent upon the ill treatement of Lady de la Beche by Major General Henry Wyndham, compiled by her mother, ms notes ", "Sur le traitement de Mme de la Beche par le major-général Henry Wyndham compilé par sa mère" (London, 1843).

Jean-Marie Auriol (1849-1???) fut Notaire dans le département de la Haute-Garonne.  

Sous le nom de Jean-Baptiste Auriol, une thèse de Médecine : "Questions sur diverses branches des Sciences Médicales", 23 pages (!), est parue en 1840.

En décembre 1874 Aloys Martin Kunc (1832-1895) fonde la revue Musica Sacra pour la défense de l'art musical religieux. Après sa mort, l'Abbé Paul Nouguès et l'Abbé Henri Auriol la renomment Musique sacrée (qui existe encore sous ce nom).

Le Trésor d'Auriol désigne un vase en argile grise rempli de pièces d'argent découvert en Février 1867. Il était constitué de 2.130 monnaies divisionnaires en argent était. Ces monnaies ont été émises à Massalia 5marseille) vers 500 avant J.C., et constituent le premier monnayage connu de France. Elles sont en argent et anépigraphes, c'est à dire qu'elles ne comportent aucune inscription. La plupart présentent des dessins variés sur l'avers inspirés des monnaies d'Asie Mineure et représentant les emblèmes des citées d'origine et sur le revers une marque en forme de Carré creux en "ailes de moulin" encore appelée "svastikoïde".

Jean-Baptiste Auriol fut un célèbre clown né à Toulouse (né en 1797 ou 1808- mort en 1881). *

Charles Auriol est juriste dans l'Hérault (Cf. Dic.Départementaux, Hérault, T.1) et il publie des documents historiques sur Napoléon (1894; 1904).

Arthur d'Auriol (né en 1833) est médecin en Haute-Garonne (Cf. Dictionnaires Départementaux, biographies de H.Jouve, 1895, 480 p.)

d'Auriol de Montaigut (A.B.E.) : De la phlegmasie circum-utérine, 1859.

Le Dictionnaire de la Noblesse Française de 1873-74 (Alcan-Lévy, Paris, p.81) fait état de plusieurs "Auriol" :

Marc Auriol : Préface à l'ouvrage de C.H. Fusée de Voisenon Le Sultan Misapouf et la Princesse Grisemine, conte galant, 1883.

Jean-Marie André Henri Auriol (1880-1959), avocat toulousain fut parlementaire et journaliste.
 
 

*

XX° s.

Achille Auriol est un historien local dont on trouve la trace en 1939 in Max Arnim (Internationale Personal Bibliographie, 1800-1943, Hiersenam Verlag, 1944).


Georges Huyot Auriol

Auriol, Georges (Jean Georges Huyot) est né en 1863 à Beauvais; il est décédé en 1938 à Paris. Il s'est fait connaître comme concepteur de polices, graphiste, peintre, poëte, chansonnier, romancier. En 1883, il entre à la rédaction de la revue « Chat noir », l'organe du cabaret du même nom à Paris. Il a notamment écrit :

·        Le premier livre des cachets, marques et monogrammes, 1901.

·        J'ai tué ma bonne, 302 pp., Paris, Flammarion (1915).

·        La leçon des ruines, 1917

·        Le Petit Albert, grande nouvelle inédite, (paru à côté d'un texte de Jean Anouilh, "La Sauvage")  in Les Oeuvres libres, N°201, Ed Fayard, Mars 1938.

On lui doit aussi :

·        Histoire de rire

·        En revenant de Pontoise

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Jérôme Peignot, dans son ouvrage "de l'Ecriture à la Typographie" (Gallimard, nrf, 1967, coll. idées N° 126 p. 103) écrit :

"Les Auriol, Giraldon, Grasset et autres Naudin n'ont guère tenu leurs promesses. Tout craque avec eux et même en grinçant. Toulouse-Lautrec est passé par là, le Peignot lui-même, qui a résisté un peu plus que les autres, a tout de même fini par lâcher prise. Pour qu'un caractère puisse être reconnu comme tel, il faut qu'il devienne un objet de consommation courante. Un caractère est génial ou il n'est pas. Par leur allure, les caractères que je viens de citer sont par trop attachés à leur époque, qu'ils ont d'ailleurs marquée, pour survivre. Sans doute ces caractères sont-ils publicitaires, du 'bilboquet' comme on dit dans le métier ; des caractères conçus pour des travaux de ville, le menu fretin typographique (...)"

