Claire Auriol de Fénelon

(Alias "de Fénelous[1]")

née à Albi le 21 Novembre 1905, décédée à Flourens le 3 Juillet 1999.

Institutrice formée à l'Ecole Normale d'Albi,
Ex-présidente de la Société des Poètes et Artistes de France,
Chevalier du Mérite National pour Services exceptionnels rendus à la Collectivité Humaine (1961)
Première Médaille de la Ville d'Agen (1972),

 

 

Claire Auriol de Fénelon

portrait de 1929 (24 ans)


Comme Villon

Pauvre hère, pauvre trouvère,
Comme Villon je désespère.

Portant mon sac plein de colère,
Portant désirs en bandoulière
Pour vifs amours que j'eus naguère
Comme Villon je désespère.

Le coeur meurtri, le coeur me fend
Et je ne suis qu'un pauvre enfant.

Pauvre hère, pauvre trouvère,
Portant mon sac tout plein de peines,
Comme Villon je désespère.

Claire Auriol

( in "Athêna", 18, 1° trimestre 1964) 


 
 

Au gré du rythme

 

Votre poème sur Villon,
Madame Auriol est trop morose.
Je voudrais que la joie explose
Comme une fête en Roussillon.

Votre âme en joli papillon,
Devrait se poser sur la rose.
Bien loin est maintenant pluviose,
Voici les lys que l'on arrose
Eux, au moins, n'ont pas d'aiguillon.
Votre poème sur Villon,
Madame Auriol est trop morose.

Pour moi, ça se comprend. Grillon
Obscur et las, j'ai la névrose.
Ma tristesse, c'est quelque chose;
Elle est ma vie, elle s'impose.
Je suis pris dans son tourbillon.
Pour vous, le plaisir vermillon
Devrait, exquise cendrillon,
Mettre en vos vers la forte dose
D'une gaieté d'apothéose.

Votre poème sur Villon
Ou la peine se juxtapose
Avec le gris et la chlorose
De l'âme qui porte un baillon,
Je l'aurais voulu vert, vieux rose,
Bleu turquoise et jaune paillon.
- Et je relis faisant la pause
Sur le devant du pavillon,
Votre poème sur Villon.

André Serres (paru in "Athêna" N° 20, 4° trimestre 1964)




 

de l'Histoire

.

.

Quand le soleil se lèvera

Sur le mur je verrai mon ombre ;

Je la cernerai de charbon

J'aurai l'écriture inventée.

Je marcherai dans ma caverne

Et je ferai marcher mon ombre

Et mon trait je retracerai

Autour de mon ombre mouvante

Et la paroi sera mon livre...

Et mon ombre perdurera :

Mes gestes seront de l'histoire...
 
 

Claire Auriol (paru in "Les Poètes de France", éd. de la Revue Moderne, p.13, 1975).

 

Tour d'Ivoire

Dans tes litanies que ma mère

Me disait à longueur de jour,

Elle te nommait "Tour d'Ivoire".

Moi, j'ouvrais de grands yeux surpris.

Une tour c'est inaccessible,

Ca écrase et ça fait rêver ;

Mais tu étais toute en ivoire

Et cela te radoucissait.
 
 

Claire Auriol (paru in "Les Poètes de France", éd. de la Revue Moderne, p.13, 1975).


Claire Auriol (paru in "L'expression française", N°2, 14, p.11, 1962

torrent

Le village, assagi par l'approche du soir,

Dressait quelques cyprès, brochant sur un ciel noir,

Tandis que le torrent, truffé de roches vertes,

Secouait son écume, elle nous était offerte...

(publié aussi in "Nos amies poètes, recueil anthologique, éd. de la Revue Moderne, p.20, 3° trim.1962)

 

 

notre mer

Goûte mon bras salé, tu sentiras l'offrande,

de la conque bleu vif, où je me suis baignée,

L'eau est, ce soir,  pesante...

Elle est, ce soir, si bleue,

Que l'on est entouré

De céramiques bleues.

Goûte mon bras salé, tu sentiras l'offrande,

De la conque bleu vif, où je me suis baignée... .

