Audiogramme et test des chakras

Dr Bernard AURIOL et Monique WIDMER

 

Le yoga tantrique décrit divers centres appelés "chakras" (= roues) reliés entre eux par des canaux "subtils" conducteurs de courants d'énergie de type positif (solaire) ou négatif (lunaire). (ELIADE, 1948, 1960, 1962).

Ce système tantrique décrit sept centres principaux et propose un symbole graphique pour chacun d'eux, à l'exception de l'un d'eux qui échappe à la description car il présente un caractère "transcendant".

Les symboles picturaux des six autres centres ont été photographiés d'après des illustrations du livre d'AVALON : "Le Pouvoir du Serpent" réduits à la dimension (9 x 13) et ont été présentés aux sujets de notre étude qui devaient les classer par ordre de préférence, selon un protocole similaire à celui qu'utilise LUSCHER (LÜSCHER, 1973; BASSANO, 1977), dans son test des couleurs ou SZONDI (1952), dans son test des pulsions.

Chaque symbole de chakra est désigné par un chiffre romain de II à VII. Le Chakra "non-corporel" reçoit le n° 1 mais n'est pas pris en considération dans notre recherche (Tableau I).

 

Tableau 1
Chakras
Rachis
Auteurs
Point de vue
topique et Structural
Pulsion

du Haut :
4 - 8 KHz (?)

Âjñâ

VII
Crâne
Freud
Surmoi
Idéal du Moi
Epistémique

Vishuddha-

VI
Cervix
Jung
Ombre
Invocante

Médians :
750Hz-4Khz (?)

Anâhata

V
Thorax
Freud
Moi
Phallique

Manipûraka

IV
Lombes
Jung
Persona
Anale

du Bas :
125-750 Hz (?)

Svâdhishthâna

III
Sacrum
Freud
Ça
Orale

Mûlâdhâra

II
Coccyx
Baudoin
Balint
Winicott
Automate
Défaut Fondamental
Self
Sécuritaire

Ce choix permet de déterminer les "chakras préférés" et les "chakras rejetés" (respectivement premiers et derniers). On numérote le choix de chaque sujet de "1" à "6". Nous avons alors des chakras aimés ("1" et "2"), des chakras indifférents ("3" et "4") et des chakras rejetés ("5" et "6").

L'utilisation fréquente de cette épreuve depuis 1972 a mis en évidence sa valeur clinique, y compris dans notre culture, chez des personnes n'ayant pourtant pas eu de contact notable avec les symboles de l'Inde. Cette utilisation a confirmé le travail de BAUDOIN (1950) qui faisait correspondre à chacun de ces centres un investissement psychologique précis repérable dans la langue analytique occidentale : certains des chakras correspondraient aux instances de la topique freudienne (Sur-Moi, Moi, ça), d'autres à des entités structurales dégagées par C.-G.JUNG (Ombre, Persona), le centre de base, enfin, à la zone fondamentale au sens de BALINT (1971) ou à l'AUTOMATE de BAUDOIN.

Un précédent travail nous suggère l'existence d'un lien entre la sensibilité spectrale audiométrique et l'ordre de choix des six images, symboliques des chakras dans le Tantrisme (Auriol, 1987).

Pour vérifier le bien fondé de cette conclusion, nous avons soumis à la statistique un certain nombre de nouveaux cas.


 

Population considérée

Il s'agit de 442 individus répartis en huit classes d'âge (de 6 à 78 ans) dont les pourcentages sont indiqués sur la figure 1 .

Figure 1

Age

Minimum
Maximum
Effectif
%
% cumulé
1
6
15
94
21.27
21.27
2
15
24
79
17.87
39.14
3
24
33
94
21.27
60.41
4
33
42
99
22.40
82.81
5
42
51
47
10.63

93.44

6
51
60
19
4.30
97.74
7
60
69
8
1.51
99.55
8
69
76
2
0.45
100.00
1...8
6
76
442
écart-type = 14.0
Dispersion = 49.3
âge médian = 28
âge moyen = 28.4

Nous considérons 1026 tests (c'est à dire que certaines personnes ont passé un seul test alors que d'autres, effectuant la cure sonique, en ont subi un plus grand nombre). On a un nombre équivalent d'hommes et de femmes (Fig.2)...

Figure 2

Sexe

Type
Effectif
%
% cumulé
1
Masculin
222
50.23
50.23
2
Féminin
220
49.77
100.00

Nous prenons en considération les seuils en Conduction Aérienne de l'Oreille Droite. Comme dans le protocole utilisé par Bassano(1), nous ne garderons, dans un premier temps, que les sujets présentant une perte de sensibilité supérieure ou égale à 10 dB dans au moins deux bandes de fréquences consécutives. Cette opération élimine 12 % des individus (Fig.3). Il en reste alors 391...