Personnellement, écrit Olivier RANDIER, je trouve L'Auriol très réussi dans son genre. Comme le Grasset, très représentatif de la période Art Nouveau, mais plus lisible que la plupart des caractères du style « nouilles ». Il reste néanmoins un caractère de titrage. J'envisage toutefois d'exploiter son côté sinueux, aquatique, pour la composition d'un livre pour enfants sur la mer .

Il était l'ami de Th.-A. Steinlein et de H. de Toulouse-lautrec et surtout d'Alphonse Allais !
 

Texte hollandais :

Catalogus van machine literatuur.

Wanneer u een bijdrage aan de catalogus wilt leveren, bijvoorbeeld een samenvatting van een roman waarin een
machine de hoofdrol speelt of een

zelfgeschreven tekst, kunt u deze sturen aan de redactie van De fantastische machine. (Jean-Georges Huyot), Tristan Bernard, Georges Courteline, Jules Renard, Pierre Veber,
X... roman impromptu, dessins de Jean Veber microfiche (Courteline, Georges (ps) is een modern auteur van nonsensikale dingen, o.a. theater, publikaties van 1975-1985; Auriol schreef ook Aventures de capitaine Longoreille, vignettes de H. Avelot, uitgave St. Brieuc, Presses Bretonnes, ISBN 2-85652-090-1, 80FF) UB heeft in de computer van Auriol: Hôtellerie du temps perdu

Georges Auriol designed this display typeface in 1901 for the Parisian type foundry, Deberny & Peignot. Auriol has a stylized stencil/brush look that reflects the Art Nouveau period. Most notable about Auriol is the unusual winged M, the large capitals, the short ascenders and descenders, and the white gaps appearing in the middle of some letter strokes. Use Auriol for display settings evocative of turn-of-the-century design and style.

The Auriol font and Auriol Flowers was the basis for the lettering used by Hector Guimard for the entrance signs to the Paris Metro. It was re-released by Deberny & Peignot in 1979 with a new bold face, designed by Matthew Carter. These decorative fonts with a brush stroke look are well-suited to display settings.

"Auriol" is a registered trademark of Linotype-Hell AG and/or its subsidiaries.


L. (Louis ?) Auriol (1910) est un militant CGT, secrétaire de la fédération des dessinateurs.

André-Lucien Auriol est cité dans le Bénézit (Dictionnaire Critique et documentaire des peintres, ....T.1) dans les années 1923-1932, comme sculpteur et graveur de la Meuse (on le retrouve aussi dans le Dictionnaire biographique des artistes contemporains, 1910-1930, T.1).

A. Auriol et R. Rey : La basilique Saint Sernin de Toulouse, 1930.

Vers les années 1930, se vendait un tire-bouchon artisanal très simple portant la marque "Auriol".

Jean-George Auriol (1907-1950), critique et scénariste, ouvre le premier numéro de La Revue du cinéma dont il est directeur en octobre 1946, par un article intitulé " Les Origines de la mise en scène " qu'Il fait remonter à Giotto. Cette revue a été le précurseur des "Cahiers du cinéma" , ,

Henri Auriol se fait connaître comme critique musical (1935).

Un autre Henri Auriol, est né le 8 mai 1880 à Villefranche, gendre d'Honoré Leygues. Député durant les 9e, 10e, 14e et 15e législatures (URD). En 1911 il est le plus jeune des secrétaires de la Chambre des Députés (au témoignage d'une dédicace de Constant FONT, le plus jeune des logistes du Concours de Rome en 1911).

Jules Vincent Auriol (1884-1966) est né le 27 Août 1884 à Revel (quartier des Bourdettes). Il est le fils de Jacques Antoine, boulanger et d'Angélique Virginie Durand. Le prénom "Vincent" lui vient de son grand-père, Vincent Auriol, jardinier à Revel. Le pistolet à amorce d'un copain lui fait perdre l'oeil gauche à dix ans et il porta le restant de ses jours, un oeil de verre. Il vient faire ses études de Droit à Toulouse (Doctorat de Droit et d'Economie politique), à 18 ans. Il est inscrit au barreau de 1905 à 1921.
 
 Militant du parti socialiste (SFIO) dont il sera l'expert financier, il fut l'avocat de la Bourse du travail. Il devient rédacteur en chef du Midi Socialiste. Pour se perfectionner dans l'art oratoire, il n'hésitait pas à aller entendre des sermons à la cathédrale !