(publié aussi in "Nos amies poètes, recueil anthologique, éd. de la Revue Moderne, p.20, 3° trim.1962)

 

 

Bord de mer en Provence

 

Le noble paysage à mes pieds s'étendait...

La beauté surgissant de nos lignes antiques,

Se drapait dans ses rocs, blancs et purs comme lait,

Quelques cyprès dressaient leurs colonnes doriques

 

 

 

 

MOYEN AGE

 


Dans les temps fortunés de la Chevalerie,

J'eusse aimé vivre page .ou bien trouvère ou preux,

Héros bardé de fer ou servant amoureux

Près de toi, châtelaine à la lèvre fleurie.

 

Pour l'amour de tes yeux, ivres de rêverie,

Dans les tournois, dans les combats aventureux,

J'aurais pu défier des guerriers valeureux

Et soutenir l'honneur saint de ta seigneurie.

 

Ou sous ton frais balcon, poète troubadour,

Je t'aurais nuancé la romance d'amour

Dont le rythme léger calme le azur malade,

 

Si bien qu'un soir, lisant un missel fleuronné,

Distraite, pour goûter de plus prés ma ballade,

Tu m'eussés fait ouvrir le portail blasonné...


Claire AURIOL,

(Diplôme d'honneur de la S.E.P.F.)

 

 

La Renaissance Provinciale
Société des Écrivains des Provinces françaises,

Président : Philéas LEBESGUE;
Vice-Présidents : TOUNY-LÉRYS et Jean-Paul VAILLANT;
Secrétaire général: René VIOLAINES ;
Trésorier : André MAGNE ;
Archiviste et Directeur de la revue : Armand GOT

ACADÉMIE DES PROVINCES FRANÇAISES
Président : Philéas LEBESGUE
Vice-Président : Maurice GENEVOIX.
Secrétaire perpétuel : René VIOLAINES


 

La Seine

.

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Tu roules, tu coules, tu luis,

Grande dame de Paname.

Tu roules, tu coules, tu luis,

Grande dame de Paris.
 
 

Dans la boue noire de Paris,

Tu roules, tu coules, tu luis,

Indifférente à nos soucis !

Superbe, altière, ma mie,

Tu roules dans l'or de Paris...
 
 

Le soleil dore ta peau,

Il fait miroiter tes eaux;

Peau de vache, peau d'agneau,

Poils de chien, poil de chevreau,

Le soleil dore ta peau.
 
 

Belle Seine, amour joli,

Tu danses autour de Paris,

Tu prends puis tu engloutis,

Et tu donnes, donnes, donnes,

Plus d'amour que tu n'en voles !
 
 

Tu roules, tu coules, tu fuis,

Grande dame de Paname ;

Toujours couchée et ravie,

Tu songes à ton dieu : Paris !
 

Claire Auriol

paru in "L'expression française",

N°4, 16, p.13 , 1962


 


Bonjour Trottoir

 

Bonjour trottoir,

Vieux copain gris

Qu'est-ce que tu roules

Comme soucis

 

Vieux copain noir

Vieux copain gris,

Qu'est ce que tu roules

Comme appétits !

 

Tu déroules tes rouleaux gris,

Tu deviens large, tu rétrécis,

Tu déroules tes vieux tapis !

Bonjour vieux copain gris !

 

Tu prends nos coeurs,

Tu prends nos vies,

Vieux trottoir, copain gris,

Mon vieux trottoir, bonsoir !

 


Claire Auriol

paru in "L'expression française",

N°4, 16, p.12 , 1962



A Edith Piaf

Tu piaffes, Piaf, tu rues dans les brancards.
Tu ne peux pas laisser nos coeurs indifférents;
T'aimer ou te haïr, c'est tout ce qu'on peut faire,
Car tes "directs" au coeur nous flanquent tous par terre.

Tu viens bouleverser nos fibres les plus dures,
Et ton feu te projette en l'immortalité;
Tu trouves en ton art toute ta pureté;
Ta voix vrille nos coeurs, les perce comme un dard.

Tu piaffes, Piaf, tu rues dans les brancards.
Tu ne peux pas laisser nos coeurs indifférents;
T'aimer ou te haïr, c'est tout ce qu'on peut faire,
Car tes "directs" au coeur nous flanquent tous par terre.