 

Figure 3

Sélection des sujets présentant un déficit d'au moins 10 dB
à au moins deux fréquences testées consécutives

Sélection
Effectif
%
% cumulé
1
Sélectionnés
391
88.46
88.46
2
Non Sélectionnés
51
11.54
100.00

 

Parmi ces individus, certains sont "cohérents" au sens des chakras :

Nous constatons que 36 % seulement des sujets ont un choix cohérent (Fig.4).

Figure 4
Cohérence
Effectif
%
% cumulé
1
Choix non-Cohérent
660
64.14
64.14
2
Choix Cohérent
369
35.86
100.00
Total
1029
   

La proportion de sujets cohérents est la même quand on considère tous les 1029 sujets (figure 4) ou si on ne retient que 391 protocoles correspondant

    1. au premier testing des sujets
    2. sélectionnés pour leur déficit d'au moins 10 dB à au moins deux fréquences consécutives

Nous ne pouvons dès lors garder que les 144 individus pour rester fidèles au protocole Bassano (Fig.5).

Figure 5
Cohérence
Effectif
%
% cumulé
1
Choix Cohérent
144
36.83
36.83
2
Choix non-Cohérent
247
63.17
100.00
Total
391
   

La proportion des sexes, dans la population sélectionnée est alors, quelque peu, en faveur des femmes (58 %)... (Fig.6).

Figure 6

Sexe
pour les protocoles sélectionnés (0 séances, déficit>10 dB, Cohérents)

Type
Effectif
%
% cumulé
1
Masculin
60
41.67
41.67
2
Féminin
84
58.33
100.00

 

La répartition des âges se restreint quelque peu : seuls subsistent des personnes entre 6 et 65 ans.(figure 7)

Figure 7

Age
pour les protocoles sélectionnés (0 séances, déficit>10 dB, Cohérents)

Minimum
Maximum
Effectif
%
% cumulé
1
6
15
28
19.44
19.44
2
15
24
18
12.50
31.94
3
24
33
34
23.61
55.55
4
33
42
33
22.92
78.47
5
42
51
23
15.97
94.44
6
51
60
5
3.47
97.91
7
60
65
3
2.08
100
1...7
6
65
144
écart-type = 13.2
Dispersion = 44.4
âge médian = 30.5
âge moyen = 29.8

 

Etude du Choix des Chakras selon le protocole Bassano

Pour chaque sujet, nous pouvons déterminer s'il choisit en première ou deuxième position au moins un chakra du Haut (H+) ou un chakra du Bas (B+) et s'il rejette dans une des deux dernières positions au moins un chakra du Bas (B-) ou un chakra du Haut (H-). Dans les autres éventualités, nous notons H0 ou B0 (aucun choix extrême, soit pour B, soit pour H)...

Voici les histogrammes relatifs au choix des chakras du Haut (Fig.8) et du Bas (Fig.9) : on y voit que H0 et B0 sont assez rares (11% et 7 % ).

 

Figure 8
Choix des chakras du Haut
Type
Effectif
%
% cumulé
1
H-
76
51.35
51.35
2
Ho
16

10.81

62.16
3
H+
56
37.84
100.00
Total  
148
   

 

Figure 9
Choix des chakras du Bas

 

Type
Effectif
%
% cumulé
1
B-
63
42.57
51.35
2
Bo
9

6.08

62.16
3
B+
76
51.35
100.00
Total
 
148
   

 

Contrairement à ce qu'aurait fait attendre le lien suspecté dans notre première étude entre sexe et choix des chakras, nous ne trouvons pas une loi simple sur cette nouvelle population. Nous n'observons pas de lien évident entre Choix ou Rejet des Chakras d'une part et Sexe du sujet d'autre part (Fig 10 et Fig.11).