Elu député de Muret en 1914, il devint Ministre des finances du Front Populaire (1936) sous Léon Blum puis ministre de la justice (1937). Il refusa d'appuyer le régime de Pétain (Vichy) et gagna Londres en 1943. Après la Libération, il fut président des deux assemblées constituantes. Il fut élu président de la IV° République Française (1947-1954).

Born: August 27, 1884 at Revel, Haute-Garonne, France; Died: January 1, 1966; President of the Republic 1947 - 1954
Auriol began his career as a lawyer in Toulouse. He was a charter member of the Socialist Party SFIO and co-founder of Le Midi Socialiste newspaper in 1908. He entered electoral politics in 1914 and won a seat in the Chamber as deputy from Muret. A year later he was elected Mayor of Toulouse.
Auriol rose to prominence as the Socialists' spokesman on financial affairs, served as chairman of the Chamber's finance committee 1924-26 and Minister of Finance in the Popular Front government of Leon Blum.
His 30% devaluation of the franc against the dollar in September 1936 spurred capital flight and economic uncertainty that contributed to Blum's downfall in the spring of 1937. Auriol remained in government as Garde des Sceaux (keeper of the seals) in the cabinet of Camille Chautemps and Minister of State in Blum's second ministry.

He voted against granting power to Marshal Petain in 1940. Vichy placed him under house arrest but Auriol escaped to the Maquis in 1942 and made his way to London. He represented the Socialists on the consultative assembly established by de Gaulle in Algiers in 1943, presided over the two constituent assemblies that drafted the constitution of the Fourth Republic and was elected President of the Republic by the National Assembly on January 16, 1947. (Acknowledgments to http://worldatwar.net/biography/a/auriol/).

Jacqueline Auriol (Jacqueline Marie Thérèse Suzanne Douët, 1917-2000) une des premières aviatrices et jusqu'à ce jour la plus rapide du monde ! Elle obtint sa licence de pilote en 1948. Elle fut l' épouse de Paul Auriol (secrétaire général adjoint à la Présidence de la République auprès de Vincent Auriol). Elle est l'auteur de l'ouvrage "Vivre et Voler". Un Centre industriel aéronautique a été baptisé de son nom. Elle est la mère de mon cher collègue médecin psychiatre, analyste (Girep) et psychodramatiste de Rouen, le Dr Jean-Claude Auriol.
 
Un autre Dr Jean-Claude AURIOL est né le 16 11 1934 a Aulnay de Saintonge en Charente maritime. Marié a Jacqueline Couraud, il a eu avec elle quatre enfants (François, Philippe, Catherine et Matthieu).  Il fait ses études de médecine à Santé Navale (promotion 1955). Il remarque " je tiens pour décisif dans ma formation de microbiologiste d'avoir été admis au "Grand cours" de l'Institut Pasteur de Paris (promotion 1965) , ou j'ai pu , entre autres personnalités , bénéficier de l'enseignement de Messieurs Lwoff , Monod et Jacob qui ont eu le Prix Nobel cette année là! Ce fut un grand moment d'acquisition et d'enrichissement culturel!". Il devient alors Chef de Travaux a la faculté de Médecine de Bordeaux. Après dix ans de service dans la Marine, il exerce à Saintes (Microbiologiste à l'Hopital et en ville) jusqu'en 1995. Depuis, il a fondé une société de formation et de conseil en microbiologie qui travaille avec le secteur santé, agro-alimentaire  et environnement. Il fait aussi partie de l'AFORCOPI (formation des biologistes en pathologie infectieuse) dont s'occupe un toulousain le Pr. ARMENGAUD, professeur émérite de pathologie infectieuse (CHU Purpan de Toulouse). De ses quatre enfants , deux sont médecins :

Il a pu réunir des documents sur le patronyme qui remontent jusque vers 1780 (l'origine se situant a cette epoque dans le Cantal). Nous pouvons aussi accéder à une partie de sa généalogie.

Un autre JC Auriol a consacré un site entier aux sports cyclistes !
 
  Didier et Hubert Auriol sont de valeureux champions des sports mécaniques.

A Seattle (USA) le Maître d'armes Léon Auriol et son frère Yves se sont fait connaître pour leur enseignement. Toute une Institution de "fencing" formation a été créé à leur initiative ! 

On trouve actuellement sur le net, un brillant chercheur américain

Brian d'Auriol.