 

( paru in Athena, Arts et Lettres, N° 12, Avril 1962 )

 

 

.

Les Petits vers (1961)

 

La colline

 

 

La colline, assaillie par les genêts sauvages,

Etalait son or fin aux yeux de ses amants...

Je me suis enivrée de paysages rares,

Je me suis rapprochée de la mère nature,

En mangeant des fruits verts et croquant des rochers

................................................................

La colline, assaillie par les genêts sauvages,

Etalait son or fin aux yeux de ses amants...

................................................................

J'ai croqué des rochers, à chevelure verte,

J'ai croqué des buissons, j'ai croqué des ciels d'or,

J'ai croqué des peupliers, des pommiers et des chênes.

................................................................

La colline, assaillie par les genêts sauvages,

Etalait son or fin aux yeux de ses amants...

Vierge d'Auvergne

 

 

Dans un gros bloc de bois, la vierge était taillée.

Ce bois était rosé comme une terre cuite,

Il était vermoulu, raviné par la fuite

Des années que jamais ne pourrons arrêter...

........................................................................

Cette vierge de bois, auvergnate nature,

Entr'ouvrait ses genoux, comme une faîne mûre,

Pour laisser voir l'Enfant, en son giron, tout droit,

Superbe, tout frisé, raide comme une loi.

 

Les ondes

La vie en ses mâchoires, au réveil, nous agrippe,

Le grand cri de Paris vrille tous nos rochers,

Résonne  en nos alpages, en leur profond secret

Et viole les grands bois, les mers et les tropiques.

 

Christ

Il vient, il vient, c'est lui qui vient.

Ainsi parlait Saint Jean Baptiste,

Au pied des monts bleus de Moab.

Emu, le peuple l'écoutait,

Et la foule accourait de toute la Judée.

Il vient, il vient, c'est lui qui vient,

Et la voix de Saint Jean crie à travers l'espace,

Et la voix de Saint Jean crie à travers le temps.

Il vient, il vient, c'est lui qui vient,

Nuages

Des dragons dévoraient des sirènes bleutées,

Des glycines croulaient, faisant naître un été;

Des lilas, des cactées, de grandes fleurs sauvages

Se groupaient en bouquets pour créer des mirages.

 

Provence

Le noble paysage, à mes pieds s'étendait.

La beauté surgissait de ses lignes antiques,

Se drapait dans ses rocs, blancs et purs comme lait,

Quelques cyprès dressaient leurs colonnes doriques.

... ( Vers l'étang de Berre)

 

Les Paradis retrouvés

Paradis retrouvés, les calmes soirs d'hiver,

Paradis retrouvés, les grands arbres si verts.

Sur l'autel de mon coeur, les cèdres à étages,

Les aubépines fleuris, fleurant le miel sauvage,

Les glycines bleutées, les grappes, les fougères,

Les cytises, les foins et leurs odeurs amères.

...............................................

Les champs couverts de fleurs et la campagne en fête.

 

Accords

La campagne meurtrie, pleurait de tous ses pores,

L'asphalte suintait une eau de désespoir,

Le ciel gris, surbaissé, pleurait sur nos joies mortes.

 

Abîmes

Mers insondables, aux vives déchirures, abîmes.

Solitude du soir, immense espace vide, abîme.

Abîme de nos yeux, contenant tous les mondes;

Abîmes de nos coeurs, remplis de solitude,

Abîme du sommeil, fermé comme une trappe.

Abîmes, les couleurs, et abîme, l'absence;

Abîmes, les torrents, abîmes les glaciers;

Où  sombre chaque jour, l'espèrance alifère.

Montagnes éthérées, aux abyssales pentes,

Abîmes...

Abîme du bien et du mal,

Abîme, l'angoisse d'un glas.

Abîme d'un coeur dur où s'éteint une flamme.

Abîme de la désagrégation féconde,

Donnant naissance à d'autres vies;

Abîme plus profond de la vie éternelle.

..........................................................

Espace sidéral, inconcevable abîme,

Abîme, l'absolu, pour nous, les relatifs

Abîomes, les coulées de grâce

durgies d'un Te Deum gothique;

................................................