Figure 10
Analyse Factorielle des Correspondances Multiples (Variables)
Mnémonique
Qualité
Poids
Inertie
Relatif 1
Absolu 1 Relatif 2 Absolu 2 Relatif 3 Absolu 3
Haut

H-

92.36
17.12
14.98
87.39
22.03
-
-
- -
- --

Ho

58.78
3.60
17.47
-
-
57.96
47.44
--
--

H+

93.14
12.61
19.30
86.22
27.78
-
-
-
-
Sexe

Masculin

83.01
14.10
15.89
-
-
-
-
-
71.82
40.64

Féminin

83.01
19.14
11.78
-
-
-
-
71.82
30.12
Bas

B-

96.45
14.19
18.46
96.40
28.69
-
-
-
-

Bo

69.55
2.03
21.77
-
-- -
38.23
32.95
-
25.80

B+

91.34
17.12
14.81
77.92
19.65
-
-
-
-

Les valeurs sont des %
Les choix {Haut/Bas : H-, Ho, H+ et B-, Bo, B+} se distribuent selon l'Axe 1 {H-H+; B-B+} et l'Axe 2 {Ho ; Bo}
Les sexes se distribuent selon l'Axe 3 {Masculin ; Féminin}


AFCM sur Choix des Chakras et Sexe des Sujets
Figure 11

 

Notons pourtant que selon l'axe 2 on peut rapprocher assez nettement position neutre des chakras du Haut et sexe Masculin, position neutre des chakras du Bas et sexe Féminin(3).

Nous n'avons donc pas le même lien entre sexe et chakras que dans l'étude précédente ou tout au plus un lien contraire si nous ne sélectionnons pas les sujets (Fig.12 : non reproduit ici).

Pour étudier les correspondances entre le Choix des Chakras et l'âge, nous devons transformer l'âge en variable qualitative : pour équilibrer les classes nous avons regroupé les patients de la manière suivante : 6-15, 15-24, 24-33, 33-42, 42-51, 51-76. (Fig.13).

Figure 13

Age
pour les protocoles sélectionnés (0 séances, déficit>10 dB, Cohérents)

Minimum
Maximum
Effectif
%
% cumulé
1
6
15
28
19.44
19.44
2
15
24
18
12.50
31.94
3
24
33
34
23.61
55.55
4
33
42
33
22.92
78.47
5
42
51
23
15.97
94.44
6
51
65
8
5.56
100.00
1...6
6
65
144
écart-type = 13.2
Dispersion = 44.4
âge médian = 30.5
âge moyen = 29.8

 

Analyse Factorielle des Correspondances Multiples sur l'Age, le Sexe et le Choix des Chakras :

Nous observons une proximité assez évidente entre H- et B+ d'une part, B- et H+ d'autre part. Le sexe parait parfaitement indépendant de l'Axe 1 (Haut / Bas) et l'âge zigzague assez pour qu'on suspecte également son indépendance (Fig.14,15,16).

Figure 014

 

 

 

Figure 15

 

Figure 16

 

fig 17 --- 25

 

Figure 26

 

L'analyse des Contributions (Fig.17) suggère un lien entre B-, B+, H-, H+ et l'Axe 1 qui caractérise ainsi les choix et les rejets alors que l'axe 2 semble correspondre à l'âge, au sexe et à l'absence de choix ou de rejet (Fig.18).

Nous effectuons maintenant une nouvelle Analyse Factorielle des Correspondances Multiples sur les 131 sujets sélectionnés (0 séances, Choix Cohérent des Chakras, déficit d'au moins 10 dB à au moins deux fréquences consécutives) et nous prenons en compte les fréquences 125 Hz (FR1), 250 Hz (FR2), 4 KHz (FR3),  6 KHz (FR4), 8 KHz (FR5) ainsi que le choix des chakras (H-, H0, H+, B-, B0, B+)...(Fig.19,20,21,22,23).En fonction de notre premier travail (Auriol et coll., 1987), on s'attendrait à trouver une étroite liaison (selon un seul axe), entre H+, B-, FR1(2), FR2(2), FR3(1), FR4(1), FR5(1) d'une part et B+, H-, FR1(1), FR2(1), FR3(2), FR4(2), FR5(2) d'autre part.

Les résultats, sans contredire tout à fait cette attente (Fig.26), ne la confortent pourtant pas : l'étude des Contributions de chaque modalité aux axes (Fig.24) (Fig.25) suggère que le choix des chakras n'est que très faiblement lié aux seuils du test d'écoute.

Figure 26

Biais possible : l'évolution de la clientèle testée

Il est possible que la venue progressive de personnes atteintes de surdité ou d'une audition moins performante que la moyenne ait modifié les résultats globaux de sorte que nous ne retrouvons pas exactement le même profil par l'Analyse Factorielle des Correspondances Multiples telle que l'avait réalisé le laboratoire de Toulon.

Un autre biais serait que notre appareillage aurait vu son étalonnage dériver avec le temps[1].

Si c'était le cas, nous aurions deux attitudes correctives possibles : soit que nous éliminions de l'étude les sujets par trop éloignés de la norme du point de vue de leur audition, soit que nous prenions en compte, plutôt que le seuil aérien brut, le seuil différentiel par rapport à la moyenne des seuils du sujet considéré.