Laudeline Auriol est administrateur à la direction de l'OCDE pour la Science, la technologie et l'industrie où elle est responsable de la mesure des ressources humaines consacrées à la science et à la technologie. Elle a une expérience de dix ans concernant les indicateurs de la science et de la technologie. Elle est l'auteur ou le co-auteur d'un certain nombre d'articles dans les revues "Science Policy", "Scientometrics" et d'autres publications universitaires. Précédemment, elle a travaillé dans le département de sciences économiques de l'OCDE et a commencé une carrière d'enseignement des mathématiquesde au lycée français de Los Angeles (Etats-Unis). Laudeline Auriol is Administrator at the OECD Directorate for Science, Technology and Industry where she is responsible for the measurement of human resources devoted to science and technology. She has a ten-year experience on issues related to science and technology indicators and is the author or co-author of a number of articles in Science Policy, Scientometrics and other university journals. Previously, she worked in the Economics Department of the OECD and started her career teaching mathematics at the French high school of Los Angeles (USA).

En Alaska, un lieu de randonnées d'une beauté sauvage, a été appelé "Auriol Trail" (la Piste Auriol).

Pour avoir une idée de la  distribution des Auriol en France, voir la carte qui montre que l'origine probable est bien en Midi-Pyrénées. Et si vous aimez fouiller la racine des gens, voici quelques éléments de la généalogie de la famille Auriol à laquelle j'appartiens. Je suppose, cependant, que des recherches poussées conduiraient à dévoiler l'unicité des diverses familles Auriol recensées ci-dessus .... !

Et musique avec la cornemuse du midi qui nous jouera l'auriol a nou plumetas

Cédric Auriol a créé et dirige une entreprise innovante et pleine d'avenir, dont le succès s'affirme de jour en jour.
Il s'agit de l'élevage d'insectes, de leur dessication et de leur commercialisation comme produits alimentaires nutritifs et goûteux.
Le site officiel est celui de Micronutris.

"Auriol, Frappe à froid" est le spécialiste de la déformation des métaux. (Marc Auriol)

- Fabrication de tous axes, rivets, vis, boulons...
Les ateliers de la Haute-Garonne fondés en 1915 par Marcellin Auriol ont développé la fabrication de rivets aéronautiques.
Ricardo Auriol de Martignac s'est investi aux côtés du Dr Arturo Liserdo dans le "farming" en Argentine.
Voir Firmin Auriol.
auriol-sa Société alimentaire (4126 bytes)
Depuis trois générations, la maison Auriol fabrique et vend du matériel pour les industries agro-alimentaires,
la restauration collective, la chimie et la pharmacie.
Google
  Web auriol.free.fr   
Psychosonique Yogathérapie Psychanalyse & Psychothérapie Dynamique des groupes Eléments Personnels

© Copyright Bernard AURIOL (email : )

5 Mai 2014


(1*) in "Dictionnaire des Symboles" de J. Chevalier et A. Gheerbrant, R. Laffont éd.

(2*) 60 Auriol différents sont répertoriés dans l'index Bio-Bibliographicus Notorium Hominum de J.P. Lobies (BNH), Biblio Verlag - Osnabrück, 1977, pp.7639-7642.

(3*) d'après Dom Devic et Dom Vaissete, Histoire Générale du Languedoc, XI, 240. Cf. aussi: L.G. Michaud, Biographie Universelle, T.1, 1854, 712 p.; Dictionnaire Historique, Ménard et Desenne, 1823; Berthelot, La Grande Encyclopédie, 1887; Dictionnaire de Moréri, Tome 1; J.C.F. Hoefer, Nouvelle Biographie Universelle, Firmin Didot, 1854.

(4*) Aurum Metallicum : Au point de vue moral il est euphorisant (pour traiter la dépression, la morosité, le pessimisme, etc.). Sur le plan somatique, c'est le médicament de l'hypertension et des congestions, surtout au niveau de la tête. Il est censé agir fortement sur l'oreille : "il traite merveilleusement les otites" (d'après C. Binet in "L'Homéopathie pratique", Dangles, 1972); il calmerait aussi les bourdonnements d'oreille, les vertiges labyrinthiques, la surdité... On l'emploie également pour l'oeil : myopie, décollement de la rétine, diplopie, exophtalmie,...

(5*)communication personnelle en date du vendredi 23 juin 2000 17:58 de Peter Slootweg, Space and Atmospheric Physics, Imperial College London (e-mail: p.slootweg@ic.ac.uk).