Abîmes insondés, des replis de nos coeurs...

 

Tout l'amour du monde

Sous la forme d'un petit jardin,

Prends toute la terre.

Sous la forme d'une jeune treille,

Prends toutes les feuilles,

Sous la forme d'un petit toit,

Prends tout l'amour du monde...
 

(publié aussi in "Nos amies poètes, recueil anthologique, éd. de la Revue Moderne, p.20, 3° trim.1962)

Le silence est de feu

Taisez-vous donc un peu !

Quel réconfort

Pour qui parle trop,

Pour qui parle fort,

Pour qui parle tant

De savoir qu'on se tait

Quelque part dans les champs,

Quelque part dans les prés.

***

Ecoutez mon message

Disent ensemble

Six mois de plaquettes

Qui tremblent dans la caisse à papiers.

"Ecoutez mon message,

Ecoutez moi parler !"

***

Je me suis tu,

J'ai écouté...

Il n'y avait rien dans ces vers malingres

Qu'un peu d'esprit

Et quelques mots.

***

Alors je me suis bouché les oreilles

Pour mieux écouter

La voix du soleil.

                                                           Bernard-Alain Auriol

 

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.

Albi Epique

Le soir et, avec lui, l'enchantement montaient de l'eau. Le Tarn se couvrait de fleurs variées, de glycines. La brique rose palpitait sous le soleil couchant. Les terrasses, les tours s'éveillaient peu à peu et chantaient au soleil...

Puis, le soir montait par degrés. Par ses victoires successives il détruisait les détails, il détruisait les couleurs, il déshabillait brutalement les remparts, leur arrachant leurs brocards roses, leurs satins mauves ou violets, puis les abandonnait dans leur nudité guerrière...
 

Alors, chaque brique chantait. Les créneaux et les tours, les remparts chantaient avec elles un splendide chant guerrier et devenaient presque terribles. Les grandes lignes subsistaient seules, héroïques, belliqueuses, presque effrayantes... Et la vision troublante du pochoir fantastique se découpait, noire, sur un ciel vierge.

paru in "Les Artistes contemporains du Tarn et leurs oeuvres",
Cercle International de l'Expression Française, p. 19, 1962.
(les pages 22-24 reproduisent plusieurs "grisémails" de Claire Auriol)
 

 


Oeuvres écrites de Claire Auriol de Fénelon :

Sous le pseudonyme de Jean Cizo :
  • "Trois nouvelles", Espic, Toulouse, 1956
  • "De toutes les couleurs", Roman récréatif., Espic, Toulouse, 1956, in-8, br., 277 pp.
    "Elle l'a dédicacé "à A Monsieur Truffaut avec l'admiration de Jean Cizo. Espérant qu'il pourrait, peut être faire quelque oeuvre cinématographique de valeur et bien "française" mâtinée de "celtique"... avec ces quelques données"
    Paul Voivenel en écrit ceci : "Vos histoires sont charmantes. Les celtiques sont les plus savoureuses ! La philosophie du sourire est une philosophie de la vie."
  • "Bulles bleues", Subervie, Rodez, 1958 (Médaille de bronze du concours de poésie 1972 de la Ville d'Agen)
  • Quelques pensées de Jean Cizo; in Athéna, 12, Avril 1962.

 

 

Sous le Nom Claire Auriol (de Fénelon)

 
  • Pie XII, d'après un texte de Mgr Garrone, Poèmes religieux, éd. du Lion, 1959
  • "Les petits vers", Espic, 1961
  • A Edith Piaf; in Athéna, 12, Avril 1962.
  • Tout l'amour du monde; Notre mer et Torrent, in "Nos amies poètes", recueil anthologique de la Revue Moderne, 1962.
  • "Les simples", Gerbert, Aurillac, 1973
  • De l'Histoire; Tour d'ivoire, in Les Poètes de France, Revue Moderne, Paris, 1975
  • Albi épique; La nuit bleu des amants; Le Tarn; Ciels d'Albi (poèmes);
  • French Cancan (Grisémail), Saint Martin coupant son manteau (Grisémail)
    in "Anthologie - Les artistes contemporains du Tarn et leurs oeuvres", CIEF, Liège.