Nous pourrons envisager la première méthode, de manière spécifique, lors d'une élaboration de la présente recherche. Dès aujourd'hui, cependant, il nous est facile d'utiliser la deuxième méthode, ceci d'autant plus qu'un deuxième biais pourrait avoir consisté en une dérive de l'audiomètre avec les années.

Pour cela, nous établissons, pour chaque individu, la moyenne des seuils en conduction aérienne (MUAD) et nous calculons, pour chaque fréquence un nouveau "seuil" par soustraction au seuil classique (SADi) de cette moyenne des seuils (sadi = SADi - MUAD). La valeur sadi est appelée seuil différentiel aérien droit pour la fréquence "i"...

Nous convertissons cette valeur en variable quantitative ordonnée à 6 modalités et nous la nommons "si" : à savoir, pour les fréquences qui nous intéressent : s1, s2, s3, s9, sa, sb.

Fréquences sélectionnées

Graves

Aigus

s1 <=> 125 Hz

s9 <=>  4 KHz

s2 <=> 250 Hz

sa <=>  6 KHz

s3 <=> 500 Hz
sb <=> 8 KHz

 

On voit (Fig. 27, 28 non reproduites ici) que les sujets supplémentaires semblent se comporter comme les sujets sélectionnés.

D'autre part les fréquences s1, s2 et s3 étalent leurs modalités de la droite vers la gauche, selon l'axe 1 (Fig.29).

figure 29

Les fréquences s9, sa et sb ont un comportement symétrique : elles étirent leurs modalités selon l'axe 1 mais de la gauche vers la droite. Ceux qui entendent mieux les aigus que les autres sons se rapprochent ainsi de ceux qui entendent moins bien les graves que les autres sons (Fig.30).

figure 30

Nous pouvons retenir une fréquences grave (s2) et une fréquence aigus (sb) ainsi que le choix H / B des chakras. Ce choix frôle l'axe 1 rapprochant ainsi les aigus des chakras du haut et les graves des chakras du bas. (Fig.31).

Figure 31

 

 

Signification Statistique de l'opposition (Haut, Aigu) / (Bas, Graves) :

Pour établir quelque direction de recherche assurée et couper court aux critiques que certains avaient adressées à notre précédent travail, nous considèrerons maintenant à l'aide du test KHi2 le résultat qualitatif général, maintes fois énoncé : {fréquences aiguës mieux perçues / chakras du haut mieux classés}, {fréquences graves mieux perçues/ chakras du bas mieux classés}.

Nous utilisons tous les tests cohérents pour le choix des chakras, le choix des chakras est réduit à une seule variable dichotomique (H / B) et les seuils audiométriques différentiels sont évalués qualitativement selon deux modalités : positif ou négatif par rapport à la moyenne.

Dans ces conditions nous pouvons retenir un lien significatif entre sad1 et H/B (Fig.35) : ceux qui classent en premier les représentations des chakras du haut sont moins nombreux à bien entendre la fréquence 125 Hz.

Sad1 (125 Hz)
Haut
Bas
Total
classe 1
62
101
163
classe 2
101
104
205
Total
163
205
368

Sad.1 en 2 classes de même effectif

Haut/Bas choix des chakras (une seule alternative)

p < 0.05
Figure 35

 

Nous pouvons également retenir un lien significatif entre sad2 (250 Hz) et H/B (Fig.36) : ceux qui classent en premier les représentations des chakras du haut sont moins nombreux à bien entendre la fréquence 250 Hz.

 

Sad2 (250 Hz)
Haut
Bas
Total
classe 1
64
104
168
classe 2
99
101
200
Total
163
205

Sad.2 en 2 classes de même effectif

Haut/Bas choix des chakras (une seule alternative)

p < 0.05
Figure 36

De même nous pouvons retenir un lien significatif entre sada (6000Hz) et H/B (Fig.37) : ceux qui classent en premier les représentations des chakras du haut sont moins nombreux à mal entendre la fréquence 6000 Hz. alors que ceux qui classent en premier les représentations des chakras du bas sont moins nombreux à bien entendre cette même fréquence de 6000 Hz.

Sad a (6000 Hz)
Haut
Bas
Total
classe 1
103
80
183
classe 2
60
125
185
Total
163
205
368

Sad.a en 2 classes de même effectif

Haut/Bas choix des chakras (une seule alternative)

p < 0.01
Figure 37

sadb et H+B (Fig.38)

Enfin, nous pouvons retenir un lien significatif entre sadb (8000Hz) et H/B (Fig.38) : ceux qui classent en premier les représentations des chakras du haut sont moins nombreux à mal entendre la fréquence 8000 Hz..