Hommage à Claire Auriol
(prononcé par Marc Auriol le 6 juillet 1999)

"Je suis un vieux conte,
sur un très vieux cahier
et le conte est fini !"

 

Guillaume de Fenoglio.jpg (16740 bytes) Institutrice formée à l'Ecole Normale d'Albi,

Ex-présidente de la Société des Poètes et Artistes de France,
Chevalier du Mérite National pour Services exceptionnels rendus à la Collectivité Humaine (N°2578, 25 Mars 1961)

Première Médaille de la Ville d'Agen (1972),

épouse d'Eloi Auriol, mère, grand-mère et arrière grand-mère.

Femme de lettre, poète et artiste, tu aimais te plonger dans les textes français, pour remonter quelque peu le passé.

Tes nombreuses recherches dans les archives t'ont permis d'écrire la généalogie de la famille, qui prouve s'il le fallait, qu'en remontant assez loin nous sommes tous frères.

De la dictée à l'herbier, tu nous a formés; tu savais si bien nous encourager pour nous tenir éveillés.

Je me souviens des soirées où tu me faisais étudier; ta table de salle à manger était remplie de petits papiers écrits dans tous les sens, notes que tu prenais au gré de ton imagination ou de tes découvertes...

Nos maisons sont remplies d'objets que tu savais si bien dénicher chez les brocanteurs et les antiquaires. Chaque meuble avait son histoire que tu nous contais.

Tu as créé les "grisémails", ces tableaux massifs de ciment et de plexiglas de toutes les couleurs (dont l'un est en l'Eglise Sainte Claire à Toulouse).

Tu as maintenant rejoint les tiens près de Notre Seigneur.

Marc Auriol

 

(retour au texte)

Expositions de Claire Auriol de Fénelon :

à la Galerie Rouby, rue Ozenne à Toulouse, en Février 1959, vernissage de " l'originale exposition des oeuvres de Claire Auriol-Cizo et de Christian Hitier, comprenant des peintures, des sculptures et des panneaux décoratifs très contrastés. Traitées dans le style moderne, avec des couleurs vives d'un heureux effet, les oeuvres présentées ne manqueront pas de susciter de l'intérêt parmi les amateurs d'art de notre cité".

(La Dépêche du Midi, Toulouse
Mercredi 4 Février 1959, p.3)

Mme Claire Auriol expose à la Galerie Rouby de très séduisantes oeuvres. Elle utilise avec beaucoup de bonheur des matières plastiques fixées sur des fonds de ciment pour obtenir de remarquables effets décoratifs ou des compositions à personnages d'un incontestable attrait. Très curieusesz aussi et séduisantes, ses tuiles artistiques traitées par un procédé identique. Il y a là un art original que l'auteur appelle "grisémail" qui se révèle admirablement approprié à la grande ornementation.

Sont ici reproduites des 'tuiles d'art' et 'Jeunesse mosaïque'.

Sud-Ouest du 7 Février 1959; Haute-Garonne et Ariège, p.5)

 

  • à la 73° Exposition des artistes indépendants, Grand Palais à Paris, en 1962 elle présente deux "grisémails" (structures de ciment et de plexiglas) à savoir
    • 'French Cancan" et
    • "Vierge à la barque"
  • Au Pub Perry, exposition du "Club de la Tapisserie", conjointement avec des oeuvres de Mme Chantal Pitard et Mme de Lagarcie. (La Dépêche du Midi, Mercredi 10 Avril 1968)

(retour au texte)

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  Web auriol.free.fr   


Psychosonique Yogathérapie Psychanalyse & Psychothérapie Dynamique des groupes Eléments Personnels

© Copyright Bernard AURIOL (email : )

MAJ 10 Novembre 2010

 

 


 

[1] « Fénelous » est la forme occitane de « Fénelon »

[image du Bienheureux Fenoglio] photo de la Statue du Bienheureux Guillaume de Fenoglio, frère chartreux, XVII° ou XVIII° siècle; sculpteur anonyme. D'après Vincent Ferras, moine OSB d'En Calcat, p. 464 bis, N° 52 - Décembre 1968