Sad b
Haut
Bas
Total
classe 1
100 103 203
classe 2
63 102 165
Total
163 205 368

Sad.b en 2 classes de même effectif

Haut/Bas choix des chakras (une seule alternative)

p < 0.05
Figure 38

 

L'analyse discriminante sur les seuils différentiels aériens montre que la meilleure discrimination se fait à l'aide de sada seul (4)..c'est à dire le seuil aérien droit pour la fréquence 6000 Hz..

Nous savons par ailleurs que le rôle localisateur du pavillon concerne essentiellement les aigüs supérieurs à 2000 hz. Le bénéfice maximum se situerait généralement vers 7000 hz (5) quand l'émission sonore est dans l'axe du conduit auditif externe. Ainsi cette bande de fréquences (4000 / 8000 Hz) est celle qui permet le mieux de repérer la direction de la source sonore (en s'aidant des mouvements de la tête pour la localiser de manière optimale).

Les sons aigüs ont un rôle particulier vis à vis de l'attention auditive qu'ils induisent, leur efficacité directionnelle prend part à l'explication de ce fait. Ils font, mieux que d'autres, dresser l'oreille et orientent le regard. Ils nous donnent la direction de ce que nous voulons écouter et cela pourrait induire un symbolisme naturel de qui nous devons écouter, de ce ou celui qui nous guide, de l'autorité. Il devient alors plus compréhensible que le choix de la représentation du chakra symbolisant le surmoi et la pulsion épistémique aille de pair avec une meilleure écoute de la fréquence 7000 ou 6000 Hz.

Ces résultats tendent à confirmer notre hypothèse de départ, appuyée sur la Gitalamkara, selon laquelle les sons aigüs sont en correspondance avec les parties supérieures de notre organisme et les fréquences graves plus en rapport avec les parties plus basses du corps et des données psychophysiologiques qui leur sont attachées.


BIBLIOGRAPHIE

Auriol B.M.                La Clef des Sons, Eléments de Psychosonique, 1991, Erès , Toulouse

Auriol B.M.                 Introduction aux méthodes de relaxation, 1987, Privat, Toulouse

Auriol B.M. et coll.     De l'Audiogramme aux chakras tantriques (Analyse factorielle),  Psy.Méd., 1987, 19, 1, 75-79       

Balint M.                      Le Défaut Fondamental, 1971. Payot, Paris

Bassano J.L.                 Le test des couleurs de Lüscher dans le profil de la personnalité, Analyse Factorielle d'un ensemble de descripteurs de la personnalité psychosomatique. Psy.Méd. 1977, 9, 10, 1951-1960

Baudoin C.                   De l'instinct à l'esprit,    Précis de Psychologie Analytique, 1950, Desclée de Brouwer, Paris

El Béze A.                    Approche de l'A.P.P. par le test d'écoute (Corrélations), Thèse N° 447, Toulouse, 1979.

Eliade M.                     Techniques du Yoga, 1948, Gallimard, Paris.

Eliade M.                     Le Yoga, liberté et immortalité, 1954. Payot, Paris.

Eliade M.                     Pantajali et le Yoga, 1962, Seuil, Paris.

 

Google
  Web auriol.free.fr   


Psychosonique Yogathérapie Psychanalyse & Psychothérapie Dynamique des groupes Eléments Personnels

© Copyright Bernard AURIOL (email : )

24 Mars 2007

 

première publication :

universon

Université d’Eté de l’Association Française d'Audio-Psycho-Phonologie

AFAPP, Narbonne, Août 1990, Chairman Dr Jean Alexis

 

 

Au cours de l'intronisation de Bernard Auriol à la Confrérie de Septimanie :
de gauche à droite ==> Dr Bernard Auriol, Dr Pierre Gardey et Professeur Pierre Josserand.

 

On en trouvera les éléments dans l'article d'Auriol et coll. (1987), la thèse d'El Bèze (1979) et l'article de Bassano (1977)

Les chakras du Haut sont notés VI et VII, ceux du milieu IV et V, et ceux du bas, II et III.

Comme nous éliminons les sujets non-cohérents, la position neutre pour les chakras du haut correspond nécessairement à l'une des possibilités suivantes : IV et V choisis dans les deux premières positions tandis que II et III se partagent les deux dernières, ou réciproquement (II et III en premier, IV et V en dernier). La position neutre pour les chakras du bas (B0) entraînera le même phénomène mutatis mutandis.

Son lien aux chakras du haut est largement perceptible par le test du Chi² (fig. 37)

Il y a résonance du conduit auditif à 3 KHz.